Temps d’écoute : 43’16 minutes
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– Salut les Ponots !, le podcast itinérant et léger qui donne la parole aux personnes qui habitent ou gravitent autour du Puy. Aujourd’hui, j’ai la chance d’être avec Mélanie. Comment vas-tu?
– Ça va super. Merci.
– C’est vrai ?
– Ouais.
– Ouais, t’as pas trop froid.
– Non, ça va,pour l’instant, ça va, ça supporte encore un peu.
– Ouais. T’as commencé à mettre les moufles ou pas ?
– Non pas les moufles, mais les doudounes oui, les gros pulls aussi, les grosses chaussettes aussi.
– Moi, j’ai la flemme de sortir les affaires d’hiver, mais bon, faudra peut-être que je m’y mette.
– Mais là, on va pas avoir le choix je crois.
– Ouais, on est en au mois de novembre, le podcast passera après certainement en deux mille vingt cinq, donc bonne année à tous.
– Oui, bonne année à tout le monde.
– Voilà. Je voudrais te demander Mélanie de te présenter pour ceux qui vont écouter ce podcast.
– Alors donc, je suis Mélanie, j’ai vingt huit ans, je suis maman d’un petit garçon qui a trois ans et demi et je suis pâtissière à mon compte depuis trois ans et j’habite au Puy.
– Et t’habites au Puy.
– Et j’habite au Puy ouais.
– Tu es née au Puy ou pas ?
– Alors, je suis née au Puy, mais j’ai grandi à Cayres donc à vingt minutes du Puy. J’y suis resté dix sept ans, dix-huit ans, je suis partie un petit peu, je suis revenue et j’ai toujours été attachée au Puy.
– D’accord, donc si on fait un tour du lac du Bouchet, on te contacte parce que c’était ta piscine quand t’était petite.
– Exactement. Je partais à pied avec ma sœur, mes chiens et on passait beaucoup de temps de nos étés au lac du Bouchet ouais.
– Et l’hiver aussi t’y allé ?
– L’hiver aussi, et c’est ce qui est beau au lac du Bouchet, comme dans d’autres endroits, mais entre l’été, le printemps, l’automne et l’hiver, ça change complètement de paysage, et ça, c’est très beau. L’automne aussi. Le lac du Bouchet en automne, c’est très beau. L’hiver aussi, tout est gelé, tout est givré, c’est très, très beau. J’aime beaucoup.
– Tu sais qu’au lac du Bouchet, c’est une petite anecdote, parce que je vais te demander si tu as une anecdote toi, mais un jour j’ai voulu faire un petit pique-nique. Pas où il y a la plage, tout ça, mais un peu plus loin, dans les herbes, peut-être un peu hautes, alors j’ai vu des tiques mais maousses costauds. J’ai eu peur, je suis partie en courant.
– Et ben moi, en vingt huit ans de lac du Bouchet non je… J’ai jamais fait attention.
– Non mais moi je les attire.
– C’est vrai ?
– Ouais ouais.
– Non, je… pas les tiques non.
– Tu as une anecdote toi par rapport au Puy la Haute-Loire ou… Une chose qui a pu t’arriver ? Qu’on pourrait mettre à la une d’un journal national ? Non je plaisante.
– Qu’est-ce qui a pu m’arriver par ici je…
– T’es pas obligée.
– Ça me vient pas.
– C’est vrai ?
– Non. Peut être que dans un moment je te dirais ah si ! Là non, je sais pas…
– Avec tes copines tout ça non ?
– Y’a peut être des choses qu’on peut pas trop raconter.
– Bon d’accord allez on dira pas, tu me diras dans l’oreille tout à l’heure. Ok. Alors ce qu’on va faire c’est que je vais te demander de faire le jingle. Je sais pas si tu as déjà entendu le jingle de Salut les Ponots !
– Non pas du tout.
– Alors c’est toi qui vas le faire. Faut pas que tu décrives l’objet.
– D’accord, surprise.
– Allez, je te le passe. Voilà, tu le connais peut être, t’en as peut être un à la maison.
– J’avais, ça c’est plus vieux que mon âge ce genre de truc.
– Chut faut pas dire. Ch’ui vieille on le sait mais bon…
– Allez vas-y je te laisse tourner pour faire le jingle.
Musique jingle
– Salut les Ponots !
– Ah super, merci. Tu peux le poser là comme ça, t’auras un autre jingle à faire tout à l’heure.
– D’accord.
– Alors le confessionnal, c’est des petites questions à la konbini. Je te fais deux trois propositions et soit tu en choisis une deux, t’en choisi aucune.
– Ok.
– Comme tu veux. D’accord ? Alors pain au chocolat ou chocolatine ?
– Ah ben pain au chocolat.
– Ahhh, j’avais peur. Mer ou montagne ?
– Montagne l’été et l’hiver, et mer hors saison.£
– Ouais, y’a trop de monde sinon.
– La montagne, c’est super beau.
– Ah, ouais, j’aime bien la montagne ouais.
– T’as crapahuté un peu bon, dans les montagnes ici, un petit ailleurs dans les Alpes.
– Euh, cette année, je suis partie à Annecy en famille, avec toute toute la famille, neveux et nièces, mes parents, ma sœur, mon fils et on a passé trois, quatre jours à Annecy et à crapahuter autour. Et ça, c’était chouette.
– Ouais, c’est très beau par là-bas. Alors BD ou roman ?
– Roman.
– Roman ? Quel type de roman ?
– Ahhh, roman de fifilles, les petites histoires… Voilà des histoires de vie de tous les jours, ou d’autres choses un peu plus, les histoires… Comment dire. Les histoires vraies, j’aime bien ça aussi. Ou les romans qui tournent autour de faits historiques.
– D’accord ok, tu as un auteur ou pas ?
– Alors sur ça, pas forcément après sur les romans un peu plus…
– Plus fifilles ? Vas-y, dis nous.
– Un peu plus fifilles, tout ce qu’on voit en ce moment. Colleen Hoover, ou qui sait qui a écrit… Mélissa Da Costa Tout le bleu du ciel, des choses comme ça ouais.
– D’accord, ok. Ma sœur lit beaucoup, moi je ne m’y suis pas encore mis à Mélissa. Je vais y arriver un jour.
– Ben ça quand on commence, enfin moi en tout cas… Quand on commence…
– T’es addicte.
– Ouais, j’aime bien, faut trouver le temps de lire. Mais quand on se met dedans, ça coupe, j’aime bien.
– Alors t’es plutôt pour le meilleur pâtissier sur M6 ou qui sera le prochain grand pâtissier sur France 2 ?
