– Salut les Ponots !, le podcast itinérant et léger qui donne la parole aux personnes qui habitent ou gravitent autour du Puy, et aujourd’hui, je suis, avec ?
– Laurie, enchantée.
– Comment tu vas Laurie ?
– Ça va, écoute ça. Il fait beau, on se balade, on est en plein air.
– Voilà, c’est ça. On a choisi un jour férié pour se rencontrer, on s’est dit comme ça on sera tranquilles.
– Voilà.
– Où est-ce qu’on est là ?
– On est sur les rives de la loire à Brives-Charensac et…
– Puis voilà quoi.
– Et voilà.
– On profite.
– On profite exactement.
– Bon la nature a été un peu dévastée là, on voit des… par la crue.
– Voilà, exactement donc ça a changé un petit peu l’image des bords de loire, mais bon voilà, ça fait partie de la vie, et puis ça va se reconstruire petit à petit. Ça prendra le temps qu’il faut, mais bon voilà, on arrivera.
– Et du coup, les castors, parce que là-bas, je me rappelle avoir vu moi, tu vois, des arbres taillés par les castors.
– Ah ouais ?
– Ouais, t’as jamais vu ?
– Ah non j’ai pas fait attention.
– Je te ferais voir l’endroit.
– Carrément !
– Pour la prochaine fois.
– Bien sûr.
– Ok. Laurie, est-ce que tu peux te présenter. Alors peut-être que les personnes, les auditeurs, auront reconnu ta voix, mais est-ce que tu peux te présenter brièvement pour tous les auditeurs.
– Oui ben donc, je m’appelle Laurie, je suis infirmière, j’habite sur le Puy, ses alentours, à Brives-Charensac du coup, et je pratique l’athlétisme depuis pas mal d’années maintenant.
– Oui, à un bon niveau hein ?
– Ah oui, oui, oui.
– On va dire… Tu es une athlète de haut niveau du coup ou pas ?
– Je me considère pas comme ça, mais je me considère oui, comme une athlète parce que je m’entraîne quotidiennement quoi, c’est vraiment ma passion et mon sport de prédilection quoi.
– Voilà. Et on n’aura plus de nouvelles de ton sport de prédilection avec un futur podcast qui va sortir Athlètes, que tu as fait avec…
– Anne-lise.
– Anne-Lise.
– Ouais.
– Et Mathilde.
– C’est ça, voilà, donc qui devrait sortir en fin d’année, normalement.
– Voilà donc là aujourd’hui, vous avez compris, on ne parlera pas des performances de Laurie spécialement, peut-être un petit peu, mais prochainement voilà, tenez-vous à l’écoute pour le podcast, ok ?
– Voilà exactement.
– Allez, ben je te remercie d’avoir accepté l’invitation.
– Ben merci à toi.
– Et toi, tu es né ici ou pas ?
– Alors moi je suis originaire du Puy, je suis née au Puy-en-Velay, j’ai grandi ici ou enfin, aux alentours, c’est ce qu’on disait. Je travaille ici et du coup je m’entraîne ici.
– Tu travailles ici, tu fais tout ici.
– Voilà exactement.
– T »as jamais vécu ailleurs ?
– Pas longtemps pour des études, mais pas très loin, ça reste dans le Rhône-Alpes, enfin l’Auvergne-Rhône-Alpes.
– Une vraie made in Haute-Loire.
– Oui. Mais j’aime aussi découvrir d’autres lieux et d’autres, d’autres endroits.
– Bon ça va.
– Mais on revient toujours aux sources quoi, enfin…
– Beaucoup de personnes qui sont nées au Puy, à un moment donné, alors peut-être pas toi n’ont plus aimé, je parle du Puy, après peut être pas de Brives, la Haute-Loire, sont partis, mais sont quand même revenus parce qu’au bout d’un moment…
– Oui, on s’y sent bien, on s’y sent bien oui vraiment.
– Super. Est-ce que tu as une anecdote ou pas sur le Puy ou la Haute-Loire ?
– Bah une anecdote, c’est dur à dire comme ça, mais c’est vrai que j’apprécie ma région parce que ben déjà y’a une richesse, enfin, une belle ville à taille humaine avec une richesse historique, enfin, un patrimoine historique intéressant et une proximité avec la nature.
– Tout y est quoi !