– Alors je regardais ça avant, plus jeune, j’ai beaucoup regardé les émissions de cuisine, de pâtisserie. Mais maintenant je suis plus du tout parce que je regarde plus du tout à la télé.
Les deux, parce que c’est différent. C’est différent. Et puis, ça fait, ça montre aussi un peu une partie du métier, ou en tout cas de la pâtisserie sans parler du côté professionnel.
– Mais ça peut donner envie.
– Ça peut donner envie oui.
– Toi, c’est pas ce qui t’a donné envie spécialement de faire de la pâtisserie.
– Ça a peut-être contribué, si je pense. Après, il y a pas eu que ça. Mais je pense que ça a contribué aussi ouais.
– Ok, foot ou rugby ?
– Foot.
– Tu supportes une équipe en particulier ?
– Pas du tout, ah non, l’équipe de France sur les gros matchs. Mais tu me poses une colle si tu me demandes l’équipe de foot de France actuelle. Je ne me suis pas calée non.
– Vite on passe à la prochaine.
– Plus footballeur que foot en fait.
(lol)
– Il y en a des pas mal. Tarte aux pommes ou bavarois à la framboise ?
– Ah tarte aux pommes. Enfin, tu vois là, tu me dis les deux. Tarte aux pommes, ça serait ma grand-mère paternelle. Les souvenirs d’enfance, vraiment, la tarte aux pommes, ça obligé, et bavarois à la framboise, ma grand-mère maternelle. C’est les deux des desserts avec lesquels j’ai grandi du côté de mes grands-mères, donc, quand même, on peut pas choisir.
– Non.
– En goût, je serai tarte aux pommes en sur l’affect, je peux pas choisir.
– Ça marche. Technique ou tactique ?
– Je pense que je suis plus technique,
– Mais c’est important en pâtisserie.
– Ouais.
– Tu dois faire les bons dosages, sinon…
– Ouais.
– Deux grammes de plus, ça peut…
– Ça change tout. Et tactique, je suis pas tactique moi.
(rires)
– Peut être que tu le sais pas.
– Peut être.
– Gousse de vanille ou bâton de cannelle ?
– Oh gousse de vanille.
– Ok. Matin au soir ?
– Ahhhh les deux, tôt le matin, tard le soir. Les deux ouais.
– Chien ou chat ?
– Ben les deux, peut être un peu plus chien.
– Ouais, t’as eu plus de chiens que de chats ?
– J’ai eu beaucoup plus de chiens, bon maintenant j’ai un petit chat, le chat de mon fils, mais c’est pas pareil. Un chat, ça vient bouffer ses croquettes et puis c’est tout quoi.
– Il s’appelle comment ton chat ?
– Mon chat ?
– Oui.
– Mon chat, il a plein de noms on va dire Mimi.
– Mimi ?
– Mimi voilà.
– Mimi d’accord et ton fils, on peut le dire ou pas ?
– Mon fils qui s’appelle Liam.
– Oh, c’est joli, joli tout plein. Claire Heitzler, j’espère que je prononce bien, Pierre Hermé, Christophe Michalak ou Cyril San Nicolas. Tu les connais tous ?
– Non pas le dernier.
– Pas le dernier ben moi non plus, je l’ai trouvé comme ça, au hasard.
– Je vais pas te dire parce que je sais pas, mais je… Chacun a son truc. Quoi, chacun apporte quelque chose. Claire Heitzler ce serait une grande dame dans le milieu. Pierre Hermé aussi, c’est un homme, il y a plus d’homme. Donc je mettrai plus en avant une femme.
– D’accord. C’est bien. Bravo.
– Ça te convient ?
– Ça me convient, tout me convient tu sais ou presque. Alors toi tu serais plutôt oublie que t’as aucune chance, onn sait jamais, sur un malentendu, ça peut marcher ou c’est fin, c’est très fin, ça se mange sans faim ?
– Ah les deux, les deux, tu peux pas passer à côté de ça. Mais oublie que t’as aucune chance. Oui, je pense que ça, je le dis au moins une fois par semaine, donc, euh, donc, oui, ça serait plutôt ça.
– Ça, c’est formidable cette réplique.
– Ah oui.
– Alors, est-ce qu’il y a un moment pour toi, un moment favori dans ta journée ?
– Professionnel ou personnel ?
– Comme tu veux.
– Et ben personnel alors, le matin, d’aller réveiller mon fils le matin, j’adore.
– Faire un petit calinou.
– Ouais, ouais, bon, mais tu vois, les cinq premières minutes, parce que passer cinq minutes, ça y est, t’es dans le speed, allez vite, vite fais ci fais ça, bouge, fais ça. Donc, euh là, non, là, tu perds un peu en un moment cool et tranquille, mais les cinq premières minutes de réveiller ton enfant avec la tête enfarinée le matin, ben c’est…
– Tu prends des photos des fois pour…
– Ah ça ouais, ouais, ouais.
– Pour plus tard.
– Ouais ouais pour plus tard.
– Pour lui faire la honte quand il va se marier.
– Oh purée ! Mon dieu.
– C’est pas encore.
– Non non, tranquille.
– Si tu étais un parfum ?
– Ben, ça m’arrive souvent quand je sors du boulot, ben quand j’allais chercher chez la nounou mon fils d’ailleurs, qu’elle me dise tu sens le gâteau. Donc, bon, y’a pire comme odeur, mais c’est pas le plus classe de sentir le gâteau, quoi c’est pas très…
– Ben si.
– C’est pas très féminin quoi, mais…
– Ah non non, ça donne envie. C’est réconfortant. Ça peut rappeler plein de souvenirs d’enfance…
– Ouais. C’est ça, quand on rentrait, quand j’étais petite, quand on jouait dehors l’hiver, qu’il faisait froid, quand on rentrait, il faisait chaud, il suffit qu’il y ait un gâteau dans le four… Ma maman elle faisait beaucoup des gâteaux marbrés, alors tu sens ces odeurs là, le biscuit, le gâteau…
– Ouais c’est important ces odeurs qui restent.
– Ça reste les odeurs.
– Très longtemps.
– On garde… Quand on pense à des souvenirs, on a des odeurs qui viennent.
– Tout d’un coup, tu repasses dans une rue, t’as cette odeur et là hop, tous les souvenirs qui reviennent. C’est chouette. Ok. Merci pour tout ça.
Alors je vais te demander de nous parler un petit peu maintenant peut-être de la ville du Puy.
– Ouais.
– Ou de la Haute-Loire. On va commencer par… Et ben je vais te demander comme tu aimes bien la cuisine.
– Oui.
– D’accord, est-ce que tu as des restaurants ou des restaurants bars à mettre en avant sur le Puy-en-Velay ?
– Alors, on va pas très loin de mon atelier. Il y a Comme à la Maison. Donc c’est un resto qui a été repris il y a quelques années par un jeune couple.
Alors autant j’adore leur cuisine, j’aime bien leur concept aussi d’avoir les menus surprises.
On ne sait pas ce qu’on va manger, on leur fait confiance et ça c’est cool. Je trouve que ça change.
Ils travaillent des produits de qualité, ils ont très bonne cuisine et, au-delà de ça, c’est des gens que je croise très régulièrement et avec qui j’échange beaucoup sur mon métier, sur la pâtisserie, sur la cuisine, et ça, c’est chouette d’avoir des échanges comme ça entre professionnels, même si on n’est pas du même milieu exactement. Il y a plein de choses à partager, ça se complète.
– Les repas surprises, ça doit être sympa, puisque tu découvres en fait, finalement, tu vas vers des plats que tu n’aurais peut être pas choisi au départ.
– Voilà. C’est ça, des fois on a des aprioris sur un ingrédient on dit oh non moi ça j’aime pas et, en fait, sans le savoir, on l’aurait mangé et adoré ça… Ouais, ça c’est cool.
– Ouais, oui on fait un peu nos enfants des fois.
– C’est vrai.
– J’aime pas les épinards. Ça peut être bon les épinards. Tu aimes les épinards ?
– Depuis que j’ai été enceinte, j’aime les épinards.
– D’accord !
– Ça a été… Ma crise de grossesse ça a été sur des épinards.
– Des épinards, ok.
– Donc, je les aime. Pareil, tranquille, c’est pas ce que je mange toutes les semaines mais je les aime. Je l’ai transmis à mon fils aussi, il est très épinards.
– D’accord. La famille épinards.
– J’étais pas team fraise pendant la grossesse, j’étais épinards. Voilà.
– C’est original. Je l’avais pas entendu encore.
– Ça arrive.
– Non, c’est bien, un autre restaurant ?
– Et ben là à côté aussi, donc, il y a le Grand Bowl d’Air. Donc, là aussi, c’est… On y mange très bien. C’est des prix aussi qui sont très corrects pour une très bonne qualité dans l’assiette.
J’aime bien. Et puis alors, pas forcément au Puy même, mais ça vaut quand même le coup de…
– Oui, tu avais un petit coup de cœur de faire.
– De faire le déplacement à Saint-Julien-Chabeuil, la femme du Bien-Être. Déjà parce que le cadre est super, c’est vraiment très beau. Ils ont évolué aussi là, il y a quelques années, ils ont créer une deuxième partie, et je trouve que c’est, voilà, tout est beau, tout est bon. Et au-delà de ça, j’ai rencontré… Eh ben, Quentin et Clélia, là dans l’été pour un événement pro, et on a beaucoup échangé et ce qui m’a plu, c’est leur façon de voir les choses, leur travail, leur passion aussi. En fait, on pourrait parler pendant des heures de ce métier et de ce projet d’avoir appris… Voilà ce qu’ils ont fait avant pour mettre ça en place. Un tour de France des viticulteurs, voilà, plein, plein de choses et l’implication qu’ils ont, tout. Encore, j’en parlerai pas aussi bien qu’eux, mais vraiment j’avais adoré la passion qui ont dans leur travail, des jeunes qui bossent autant comme ça et aussi passionnés, ça me plaît bien.
– D’accord, ouais, c’est chouette, qu’il y est autant de valeurs, ça se ressent après dans la cuisine.
– Ouais, d’implication, de passion, franchement, on le ressent.
– Ouais, super. Bon on va passer à une association du Puy ou proche du Puy. Est-ce qu’il y a une association que tu voudrais mettre en avant ? Ça peut être sportive, culturelle.
– Alors, sportive, j’ai pas fait beaucoup, beaucoup de sports différents dans ma jeunesse. J’ai fait un peu de danse à Landos quand j’étais petite que j’étais à Cayres et puis après, un peu plus grande, j’ai fait huit, dix ans de taekwondo à Chadrac.
– Je vais peut-être y aller moi.
(rires)
– Ah, je suis pas sûre qu’il y ait beaucoup de restes.
– Tu vas pas me faire une prise ? Tu me donneras un ptit cours tout à l’heure.
– Tu vois, il y a dix ans que j’ai arrêté. Donc, je pense que j’ai perdu beaucoup, beaucoup de technique, beaucoup de souplesse, beaucoup de réflexes donc non tu risques pas grand chose, je crois pas.
– Donc cette association existe toujours même si tu n’y es plus ?
– Oui ça existe toujours.
– Elle est à Chadrac.
– Elle est à Chadrac, donc, euh, Taekwondo Chadrac.
– D’accord.
– C’est une famille. Ils avaient attaqué ça en famille, et puis tout le monde… c’est une grand famille en fait. Des gens qui restent d’année en année et des nouveaux adhérents aussi qui arrivent. C’était chouette, ouais.
– Ok. Merci, on mettra toutes les coordonnées de tes coups de cœur.
– Avec plaisir ouais.
– Un artiste.
– Alors un artiste. Alors, moi, je le considère comme artiste. Je l’ai découvert il y a pas très longtemps. Je l’ai découvert par la vidéo de du Puy Tourisme sur donc la ville du Puy, la vidéo qui a été faite au drone et je dirai que cette vidéo elle… Elle prend…
– Elle est impactante.
– Elle est impactante ouais, de voir sa ville comme ça. J’ai trouvé la vidéo très, très belle et du coup je me suis intéressée à qui avait fait ça. Et donc c’est Timothée Falcon qui a fait ça. Donc j’ai regardé un peu plus son travail et je le considère artiste parce que je pense qu’il réfléchit à ce qu’il va faire, il réfléchit une idée, à ses créations, il crée lui-même ses vidéos, il les monte et une fois que le résultat est terminé, comme pour une peinture, une sculpture ou n’importe quoi d’autre qu’on considère comme de l’art, ses vidéos à la fin, ont les regarde et ça procure des émotions.
– Ouais.
– Ça touche donc je pense qu’il fait partie des artistes et d’ailleurs ça me fait penser qu’il avait fait une vidéo avec Gaby Jouve, qui est danseur professionnel et qui est du Puy aussi.
– Qui est du Puy aussi, on va pouvoir mettre les deux.
– Voilà, tous les deux, ils se sont associer sur des projets comme ça.
– Ça me parle, je crois que je l’ai vu cette vidéo qui était très très belle d’ailleurs.
– Ils ont fait des plans au théâtre du Puy. Et c’est chouette, quoi, c’est au delà de chouette, c’est très bien.
– Donc, j’ai un vidéaste et un danseur là, c’est cool. J’ai pas eu de danseur encore, c’est génial.