– C’est ça, après un anecdote pfff… je sais pas, il y en aurait plein et en même temps, je ne saurais pas laquelle… Ben, on est sur les bords de loire et je m’entraîne souvent par ici ou ailleurs.
Et ça fait des années que je le fais et je croise toujours les mêmes personnes.
– C’est vrai ?
– Avec un, je pars, en fonction de l’horaire à laquelle je pars courir, je sais que je vais croiser telle ou telle personne à tel ou tel endroit.
– Qui promène son chien, son enfant…
– Exactement et ça fait des années que je les vois. Ni eux ni moi savons comment on s’appelle et on se connaît sans se connaître. On échange voilà, d’une fraction de seconde voilà des petites… Mais sans se connaître, et je trouve ça sympa, parce que…
– Ça fait du bien.
– Ouais exactement.
– C’est comme si on avait une petite routine et puis quand on voit plus les personne après on s’inquiète limite hein ?
– Oui et après j’ai un peu mes, alors je devrais pas, mes préférés. Et c’est marrant, et c’est vrai que des fois on s’aperçoit au loin, on se fait juste un petit signe de la main, et c’est rigolo quoi ouais.
– Ah c’est génial. Merci beaucoup, alors je vais te demander de faire le jingle.
– Hum.
– Tu veux qu’on fasse une petite pause ?
– Non, non, on marche, on peut faire… Allez, c’est parti !
Musique jingle
– Woooh, merci.
– Il est pas mal.
– Alors on va passer au confessionnal, je vais te poser des petites questions.
– Oui.
– Et tu vas choisir, ben enfin, je te pose, je te fais deux propositions, tu choisis celle que tu préfères ou les deux ou pas du tout.
– Ok, très bien.
– Allez, c’est parti. Vin blanc ou vin rouge ?
– Euh rosé !
(rires)
Non, je ne suis pas très alcool, mais je dirais un peu les deux.
– Ça dépend ce que tu manges.
– Ouais, et puis ça dépend aussi…
– Les périodes.
– Voilà exactement les périodes ouais.
– L’hiver c’est plus le rouge…
– Voilà, pas trop corsé et puis les blancs moelleux, voilà, de filles on va dire, mais je ne bois pas énormément.
– Ah non, faut s’entraîner après.
– Voilà c’est ça, mais après il faut décompresser aussi donc…
– Une petite bière ?
– Ah non j’aime pas la bière. Le vin plutôt oui mais pas la bière.
– Mince, j’avais une question sur la bière, zut ! C’est pas grave. Crabe ou flamant rose ?
– Crabe.
– Marseille ou Sète ?
– Aaaah les deux.
– Ben oui.
– Les deux, avec peut-être une petite préférence pour Sète parce que… C’est marrant, mais Sète c’est une ville qui me fait penser au Puy.
– c’est vrai ?
– Alors avec…
– Toute petite hein ?
– Avec la mer, ouais, c’est une presqu’île en fait, elle est reliée uniquement par des ponts. Et de l’eau qui passe, et ça, c’est comme à Brives quoi. Moi, je trouve ça super apaisant et c’est une ville où tout le monde se connaît. C’est à taille humaine, comme le Puy en fait.
– Tu y vas souvent ?
– J’y vais souvent ouais, j’y allais souvent, un petit peu moi ns là, depuis que j’ai mon fils mais j’aime beaucoup, j’aime beaucoup, vraiment.
– Tu manges de la tielle là-bas ?
– Ah oui. Carrément.
– Oui et c’est là où est enterré Georges Brassens je crois hein ?
– C’est ça, voilà, ouais.
– Du côté droit alors si on est face à la mer, du côté droit, on dirait qu’elle est divisée en deux cette ville, enfin, des souvenirs que j’ai.
– Voilà. Il y a le théâtre de la mer, qui est magnifique, et puis il y a le cimetière marin au-dessus où je crois qu’il est là, il me semble.
– On va pas trop en parler, parce que les gens vont déménager pour aller à Sète. On va garder les ponots.
– Oui, exactement. Mais Marseille j’en viens, j’y ‘étais le week-end dernier, et justement pour une compétition, et…
– Oui, c’était Marseille Cassis.
– Ouais c’est ça, c’est ça.
– Ça s’est bien passé ?
– Très bien, très très bien. Hey, c’est vrai que Marseille, c’est une belle ville aussi.
– Ouais j’y ai vécu quatre ans . J’adore cette ville. On pleure quand on la quitte pourtant on a envie de le quitter quand on y est…
– Oui, voilà.