– C’est vrai ?
– Ni de vidéaste.
– Et ben en plus, ils doivent avoir à peu près mon âge tous les deux, je pense. Gaby, on était de la même génération à l’école.
– Tu connais le danseur ?
– Ouais, un petit peu, et c’est pareil, c’est des milieux qui sont pas faciles pour percer, pour arriver à à vivre de ça, et il faut beaucoup de passion et beaucoup de persévérance, et je pense que tous les deux en ont pour arriver petit à petit à monter.
– Quel style de danse pour Gaby ?
– Eh ben… Alors comment ça s’appelle, j’en n’ai aucune idée.
– Contemporaine ?
– Ça serait peut être plus sur du contemporain, ouais, mais il a vraiment un style très particulier, très spécifique. Je ne sais pas comment ça s’appelle, mais tout le monde n’est pas capable de faire ça, loin de là.
– Ben écoutes, rien que le fait de nous donner son nom, ça nous pousse à aller le découvrir.
– Et ben, allez voir, allez découvrir, vous l’avez peut-être déjà vu. Il a fait aussi un spectacle pendant le Roi de l’Oiseau. Il fait encore des choses au Puy, dans son style, ouais.
– Ok. Merci. Ben écoute… tu m’as pas parlé de bar. Tu vas jamais boire des coups ?
– Plus.
– Plus ? Tu allais où sinon ?
– Alors j’allais beaucoup aux Bobar avec mes copines, c’était les habitudes le Bobar, l’Imprévu, ce coin-là ouais.
– D’accord, petit coin vers la bibliothèque.
– Voilà, c’est ça. Maintenant ça, c’est très rare que j’aille boire des coups dans les bars.
– T’as pas le temps.
– J’ai pas le temps. Je travaille souvent les dimanches, donc, euh voilà.
– Ce serait plus en famille après.
– Ouais et encore. Mais si ça m’arrive par inadvertance. J’irais toujours un peu au Bobar ouais, je pense ou aux Halles aussi, au marché couvert.
– Le cadre est magnifique.
– Ouais, ça change aussi. C’est super convivial, chacun prend ce qu’il veut, fait comme il a envie. On se pose pas la question, il n’y a pas cinquante messages whatsapp, on va où, on fait quoi ? Moi je veux manger ci, moi je veux manger ça. Là-bas, tout le monde y trouve son compte. Donc, ça aussi, c’est chouette.
– Et ben, on va passer à toi Mélanie. Ah, j’ai fait tomber ma feuille parce que j’ai mon petit anti-sèche, même si je connais les questions. Voilà donc, qui es-tu Mélanie, qu’est-ce que tu fais comme métier ? On l’a deviné hein, de la pâtisserie.
– Alors voilà, je suis pâtissière, donc à mon compte, depuis trois ans maintenant, et je fais des pâtisseries, des desserts, sur commande uniquement.
– J’ai pas de boutique, j’ai mon labo au Puy.
– Tu peux donner ton adresse.
– Donc je suis au treize rue Grange Vieille.
– Et on est dans ton labo aujourd’hui.
– Et on est dans mon labo voilà.
– Elle va me cuisiner tout à l’heure, elle va me pâtisser.
– Alors pâtisser plus que cuisiner parce que je ne suis pas vraiment une flèche en cuisine. J’aime beaucoup cuisiner, mais j’ai pas des résultats… C’est pas ouf quoi donc, plus pâtisserie, donc sur commande. Donc, euh donc, on peut découvrir mon travail sur le site internet, sur les réseaux sociaux, puisque c’est ma vitrine, puisque j’ai pas de gâteaux en vitrine.
– Donc on tape Mélanie Pâtisserie et on te trouve.
– Ouais, on trouve ce que je fais. Donc y’a toujours une carte de saison avec cinq, six desserts à la carte. Ça évolue aussi régulièrement en fonction des nouveaux fruits, en fonction de ce qu’on a envie de manger. On ne mangera pas forcément le même dessert en plein mois de janvier que au mois d’août. Donc voilà, ça évolue régulièrement. Je fais tout ce qui est mariage, tout ce qui est événements d’entreprise, événements perso aussi. Mignardises, macarons, plein de choses.
– Et tu prends des produits locaux, tu fais le marché non pour… ? Tu essaies, tu as le temps ?
– Quand j’étais toute seule, avec un petit peu moins de boulot, je faisais le marché moi-même, et maintenant, je suis beaucoup dans mon labo. J’ai pas le temps, mais par contre j’ai ma maman, j’envoie ma maman faire le marché.
– Super maman !
– Ah, ouais, ouais.
– Comment elle s’appelle maman ?
– Maman Isabelle.
– Et ben merci Isabelle. Bonjour Isabelle, ça va Isabelle ?
– Et ben Isabelle qui m’aide beaucoup et qui souvent dit ben je passe au marché, t’as besoin de quoi pour ce week-end ? Donc en général, elle arrive le samedi matin avec tout plein de fruits frais du marché et souvent aussi un petit morceau de fromage aux artisous du marché.Mais bon, voilà.
– Ben oui, c’est pour toi ça.
– C’est pas pour les gâteaux, c’est pour moi non non c’est le ravitaillement ouais.
– C’est ton petit ravitaillement ?
– Ouais.
– Et on t’amène pas de verveine avec, une petite bière non ?
– Alors, non, non, et puis il vaut mieux pas parce qu’il faut continuer la journée à fond et ça me couperait tout. Non, pas trop verveine, je suis pas trop trop verveine.
– Après c’est pas ce qu’il va mieux avec l’artisou, du vin rouge ou un truc comme ça.
– Ah ouais. Un petit verre de vin rouge, un bon pain frais. Là c’est bon, y’a pas de souci.
– Attention un samedi, tu vas voir quelqu’un arriver avec l’artisou, le bout de pain… Hein ?
– Et ben ce serait une bonne surprise, je serais encore plus contente d’avoir ça par surprise qu’un bouquet de fleurs. Ça serait encore plus… Non, ça me ferait bien envie.
– Ouais, c’est pas mal hein ?
– C’est pas mal.
– Je donne des idées, voilà…
– Très bien.
– Moi, ce que j’ai vu, c’est que tes gâteaux… Il y a des couleurs magnifiques. Alors, j’ai adoré celui avec l’abricot là bien orange.
– Ouais.
– Il y a ceux qui sont bien rouges, ceux bien noirs là.
– Ah oui.
– C’est quand même fabuleux, ces couleurs. J’adore, ça change.
– J’aime bien aussi. Alors, j’aime bien les couleurs, harmoniser les couleurs. Tu vois, tu as une tarte aux fruits, j’aime bien prendre le temps de choisir les fruits en fonction de leurs goûts, mais aussi de leur couleur, pour que le rendu soit harmonieux, qui est plein de petites nuances, des choses comme ça, ça ça me plaît. Après sur les gâteaux, les gâteaux ou les bûches, ou les desserts autres… Bon des fois, l’idée me vient par un produit, par un parfum et des fois c’est l’idée esthétique qui m’amène à chercher la composition.
– Oui, ben je voulais te demander, voilà, ce qui t’inspirait. Qu’est-ce qui… Comment tu choisis de faire des gâteaux, si t’as des recettes que tu inventes toi, ou non y’ a toujours des bases.
– On a toujours des bases de biscuits crémeux, de mousse, de croustillant, de choses. Mais l’assemblage, là, après, associer les saveurs et les textures, ça c’est, ça se réfléchit, ça se travaille.
– Est-ce que genre, tu peux associer le basilic avec de l’abricot dans un gâteau ?
– Oui, tu peux, tout peut se faire. Je pense tout peut se faire, après il faut savoir le doser, l’équilibrer, mais tout se créer ouais.
– C’est plus dur. Et puis faut avoir le temps, parce que quand on teste comme ça de nouvelles recettes par exemple…
– Ben il faut le prendre en tout cas, c’est essentiel. Tu peux pas lancer un gâteau à la carte sans l’avoir essayé, réajusté.
– Goûter.
– Goûter aussi bien sûr .
– Re goûter.
– Re goûter.
– Re re goûter.
– C’est ça, tu modifies jusqu’à ce que tu obtiennes ce que t’avais imaginé.
– Et les décors, là j’ai vu des fois, avec des girafes, des doudous sur les gâteaux.
– Ouais, ça c’est les gâteaux personnalisés. Ça fait partie de ce que je propose aussi.
Alors ça, c’est, la plupart du temps, pour les anniversaires d’enfants ou baby shower ou des choses comme ça. Ça c’est du décor fait à la main.
– C’est toi qui fait ça ?
– C’est des, voilà des modelages…
– Ah tu fais ça ?
– Ouais.
– T’es forte, t’es une sculptrice aussi.
– Ça s’apprend.
– Tu es une artiste. Finalement on a trois artistes aujourd’hui.
– Peut être. Je sais pas après si tu fais de la pâte à modeler avec des enfants, tu mets un peu la main dedans aussi.
– Moi, je n’ai pas d’enfant, mais je peux quand même faire de la pâte à modeler ?
– On peut oui, c’est vrai qu’il y a pas d’âge pour faire ça.
– Je viendrais te voir.
– Quand on aime bien le travail manuel, il faut être patient et faut être manuel, faut aimer faire face.
– Là, le podcast sera rediffuser après mais là tu entames une saison, enfin, on va dire une période assez chargée puisque c’est noël, premier de l’an, etc.
– Ouais, là c’est la plus grosse période pour les pâtissiers.
– Donc, merci de m’avoir accordé ce temps là.
– Avec plaisir.
– Alors qu’il t’en reste très peu. Et tu as le temps aussi de donner des cours ?
– Euh ouais, parce que alors j’ai le temps, je fais pareil, je le prends. Il faut savoir sélectionner mais les cours, ça m’avait été beaucoup demandé quand j’ai commencé après quelques mois, ça m’est demandé régulièrement.
– Ils sont tous complets là.
– Ouais, ouais, en fait, c’est Guillaume Fourcade, donc de l’Atelier du Chef, qui m’a sollicité déjà depuis longtemps et je lui disais euh, je sais pas si je me sens capable de faire ça. Il a réinsisté et il m’a fait confiance, et il y a cru aussi. Donc, on était partis sur un cours, un dessert de fête avant les fêtes, ça s’y prêtait bien, et puis ça a été complet en moins de vingt quatre heures. Donc, c’est vrai qu’il y avait des gens qui appelaient on est déçu, il n’y a pas de place… Alors, on a relancé deux autres courts là d’ici la fin de l’année, ouais, il y a trois dates. Les trois dates, mais les trois sont complètes.
– C’est les trois le flocon ?
– Non non.
– Tu changes à chaque fois.
– On a changé oui, y’aura un cours mignardises de fête et un cours tarte pomme, vanille, caramel, avec un pochage particulier, des choses, des desserts qui ressemble à ce que je fais, en tout cas.
– Non, mais c’est chouette parce que c’est vrai que t’as beau regardez une vidéo youtube ou instagram sur quelqu’un qui fait… Voilà, c’est pas pareil.
– Ça apprend pas tout. Il faut faire, il faut avoir le geste, faut… Y a des techniques, y a des choses à savoir.
– Et puis si t’as des questions à poser.
– Oui.
– Tu peux la poser à la vidéo…
– Et ben c’est ça. Pourtant maintenant, il y a énormément de plateformes ou de ressources pour apprendre, et même du matériel disponible pour les particuliers qui était avant réservé aux professionnels. Donc, je pense que maintenant il y a beaucoup de moyens d’apprendre et d’évoluer, mais le meilleur moyen, c’est de pratiquer, c’est de faire.
– Puis d’avoir le contact physique en lien avec la personne qui t’apprend c’est…
– C’est un gros plus ça, c’est sûr, c’est de l’échange aussi.
– Une autre question, tout à l’heure je te parlais de M6 et de France 2, tu te vois faire une émission comme ça, participer ?
– Là non pas du tout.
– Pas encore ? Plus tard ?
– Moi ch’ui plutôt une grande stressée. Donc sur ce genre de chose, je suis pas du tout à l’aise, je suis pas à l’aise, donc je me verrais pas le faire pour l’instant après s’il y a une opportunité ou quelque chose, tu sais, sur un malentendu ça peut marcher.
(rires)
Tu vois.
– Tu vois, elle est bien choisi cette expression.
– Bien sûr, non, faut jamais dire jamais, on sait pas. On sait pas, y’a cinq ans de ça, jamais j’aurais dit ben je vais monter mon labo, je vais faire mes pâtisseries, les miennes quoi, mes gâteaux. Donc, on sait jamais.
– Oui, parce que là ça t’est venu, donc tu as travaillé pour une autre personne, donc trois, quatre ans après, tu tombes enceinte.
– Oui.
– Et c’est là que tu…
– C’est là que…
– As germé l’idée.
– C’est ça, parce que, en fait, j’ai remis la main à la pâte pendant ma grossesse. J’avais plus de temps donc pour en faire à la maison, pour en faire par plaisir. Les gâteaux, on les fait pour les autres aussi. Donc, j’en ai fait pour les autres, on m’en a demandé.On m’a dit ben tiens, maintenant que tu as du temps, tu pourras nous faire nos bûches pour noël.