– C’est très ambivalent, mais c’est une chouette ville. Danser ou chanter ?
– Oula, euh, danser.
– Tu me fais un petit pas de danse là.
– Tout de suite là ? Ah non, je préfère faire deux ou trois petites foulées si tu veux.
– Faut avoir bu un p’tit rosé avant ?
– Exactement.
– Pause café ou pause apéro ?
– Alors pause apéro, je ne bois pas de café et pourtant j’essaie parfois au travail de faire un peu comme mes collègues. Ça me donne envie de partager ça avec eux et à chaque fois, ils se moquent de moi parce que je grimace dès que je bois une goulée. Voilà, c’est pas, ce n’est pas ma tasse de thé on va dire.
– Ok, alors des chanteurs. Lewis Capaldi ou Ed Sheeran.
– Ah, Ed Sheeran.
– C’est vrai ?
– Ouais, j’aime bien.
– Tu peux me chanter Shape of you ?
– Ah non, je peux, je connais les paroles, je l’écoute, j’ai la versant instru que j’adore, mais chanter, non, non, j’ai pas le courage pour…
– I’m in love with your body… Un truc comme ça quoi.
– Exactement.
– Alors, si tu étais, je te demande de choisir entre deux petites choses, je ne sais pas si tu vas en choisir une. Cotons-tiges ou cure-dents. Qu’est-ce que tu serais ? Et ouais…
– Allez cure-dent pour son côté, multifonction aussi. Mais coton-tige ça sert également.
– T’as choisi moi j’aurais pris ni l’un ni l’autre.
– Ah ben, il faut jouer le jeu.
– Bon. OM ou PSG ?
– Ah OM.
– Tu es allée les voir ou pas ?
– Plusieurs fois. Alors bon, aujourd’hui j’ai moins le temps de m’intéresser au foot, etc. Mais c’est une équipe, pas l’équipe en elle-même, mais les supporters marseillais c’est quelque chose.
– Tu vas dans le virage ou pas ? Moi j’étais dans le virage sud.
– Alors Jean Bouin à côté un petit peu proche, ouais, ouais, c’est… Ah, c’est ambiancé.
– Ah ben si tu vas dans le virage, le problème c’est que tu regardes pas le match.
– Ah non.
– Tu regardes les supporters.
– Non, c’est vrai, exactement.
– Citron vert ou noix de coco ?
– Ah les deux, les deux ouais, je suis très agrume et noix de coco, ça me rappelle les Antilles, tout ça.
– La Guadeloupe.
– Ouais voilà, exactement.
– C’est une destination que tu aimes bien.
– J’aime bien. Mon coach… Ben j’ai découvert grâce à lui, parce qu’avec sa femme, ils ont vécu là-bas plusieurs années. Eh ben, j’allais faire des stages, c’est des vacances hein, mais faire des stages d’athlétisme, parce qu’avec mon coach, c’est jamais de tout repos.
– Ah bon d’accord.
– Voilà, donc j’allais faire des stages avant tout là-bas, parfois plusieurs fois par an, des fois, je partirai vraiment à l’improviste. Je l’appelais, est-ce que je peux venir. Il y a un avion demain ou après-demain. Donc voilà donc c’est vrai, la Guadeloupe c’est une île que j’affectionne beaucoup.
– D’accord. Samuel Umtiti ou Tony Parker ?
– Ah ! Ah ah ah, Tony Parker.
– Pourquoi il est beau gosse c’est ça ?
– Entre autres, entre autres, et puis même, pour ce qu’il fait. Il est pas très loin, c’est un lyonnais aussi. Donc voilà, on va dire que c’est un athlète local.
– Voilà, c’est ça. Allez avec nous. Je vais l’interviewer d’ailleurs prochainement.
– C’est vrai ?
– Non.
– Ça aurait été sympa.
– La tête ou les jambes ?
– Ah bas les jambes.
– Les jambes.
– Les jambes. Mais la tête aussi quand même aussi parce qu’il ne faut pas perdre la tête.
– Ben tu sais, j’aime bien le dicton, ça me convient très bien quand on n’a pas de tête, on a des jambes. Ça m’arrive souvent d’oublier des choses donc voilà. Alors j’ai un petit dicton que je t’ai piqué un peu : Aime la goutte d’eau qui fait déborder le vase, c’est grâce à elle que commence le changement.