– Maintenant que tu as du temps…
– Donc voilà ! Une deux trois puis plus puis après t’avais fait la bûche pour noël, tu peux faire le gâteau pour mon anniversaire et puis j’ai une copine de ci de ça… Donc, en fait, j’ai eu la demande petit à petit, et je me suis dit, ben pourquoi pas ? Donc, c’est pour ça que c’est le concept de sur commande est venu. Et j’ai développé ça, en fait… Alors malgré moi, ça serait peut-être trop dire, je me suis pas posée un jour à me dire bon, qu’est ce que je peux faire, et si je faisais des gâteaux sur commande.
– C’est presque sur un malentendu ça peut marcher quoi .
– Voilà c’est ça. On m’a demandé les commandes, on m’a demandé les gâteaux, on m’a passé commande, et après, ben, j’ai développé la chose de façon à être plus professionnelle, d’avoir un labo, d’avoir plus de moyens et que ce soit plus pratique à faire quoi.
– Est-ce que t’as eu peur quand tu t’es lancée ?
– Alors pfff…
– T’avais déjà commencé un petit peu à faire tourner la machine.
– Voilà, c’est ça. J’avais un petit peu le pied dedans mais à une tout autre échelle. je veux dire, je faisais ça sur mon temps libre, donc c’était pas aussi mon…
– Ton gagne pain.
– Mon revenu, voilà principal. Donc là, ben forcément, on se lance à l’eau sans avoir toutes les cartes en main non plus, parce qu’on a beau préparer le projet, savoir ce que ça va nous coûter, ce qu’on peut gagner, tout ça, le temps de travail aussi, on est loin de la réalité, c’est énormément de temps et d’investissement donc, on est loin de ça, et peut-être heureusement, parce que je pense qu’il y en aurait encore moins qui se lancerait en ayant toutes les connaissances au départ.
– Non, c’est très enrichissant. En plus toi tu fais tout toute seule, t’as fait ton site internet, tu fais des photos, tu t’occupes de ton instagram, tu as un facebook aussi ou pas ?
– Ouais, un peu moins active sur facebook, mais si ça y est, parce que voilà, tout ça, c’est ma vitrine donc je suis obligée d’alimenter aussi et de montrer ce que je fais. Mais après pour revenir à la question de la peur, je pense que non, parce qu’en fait, on le fait par passion et on se pose pas tant de questions que ça au final. Voilà, on y va et puis on donne tout pour que ça marche.
– Ça marche bien.
– Ouais, ça marche bien.
– T’es contente ?
– Je suis contente ouais.
– Ouais. J’avais une petite question et je l’ai perdu entre temps.
– Mince. J’ai trop parlé.
– Mais c’est pas grave. Non, non, non c’est… J’étais captivée par ton discours donc tu vois du coup c’est… Voilà. Tu as toujours pas d’anecdotes ?
– Tu as toujours pas d’anecdotes ? Pfff… Alors sur le Puy non mais puisque tu me parlais de oublie que t’as aucune chance, ça me fait penser à des descentes de ski aux Estables que j’ai faites plus jeune.
– Ouais.
– Et c’était un film quoi, les gamelles… C’est des souvenirs d’enfance, mais mémorables, à rigoler énormément, donc oui, autour du Puy, on a plein de choses à faire. Autant aller se baigner au lac du Bouchet que d’aller faire les descentes aux Estables…
– Oui, la Haute-Loire, c’est un terrain de jeu formidable.
– Ah ouais, donc voilà. Mes gamelles aux Estables si tu veux une anecdote.
(rires)
Mes piteux talents de cuisinière aussi. On peut faire des gâteaux, des bons gâteaux j’espère mais la cuisine…
– T’as jamais terminé un gâteau et tout d’un coup, plaf, il tombe au sol ?
– Pas ici, me porte pas la poisse. Mais sur mon apprentissage olala si.
– C’est normal.
– Des souvenirs terribles.
– Ouais.
– J’ai décapité à un Saint-Honoré qui venait d’être fini de pocher, tu sais, et en plus, un peu à l’ancienne, sur ma première période, pas quand j’ai été apprentie au Puy, mais en Ardèche, le pâtissier venait de pocher un truc des grosses rosaces en chantilly, tu sais le le truc, vraiment à l’ancienne. J’ai chopé le gâteau, j’ai rentré ma grille dans le frigo, il y avait une grille au dessus, aïe j’ai décapité le gâteau, terrible.
– Ah mince.
– Tu sais pas où te mettre là. Oh purée.
– Le truc dur à faire en plus, qui demande une certaine technique et tout.
– Tu te rentrais dans n’importe quel trou de souris là. Wouah le malaise ah ouais non… Donc voilà, c’est pas super glorieux comme anecdote franchement.
– Si si si, c’est marrant. Moi une fois j’étais serveuse tu vois, y avait quelqu’un qui attendait sa gaufre depuis un moment mais je te dis pas, il commençait à s’impatienter, je commence à ressortir avec la gaufre, tu vois, toute contente et là splash. Je me suis entravée. Donc bon ça va, il a ri, il a attendu encore un petit peu mais…
– Ça arrive.
– Ça arrive mais bon…
– On fait tous des boulettes, je suis un peu maladroite sur certaines choses. Donc, je t’en raconterai encore, maintenant que tu me parles de ça, je t’en raconterai tout le matin.
– Noon stop stop ! Est-ce que tu as quelque chose à rajouter par rapport à Mélanie Pâtisserie ? Par rapport… Ah oui, je voulais te demander si tu avais une routine justement. Tu sais comme tu prends des photos, comme tu t’occupes de ton site internet, des réseaux sociaux. Est-ce que t’as quelque chose de bien calé là-dessus ou pas ?
– Non, moi je suis pas…
– Non, avec un enfant c’est plus dur.
– Ma route c’est d’être toujours à la bourre, toujours à la dernière minute donc j’essaye quand même d’être organisée, d’être carrée, de savoir ce que je fais et d’anticiper un petit peu mais mine de rien, mes semaines se ressemblent parce que le début de semaine, j’ai moins de commandes en semaine, donc c’est plus de préparation. Donc j’ai un rythme, plus de bureau, huit heure et demi le matin dix-sept heure le soir. Après le soir là, voilà quand mon fils est couché, je travaille sur mes réseaux, sur mon site, sur les photos.
– Je t’ai croisé vendredi, il était quelle heure ? Dix heures et demi du soir, t’étais à l’atelier en train de travailler.
– Là, c’était différent, j’y étais faire de la peinture, donc voilà, c’était dans les travaux. Mais c’est vrai que les fins de semaine, jeudi soir, vendredi matin tôt, vendredi soir, les samedi aussi, les dimanche aussi. Voilà, c’est très tôt, très tard parce que c’est les grosses périodes de la semaine. Donc, ouais, je suis souvent au labo, tôt le matin, tard le soir, ben après les photos, c’est en faisant. J’essaye d’alimenter aussi parce que je pense que ça plait aux gens de voir ce qu’on fait et comment on le fait. Donc euh, un peu au feeling.
– Non, mais c’est très bien réussi.
– Tant mieux.
– Tu peux être photographe culinaire. Si jamais…
– Écoute, si éventuellement dans une reconversion.
– Voilà. Est-ce que tu veux rajouter quelque chose?
– Ben, merci de m’avoir fait confiance pour ce podcast et d’avoir été curieuse mais…
– Mais c’est pas fini pour moi… c’est pour les personnes, pour Mélanie Pâtisserie…
– Ah pour ça.
– Est-ce que tu veux leur dire quelque chose ?
– Ah, non, pas plus que c’est sur commande et que peut-être que d’ici quelques semaines, y’aura des petits gâteaux aussi en vitrine pour ceux qui sont comme moi, dernière minute, qui ont pas anticipé.
– Et on n’a pas donné ton adresse je crois.
– Si 13 rue Grange Vieille, ouais. Donc voilà, essentiellement sur commande, et peut être que d’ici quelques jours, quelques semaines, y’aura les week-end des petits gâteaux en vitrine à prendre sans commander.
– D’accord. Alors je voulais te poser une question, est-ce qu’il y a un événement que tu trouves remarquable au Puy ou en Haute-Loire, ou qui existe ailleurs et que tu aimerais voir ici ?
– Ben là, on est pile dans la semaine de la corrida.
– La corrida ah oui, déguisé.e.s tout ça…
– La corrida au Puy, je trouve que ça c’est super chouette, ça rassemble beaucoup de monde, ça, c’est beaucoup développé personne ne passe à côté de la corrida maintenant, c’est joyeux, c’est festif, c’est sportif.
– Tu l’as faite ?
– Je l’ai faite l’année dernière ouais.
– Ouais, t’étais déguisée ?
– Ouais rapidement.
– Ouais ; Tu la refait cette année ?
– Alors, je suis inscrite. Donc, il va falloir que que j’y aille. Je vais y aller. Je vais prendre mon courage à deux mains, mais l’année dernière, je courais beaucoup plus en dehors de la corrida. Donc, c’était tranquille.
– C’est combien de kilomètres ?
– La corrida, je crois que c’est sept et demi, quelque chose comme ça.
– Ah quand même.
– Ou six ou sept. Ouais, voilà. Tu y vas pas forcément pour la performance, mais pour le moment. Donc, ça, c’est cool, ouais.
– Donc, là, la date ?
– C’est samedi vingt et un.
– Samedi vingt et un novembre.
– Ouais.
– Ce sera passé quand vous entendrez mais c’est pas grave.
– Vous le saurez pour l’année prochaine.
– Voilà, chaque année…
– Chaque année, c’est reconduit, ouais, c’est chouette.
– Ok. Et t’aimerais pas faire genre, organiser un concours pâtissiers pro et pâtissiers non pro sur le Puy ?
– Ben si, pourquoi pas.
– Ça pourrait être sympa ça non ?
– Ça serait chouette.
– Moi, je peux faire partie du jury pour déguster à l’aveugle.
– C’est vrai, dégustation. Ouais et ben écoute, faudra réfléchir à ça, le mettre en place peut-être, pourquoi pas ?
– Ça peut être sympa.
– Ouais ça peut être sympa.
– Pour tous les pâtissiers de Haute-Loire déjà, qui soit pro et non pro, parce qu’il y a des non pro aussi qui…
– Sont très fort, ouais. Mais oui, écoute, on va faire germer l’idée.
– Voilà.
(rires)
Alors je te demander de faire à nouveau un petit jingle. Tu changerais quelque chose au Puy, ou pas ? Ou en Haute-Loire ?
– Non, franchement. Moi, je me sens très bien au Puy, tu vois, je suis partie quelques mois en Ardèche, j’ai fait un an à Lyon aussi, et en fait je revenais autant que possible, parce que je me sens chez moi ici, je suis bien, y a plein de choses, on est à une heure de l’Ardèche, on est à une heure un peu plus de Lyon, on n’est pas loin de n’importe quel coin de la France finalement. Donc non, moi j’aime beaucoup puisque c’est tranquille, mais c’est quand même vivant, animé. Donc allez, si tu veux échanger un petit truc, un peu plus chaud, un petit climat ardéchois dans le Puy, ce serait cool tu vois. Voilà, c’est tout.
– Non c’est bien. Je m’attendais à quelque chose… Voilà, c’est crache ta lentille ! Un petit peu plus de chaleur.
– Voilà, un petit peu plus de chaleur.
– Ok, je vais te demander de refaire le jingle, s’il te plait. Et on va passer à des questions sur la Haute-Loire.
Musique jingle
– Salut les Ponots !.
– Et moi, je fais tomber la feuille à chaque fois, t’as vu ? Voilà. Je suis un peu maladroite ce matin. Alors, des petites questions sur la Haute-Loire. Tu connais très bien la Haute-Loire ?
– Ah très bien non, peut être pas.
– Le bois de Bonneterre ou le parc des Bouleaux.
– Je connais plus le bois de Bonneterre.
– Le parc des Bouleaux il est alors… Il est vers Bonsecours.
– Ah ben quand même, mais attends…
– Moi je ne le connais pas.
– Ça, c’est mon quartier. J’allais te dire le bois de Bonneterre c’est vers chez moi, parce que c’est en face de la Vague. Donc oui je connais mais le bois des Bouleaux je saurais pas le…
– Le parc des Bouleaux… Ben tu vois, tu as la pharmacie là.
– Oui.
– Ben apparemment en face là.
– D’accord.
– Là, dans le virage.
– Je savais même pas que c’était…
– Moi non plus, je vais allé voir.
– Ben ouais, moi aussi.
– Saint-Jacques de Compostelle ou Stevenson ?
– Saint-Jacques.
– En plus t’es sur le chemin. Tu vas faire des petits gâteaux, t’en as déjà fait des petits gâteaux pour les randonneurs.
– Non mais bichette, il leur faudrait une sacrée récompense, parce que quand ils passent là devant c’est qu’ils sont au bout et… Ah les randonneurs, non, j’en étais au trail moi tu vois.
– Au trail oui c’est une bonne idée.
– Non mais quand ils passent là les pauvres, je me dis foi mais quel courage.