– Oui.
– Est-ce que dans ta vie il y a eu une goutte d’eau ?
– Ah ben y’en a toujours, il y a toujours des événements qui font que, qui nous font changer de cap et…
– Tu en as pas un en particulier pour toi ?
– Non, pas spécialement mais c’est des fois des opportunités aussi qui se présentent. Il faut savoir saisir ces moments-là et pas attendre que les choses arrivent, enfin… Et des fois, on n’aurait pas…
– Faut le prendre au positif quand tu as quelque chose qui paraît un peu négatif, au contraire, ça te permet de rebondir et peut être de…
– Voilà, exactement, et puis des fois, on ne fait pas les choses, on a peur de se lancer. Et il y a un événement qui arrive ou… Et en fait, on le fait…
– Spontanément.
– Pas par force, entre guillemets, des choses, mais… Et c’est pas plus mal, parce que, voilà, on a peur de le faire si on réfléchit trop.
– C’est ça, alors je crois que les castors, c’était…
– Ah, c’est par ici ?
– Mais la nature a tellement changé.
– Et ouais.
– C’était un peu avant quand même là-bas.
– C’est vrai que quand on regarde, ça a plus rien à voir et c’est triste quand même. Mais voilà, après, ça fait partie de la vie. Comme on disait tout à l’heure.
– On fait demi-tour ou on continue ?
– On pourra pas passer parce qu’il n’y a plus de passerelle. Donc, je pense qu’on est obligé de faire demi-tour.
– Et hop, toc, on change. Alors une dernière question.
– Oui.
– Est-ce que tu peux me dire quelle est l’importance des supporters au bord de la route quand tu cours, est-ce qu’ils sont importants ?
– Ah oui, complètement, mais complètement. Sur course, on essaie de donner le meilleur de nos capacités. On est à fond dans l’effort. Et c’est quand même dur, même si on aime ça. Moi, j’aime ce que je fais, mais c’est quand même compliqué, c’est dur, physiquement et mentalement, et de voir que des gens qu’on connaît pas forcément d’ailleurs, sont là, nous encouragent, se sont déplacés, sont venus parce que parfois les courses c’est l’hiver, les cross c’est l’hiver, il fait froid.
Et ils sont là et ça, ça fait chaud au cœur et là on se…
– Ça te rebooste ?
– Ah ouais, on se sent porté mais ça se fait vraiment, vraiment tout seul et ça paraît moins dur enfin voilà.
– Et il y en a qui font des checks pendant que tu cours ?
– Oui, les enfants ils adorent, les enfants ils adorent. Alors, dès qu’on peut, des fois c’est pas toujours possible, on leur tape dans la main, et alors ils sont heureux, c’est marrant.
– Bon, alors maintenant, je vais te poser des questions, plus sur le Puy, centre-ville peut-être.
– Ouais ok.
– Est-ce que tu aurais un commerçant à nous recommander ou pas ? Où que tu aimes bien aller toi…
– Oui, après le Puy même ou…
– Le Puy même ouais, j’ai pas encore débordé, parce que tu avais sur… On peut déborder aujourd’hui vas-y.
– Non peu importe, mais c’est vrai comme on était sur Brives. Que ce soit Brives ou le Puy, les marchés, les marchés et les stands du marché.
– Tu fais le marché au Puy ?
– J’aime bien ouais, j’aime bien, je le trouve beau. Il y a toujours beaucoup de monde, que ce soit l’été comme hiver. C’est un lieu vraiment qui rassemble les gens. Les gens se retrouvent. Ils font leurs petites courses, ils vont boire un petit coup ou discuter entre amis. Enfin, c’est des opportunités. Et des fois, on croise quelqu’un, on s’arrête, on boit un petit verre, à Brives aussi. Alors, il est en semaine, ça m’est plus difficile…
– C’est le jeudi non ?
– Le vendredi.
– Le vendredi, d’accord.
– Le vendredi matin ça m’est plus difficile maintenant d’y aller, alors j’envoie mon conjoint.
– Ben oui hein.
– Il y va déjà de lui-même donc y’a pas de soucis.
Mais voilà, j’aime bien, autant le marché de Brives que le marché du Puy. Puis, sur Brives, il y a les deux bar tabac presse, qui ont des jolies terrasses, vue sur loire, qui sont super apaisants je trouve., enfin, moi j’aime bien. Voilà.
– Donc chaque marché a son charme.
– Ouais.
– Est-ce qu’il y a un stand où tu vas alors, si possible, sur le Puy ou après si tu veux, sur Brives.
– Eh ben oui, alors je te dirai pas comment s’appelle le producteur, mais un monsieur, qui est tout au début du marché de Brives, qui vend des légumes, qui est aussi au marché du Puy, il se situe en face des halles, sur la place du marché couvert.
– D’accord.
– Et voilà, je ne sais pas son nom.
– Peut être GAEC d’Artias, Il a les cheveux longs ou pas ?
– Non, pas du tout, non, non, non, il a les cheveux courts.
– Il va falloir que je mène mon enquête.
– Je ne sais pas si il est pas sur Blavozy ou quelque chose comme ça. Enfin, bon, voilà.
– Bon alors le monsieur qui vend des légumes.
– Qui vend des betteraves surtout, des betteraves sous vide, des betteraves cuites, sous vide, très bonnes. Voilà et plein légumes de saison.
– Ouais, génial. Est-ce que tu as un restaurant, bar sur le Puy ?
– Euh oui, restaurant que j’aime, que j’affectionne beaucoup, c’est Apollonel le restaurant grec. Je crois que c’est la rue Raphaël non ?
– Oui, c’est ça.
– Ouais, rue Raphaël, j’aime bien. En plus, c’est un petit clin d’œil pour la profession, c’est une ancienne soignante.
– C’est vrai ?
– Ouais, ouais ouais.
– Elle est super gentille, ils sont adorables.
– Exactement ouais, le mari est en cuisine et sa dame sert et elle connaît ses spécialités vraiment, elle les fait découvrir à chaque fois, alors que que j’y vais plusieurs fois.
– Oui, elle nous conseille bien.
– Moi, je recommande beaucoup ce restaurant, si on aime forcément la cuisine grecque.
– Ah mais c’est très bon.
– Ah ouais.
– J’aime bien, parce que c’est, tout est à partager en fait dans leur cuisine.
– Oui.
– Il n’y a pas un plat pour chacun.
– Non, c’est convivial.
– C’est à partager. Et puis là, vous arrivez à deux, vous êtes super bien accueilli.
– Oui, oui, après, je conseille de réserver quand même. Hein, parce que c’est pas…
– Oui, c’est mieux.
– C’est pas toujours dit qu’il y ait de la place.
– Ouais, moi, j’avais réserver longtemps à l’avance quand j’y suis allée. J’avais prévu le coup.
– Oui, c’est préférable. Ouais ouais.
– Est-ce que tu connaîtrais un artiste de Haute-Loire dont tu voudrais nous parler ?
– Oui, c’est un photographe qui s’appelle Jordan Fontanille.
– Ouiii.
– Sur les réseaux, c’est Jordan Photographie. C’est un collègue de travail à la base,
– D’accord.
– On travaille ensemble depuis quelques années. C’est aussi un ami. Il est pompier à côté du travail.
Et il fait de la photo, il fait des événements, le roi d’oiseaux des choses comme ça. Il fait également…
– Je crois que c’est mon…
– Ah c’est ton téléphone.
– J’ai mis de la musique t’as vu ?
– Je me suis dit on est suivi.
– Je vais l’arrêter, je l’avais mis en silencieux. Je dois avoir une alarme ou un truc comme ça tu vois.
– C’est pas grave. Et il fait aussi des portraits, et moi, ce que j’adore, c’est ses photos de nature et des monuments, enfin la forteresse de Polignac, avec la brume autour, enfin il a des supers clichés. Il faut aller voir.
– Je t’écoutes toujours.
– Je vois.
– J’ai perdu, j’ai perdu le portable.
– Est-ce que tu veux que je t’aide et que je te tienne quelque chose ?
– Non regarde, c’est bon, on va l’arrêter. Hop voilà, je l’avais mis en silencieux. Mais je ne prévois pas voilà, des alarmes.
– Donc Jordan Photographie à aller voir ouais.
– Je l’ai déjà rencontré, oui, certainement, à l’atelier du huit au Puy-en-Velay.
– Oui c’est possible.
– Il a du exposer là.
– Il fait des expos de temps en temps.
– Il est très gentil.
– Oui.
– Hein ? Discret et très gentil.
– Discret quand on ne le connaît pas.