– L’année prochaine les coureurs du St Jacques, vous allez avoir des petits gâteaux.
– Peut être, petit ravito devant le labo. Impeccable.
(rires)
Mais non, les randonneurs c’est vrai que comme je fais qu’à la commande, j’ai pas forcément pour eux.
– Ni le temps de faire des petites mignardises, des petites coquilles Saint-Jacques.
– Ou alors des petites tuiles aux lentilles.
– Ouais.
– Petite farine de lentilles, quelque chose comme ça.
– Pour leur donner un petit peu de boost.
– Hum.
– Parce que là ils sont qu’au début du chemin par contre.
– Ouais là ils attaquent. Donc, faut un truc léger, faut pas se plomber dès le départ.
– Un gros bavarois.
– Voilà.
– Une grosse forêt-noire.
– Oh purée. Il n’arriveront pas jusqu’à Saugues là.
– Marmottes du Mézenc ou les cerfs de Bains.
– Qu’est-ce que tu m’as dit le premier ?
– Marmottes du Mézenc ou les cerfs de Bains.
– Oh, les cerfs de Bains, c’est plus mon coin quand même.
– Tu vas écouter le brame là bas ?
– Non pas forcément. Je vais courir vers Bains et j’ai fait des petits tête à tête avec les biches, mais de loin. Après brame du cerf non, pareil, tranquille.
– Ouais et puis tu vois cette année, l’an dernier j’y étais c’était super sympa, cette année il y avait trop de monde.
– Ah ouais.
– Pour le brame du cerf ouais, c’était… Donc je sais pas si je vais y retourner, pourtant c’était mon coin là bas masi là du coup pfff.
– C’est vrai ? On est moins isolés.
– Trop de voitures.
– Ouais. Un peu comme tu vois, le lac du Bouchet, quand j’étais petite, y’a vingt ans de ça, il y avait beaucoup moins de monde. Maintenant, si c’est… on va là-bas, y’a plus de monde. Tout dépend des périodes.
– Coulée de lave de Bouriane ou le ravin de Corboeuf..
– Alors là. Je sais pas. Je peux pas dire que je connaisse…
– Tu peux dire ni l’un ni l’autre.
– Ouais. Ni l’un ni l’autre, je ne connais pas vraiment les deux.
– Ok. Le théâtre du Puy-en-Velay ou le ciné Dyke ? On dit dike ou dyke ?
– Aucune idée de ce qu’on dit, mais au ciné tout court. Alors j’aurais peut-être plus tendance à aller au ciné, mais le théâtre est super beau. Y’a plein de beaux artistes aussi qui viennent et plein de belles choses, franchement, les deux. C’est complètement l’opposé en fait.
– Après la première fois, moi au théâtre, qui est magnifique, j’ai eu mal aux fesses. Les chaises…
Mais la deuxième fois ça allait mieux en fait.
– Peut être les gâteaux qui aident.
– J’ai peut être manger plus de gâteau pour la deuxième fois, ça doit être ça. Le château de Lafayette ou le château de Bouzols ?
– Je connais pas trop tout ça hein.
– Ouais ? Tu sais le Château de Bouzols est vers Coubon là, on le voit au loin. Le château de Lafayette à Chavaniac, je n’y suis jamais allée non plus, il s’appelle le manoir des deux Mondes aussi le château Lafayette, c’est classe.
– Ouais, c’est clair.
– Non, je ne connais pas vraiment les deux.
– Bon ben on passe. Pierre Sang Boyer ou François Gagnaire ?
– Woua, c’est différent. Mais François Gagnaire, je l’avais rencontré quand j’étais au collège, on avait été visiter ses cuisines quand il était encore au Puy, on avait échangé avec lui et…
– Il est très territoire lui.
– Ah ouais, et puis très simple et beaucoup dans le partage. Il avait pris du temps pour nous quoi, pour des gamins de douze ans, enfin je veux dire, il n’avait pas que ça à faire, et c’était chouette, et puis qu’il exporte la Haute-Loire ailleurs, ça c’est bien pour nous. Et puis, il a réussi. Pierre Sang aussi, c’est un autre style de cuisine. Mais ces deux grands bosseurs, je pense, qui ont bien mis en avant notre territoire.
– D’accord, c’est joli ce que tu dis. Le plateau du Devès ou le plateau du Mézenc ?
– Ah ben plateau du Devès, c’est chez moi.
– Et puis quand même sept cents kilomètres carrés. Alors que le plateau du Mézenc quarante-deux kilomètres carrés.
– Ah ouais.
– C’est immense hein ? Je crois que c’est le… Alors c’est le plus grand plateau volcanique en France, il me semble, le plateau du Devès.
– Ah ouais ? Ben tu m’auras appris quelque chose.
– Sept cents kilomètres carrés, y’a de quoi faire.
– Ouais mais non, j’ai pas parcouru les sept cents kilomètres carrés.
– Pour toi, quel dessert ressemble le plus à la Haute-Loire ? Ce sera ma dernière question, presque.
– Quel dessert ressemble le plus à la Haute-Loire ? C’est dur. Il y a plein de choses en Haute-Loire qu’on peut mettre dans les desserts. Tu vois, tu parlais de la verveine tout à l’heure, ou de la farine de lentilles, mais y a aussi beaucoup les fruits rouges, les perles du Velay.
– Les perles du Velay.
– Donc ça aussi. C’est les éléments principaux.
– On pourrait tous les mélanger avec un peu d’artisou.
– Ben j’étais en train de réfléchir à l’artisou. Tu vois, je suis quand même très fromage, plus salé que sucré à manger. Donc je réfléchis à un dessert avec un peu de fromage, artisou, je sais pas, mais il aurait peut-être bien un peu de de fromage. Donc, tout mélanger, pourquoi pas ? Peut-être qu’il faut savoir le doser et le faire correctement.
– T’en as des défis dis donc. T’as un dessert à inventer, tu as le concours à préparer.
– Ouais, laisse-moi passer noël, et après je vais réfléchir à tout ça.
– Ça marche. Est-ce que tu as un dicton, une expression à toi ?
– Ah, moi, je dis, moi, je dis souvent tranquille, tu vois, ça va bien se passer, tranquille. Ah, je ne sais pas combien de fois dans la journée je le dis mais… Beaucoup. Ou ben, oublie que t’as aucune chance, vas-y, fonce, oui, ça c’est sûr, ça fait bien partie de mon langage.
– Ben c’est super, on a deux dictons, deux expressions. Je te remercie Mélanie.
– Ben merci à toi, merci beaucoup.
– Je te souhaite plein de bonheur.
– Merci.
– A bientôt.
– À bientôt.
– Ciao ciao.
Temps d’écoute : 43’16 minutes
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