– Ah d’ accord ok. Bon, Jordan va falloir qu’on parle. Super. Est-ce qu’il y a un autre commerçant, artisan, artiste… Non, on a fait le tour ?
– Oui, après au Puy, il y en a plusieurs hein donc…
– Ben je vais te demander de parler d’une association.
– Eh ben, je pourrais parler du DAHLIR. C’est une association de réinsertion par le loisir pour des personnes en situation de handicap, de problématique de santé ou d’insertion tout simplement. Et en fait, ils font le lien avec les associations locales pour pour insérer les personnes par le sport, enfin, les loisirs en tout genre. Et puis aussi ils ont, ils proposent un atelier passerelle, je crois qu’il s’appelle, avec leurs propres éducateurs sportifs pour du sport adapté.
– D’accord.
– Et ben je trouve que ça fait du lien avec ma pratique sportive, avec mon travail, enfin voilà.
– Tu travailles avec eux de temps en temps ?
– J’oriente les personnes. Je leur dis que l’association existe et je leur explique, mais on ne travaille pas directement non, non non.
– Ok, de toute façon, je mettrai les coordonnées un petit peu pour tous tes coups de cœur.
– Ouais, oui.
– Est-ce que tu as un autre coup de cœur dont tu voudrais parler ?
– Euh… Après voilà un petit clin d’œil à mon club d’athlétisme.
– Ben oui voilà.
(rires)
– Velay athlétisme. Son président, Serge Dubois, et ses licenciés.
– C’est celui qui t’emmène… Non, non, c’est pas son président, c’est ton entraîneur qui t’emmène en Guadeloupe, c’est ça ?
– Ah oui, oui, qui y vivait, ouais c’est ça, c’est mon entraîneur, non le président, on fait aussi des choses ensemble, on fait des courses et des événements mais pas en Guadeloupe pourtant des fois, on va loin ouais. Voilà.
– Il y a combien de licenciés, vous êtes pas mal je crois hein ?
– Je voudrais pas dire de bêtises, mais passé un temps, on avait atteint les trois cents licenciés, avec tous les, toutes les sections qu’on propose. Voilà, ouais.
– Il y a une école aussi.
– Ouais, y’a l’école d’athlé, il y avait en fait ça… Ça peut toucher tout le monde du débutant au plus confirmé, aux enfants, enfin vraiment ceux qui veulent juste se remettre en forme, etc. Tout le monde peut…
– Oui, il n’y a pas d’âge pour commencer ?
– Ah non, pas du tout.
– Si j’ai quatre vingt ans, je peux venir te voir ?
– Exactement, me voir oui. Me voir oui, mais à Velay Athlétisme, les portes sont ouvertes ouais.
– De… A partir de quel âge?
– Alors je vais dire sûrement une bêtise donc à vérifier, mais ça commence tout petit là, dès les poussins, benjamins, je ne sais plus quel âge on a dans ces catégories là.
– On verra.
– Voilà, il faut marcher en tout cas.
(rires)
– C’est mieux.
– C’est mieux ouais. Non, mais c’est assez ludique pour les enfants. On a Momo l’entraîneur des jeunes et des un petit peu moins jeunes aussi qui s’investit beaucoup et c’est beaucoup par le jeu par… Ça donne envie aux enfants. C’est pas courir…
– Pas à cet âge, ils ont pas l’attention pour.
– Non, voilà exactement. Faut pas que ça fasse peur, si les gens veulent venir découvrir.
– D’accord. Merci beaucoup.
– Ben merci à toi.
– Alors je vais te demander si un événement que tu trouves remarquable au Puy, ou qui existe ailleurs et que tu aimerais voir enfin, au Puy ou en Haute-Loire.
– Ouais, bon, il y en a plusieurs. Actuellement il y à la fête foraine, la vogue, comme on dit au Puy.
– Ça amène du monde.
– La vogue et ses croustillons hein parce que…
– Ah voilà, attends, redis parce qu’alors moi, chaque fois, quand on m’a dit le nom, je me trompais à chaque fois. Je sais plus comment je l’appelais, mais tu sais, croustillant ?
– Des croustillons.
– Croustillons, croustillons.
– Oui, oui, oui, des croustillons.
-Je sais plus comment j’appelais, mais je donnais un nom… Oui, il faut faire la queue.
– Ah, ouais, ah oui, oui, oui, ça, c’est sûr, c’est à découvrir quand on vient au Puy à cette période, il faut s’y arrêter, il faut prendre le temps de faire la queue et…
– On voit la pâte là, comment il la fait.
– Enfin, moi je suis très gourmande donc, je peux, mais c’est vrai que il y en a peut-être qui aime pas, mais je connais peu de personnes au Puy qui me disent ne pas aimer les croustillons.
– Ça faisait longtemps qu’on m’en avait pas parlé, merci. J’avais oublié.
– Ben c’est en ce moment, donc autant en parler. Après le Roi de l’Oiseau…
– Le podcast sera posté après, diffusé après la… mais ce sera pour la prochaine vogue.
– Voilà exactement, les gens seront informés. Non ben le Roi de l’Oiseau en septembre qui ramène beaucoup de monde et c’est vrai quand on parle du Puy souvent, on fait référence à ça.
– Oui, c’est international quand même.
– Oui, complètement, complètement, et puis on ne peut pas aussi ne pas parler des quinze kms du Puy.
– Ben voilà. Ce serait bizarre que tu ne m’en parles pas.
– Exactement voilà, on a la chance d’avoir une course internationale chez nous, à domicile, et avec un joli plateau d’athlètes. Donc non, il faut… C’est une fierté.
– Tu peux donner les dates à peu près. A quelle période ?
– Alors, j’aurais dit le premier mai, mais là depuis l’an dernier, c’est le… Je crois que c’est le premier week-end de mai. Je ne sais pas quand est-ce que ça va tomber là cette année, mais c’est plus le jour férié, c’est le week-end maintenant.
– Tu fais le trail de Saint-Jacques aussi, ou pas ?
– Je l’ai eu fait. Je l’ai eu fait, cette année je ne l’ai pas coché dans mon calendrier parce qu’il y a d’autres objectifs et on ne peut pas…
– Pas tout faire non plus.
– On ne peut pas tout faire. Et puis, certains ne vont pas avec d’autres sur la préparation. Donc, euh, il est pas coché pour le moment le trail du saint-jacques, mais je recommande hein. Je l’ai fait, alors j’ai pas fait les…
-T’avais fait les vingt je crois.
– Oui, voilà, c’était à peu près cette distance là, ça avait changé, je crois, c’était dix sept kms. Après c’était passé à d’autres… Enfin… Et c’est magnifique, enfin, on en prend plein la vue.
C’est génial quand on arrive sur les hauteurs du Puy là qu’on domine, ah non, c’est vraiment super beau. Voilà, je n’en dis pas plus parce qu’il faut le découvrir.
– Merci, je vais te demander de refaire le jingle.
– Bien sûr.
Musique jingle
– Ouais. Olé ! Jingle à Laurie.
– Voilà.
– Des petites questions sur la Haute-Loire ?
– Allez !
– T’es calé en Haute-Loire ?
– On va voir.
– Comme toutes personnes qui habitent en Haute-Loire.
– Oui.
– Brioude ou Yssingeaux ?
– Ah arfff. Yssingeaux ahhh, Yssingeaux. Brioude pour le climat, mais Yssingeaux pour aussi le paysage.
– D’accord, ça marche. La bûchettes d’Yssingeaux ou l’artisou ?
– L’artisou.
– J’ai remarqué que les personnes d’ici, aiment bien l’artisou quand même, plus que le bleu…
– Oui, et puis ce qui se passe est intriguant. Quand j’étais petite de savoir qu’il y avait des petites bêtes sur le… Alors il fallait pas m’en parler, il fallait pas goûter, etc. Et après, voilà, on change.
– Ça fait des protéines.
– Exactement. Faut le voir comme ça.
– Courir le long de la borne ou de la voie verte.
– Oh ben La Borne. Mais la voie verte est très agréable aussi. Mais la Borne, c’est mon quotidien.
Et je ne m’en lasse pas. Bizarrement, ça fait des années que je fais ça. Je me dis ça va être lassant au bout d’un moment et non, non, pas du tout.
– Bah oui, tu rencontres tellement de monde en plus.
– Oui, c’est ça.
– Avec ses préférés. Ah, la question qui tues.
– Oui.
– Vellavia ou Motueka ? du coup, comme tu vois, pas de bière.
– Ben Vellavia quand même. Mais bon voilà, c’est…
– Après Motueka ils sont à Brives.
– Oui, oui, oui, juste de l’autre côté enfin là…
– J’ai jamais trouvé l’entrée l’autre fois.
– Route… Je t’expliquerai.
– Oui vers Aldi, en face là ?
– Voilà c’est ça, route de Coubon là-bas. Si il faut… Si on y prête attention, on voit, y’a un panneau.
– Ouais y’a le panneau mais j’ai pas trouvé l’entrée.
– Je n’ai connu, je n’ai, pardon, goûté ni l’une ni l’autre.
– C’est pour l’histoire on va dire.
– Exactement.
– Festival Loir’en zik ou festival Nuits de Saint-Jacques ?
– Ahhh euh Nuits de Saint-Jacques, parce que, il y a quand même… Enfin…Les deux sont sympas, mais Nuits de Saint-Jacques.
– Nuits de Saint Jacques.
– Ouais.
– Toitures de lauzes des Estables ou toitures de chaume de Bigorre ?
– La lauzes des Estables.
– Ouais. T’aimes bien les Estables ?
– Oui.
– Tu sais que je ne suis jamais allée aux Estables ?
– Ah mais il faut !
(rires)
Alors là oui, c’est là qu’on aurait du se donner rendez-vous alors.
– Je mets un point d’honneur à ne pas aller aux Estables.
– En ce moment, il fait super beau, il faut y aller.
– Je vais finir par me faire lyncher, tu vois.
– Ah oui.
– Les gorges de la Loire ou les gorges de l’Allier ?
– Ah les gorges de l’Allier. C’est chouette.
– Enormément de gens votent pour les gorges de l’Allier.
– Oui, oui, oui.
– Ok. Mines de la Rhodes à Aly, tu as des moulins à vent là-bas aussi, ou les grottes du Couteaux à Lantriac ?
– Ah oui, ben je vais dire les grottes du Couteaux, parce qu’on en a parlé il y a pas très longtemps avec mon conjoint, en vélo, on y est passé pas très loin. Je lui ai dit tiens, par ici, faudrait qu’on y aille avec les enfants, donc ouais…
– Ben moi, j’y suis allée, figure toi, c’est super sympa.
– J’y suis allée il y a longtemps, alors il faudrait… Y’a un petit sentier.
– Oui, c’est tout petit, c’est bien quand t’as des enfants petits.
– Exactement ouais non non.
– Même les adultes s’y amusent, on a essayé de faire du light painting là-bas, tu vois avec la lumière et tout. Magnifique. Alors une petite question est-ce qu’il y a une course en Haute-Loire que tu aimerais faire, que tu n’as jamais fait, si ça existe ou pas, ou que tu aimerais remporter, si jamais tu les as toutes faites ?
– Non, je ne les ai pas toute faite justement. En fait, il y en a… Toutes les courses ont leur charme et ce que j’affectionne, surtout chez nous, c’est que c’est beaucoup de courses nature, ce que je n’ai pas trop l’habitude de faire puisque moi je suis plutôt une coureuse sur route et cross.
Et ça fait du bien, c’est ressourçant. Et surtout, on découvre des paysages. Enfin, on a une beauté de chez nous, les paysages sont magnifiques, donc donc, ouais, je dirais, peut-être les Estables que je n’ai jamais faite.
– Au mois d’Août.
– Oui, le week-end du quinze août en général, enfin le quinze août carrément. Ouais, j’ai jamais pu la faire, donc pourquoi pas ?
– Ouais ok. Elle va faire les Estables.
(rires)
Laurie, je vais pas t’embêter plus longtemps. Je vais juste te demander si tu as un dicton à toi ou emprunté ou une expression que tu dis souvent.
– Une expression que je dis souvent, je ne sais pas. Un dicton… Oui, qu’est ce que on pourrait dire…
Alors je sais plus si c’est exactement ça ou pas mais c’est…
Le succès, enfin, est fait de petits efforts, et je trouve que ça résume un petit peu ma pratique. C’est vrai que c’est des petits efforts qui font qu’on arrive à un résultat et que, comme on peut dire, on a rien sans rien. Donc on peut terminer là-dessus ouais.
– Et ben merci Laurie. Je te remercie d’avoir accepté…
– Merci à toi.
– De nous rencontrer.
– Bah oui, ça a été agréable.
– Je te dis à très bientôt.
– Très bien, à bientôt.
– A bientôt !
Temps d’écoute : 28’52 minutes
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Coups de coeur de notre invité
- stand de marché :
Le moulin fleuri
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