– Salut les Ponots !, le podcast itinérant et léger qui donne la parole aux personnes qui habitent ou gravitent autour du Puy. Aujourd’hui, je suis en excellente compagnie parce que je suis avec Mélissa. Bonjour Mélissa.
– Salut.
– Ça va bien ?
– Ça va bien.
– Ouais ? Est-ce que tu peux te présenter un petit peu aux personnes qui vont écouté le podcast ? – Alors, je suis Mélissa Dietlin, je suis formatrice, chargée de communication, et j’ai aussi une autre casquette, qui est animatrice au GEM Chat Typique.
– Et tu es maman.
– Et je suis maman.
– Qui prend, ça prend pas mal de temps aussi.
– Ouais un petit peu ouais.
– Tu es très dynamique.
– Oui, faut que ça y aille, sinon je ne fais rien.
– Je crois que t’as de l’humour aussi.
– Ouais, ça va.
– Tu peux te lâcher à Salut les Ponots ! Y’a pas de souci, d’accord?
– Ok.
– Bon, pas être trop vache quand même mais…
– Ouais, on va être gentil.
– Ouais, ça marche. Je vais te demander quelle est ta relation au Puy, tu es née ici ou pas ?
– Alors je suis née, oui, au Puy. Ma relation au départ été très conflictuelle avec le Puy. Je suis née en campagne et je trouvais que c’était l’horreur d’habiter dans un trou paumé où il n’y avait rien, y’avait pas d’accès, y’avait pas de transports, y’avait pas de commerces. Et donc tout ce que je voulais depuis mes quinze ans, c’était partir, partir dans une grande ville, ce que j’ai fait dès que j’ai eu mon bac, à dix-sept ans, je suis partie, partie. Et j’ai fait pas mal de grandes villes et finalement…
– T’es revenue.
(rires)
– Je me suis fait mentir moi-même.
– C’est le fait de devenir maman aussi.
– Ouais, c’est le fait de devenir maman, il y avait le covid, il y avait les prix des loyers, des achats en grande ville, en campagne, en grande ville, c’est hors de prix, donc… Et puis là, j’avais besoin que mon petit soit plus proche de son grand-père. Voilà.
– Très bon choix parce qu’on est content de t’avoir avec nous aujourd’hui.
– Ouais ouais, puis finalement on y revient.
– Ouais c’est ça. On y revient. Beaucoup de gens disent ça. Tu vois, quand ils passent l’enfance ici, ils s’en vont et puis après, ils finissent par revenir quand même. Un peu le même parcours.
Je voulais te demander aussi, si tu avais une anecdote par rapport au Puy ou la Haute-Loire.
– Oui, bah, justement, en parlant de ça, quand je suis revenue de Grenoble, qu’on venait d’arriver, on venait d’emménager ici au Puy, la factrice est passée. Elle n’a pas trouvé notre boîte aux lettres. Elle nous a laissé un message vocal. Et on a été étonné parce que nous à Grenoble, même le facteur ne dit pas bonjour. Donc ça nous a fait une conversation avec mon mari pendant une semaine. On a parlé de cette factrice qui était très gentille, qui nous avait laissé un message et qui nous disait bonjour a chaque fois qu’on la croisait. Du coup…
– Maintenant, elle boit le café tous les matins.
– Pas tant mais franchement, l’humain en fait, il est revenu dans notre quotidien ce qu’on n’avait pas avant, et ça nous a choqués pendant un moment.
– Mais du coup, ça t’a réconforté dans l’idée d’avoir fait ce choix là.
– Ben oui, c’était une bonne surprise, ouais c’est sûr, ben oui.
– Alors, on va tout de suite commencer par faire le jingle d’accord ? Bon, je te donne la petite boite mystérieuse.
– J’ai hâte de voir ce que c’est.
– Faut pas dire ce que c’est.
– J’adore.
– Que tu dois connaître un peu.
– Ahhh !
– Et voilà !
Musique jingle
– Salut les Ponots !
Nickel, ça change. Tu peux la garder vers toi tu le refera tout à l’heure. On la pose sur le côté, parce qu’après on joue avec. Le confessionnal Madame.
– Aïe aïe aïe.
– Attention. Je te pose des questions tu choisis. Ok ? Tu peux développer ou pas.
– Ok.
– Ok, fuchsia ou turquoise ?
– Ah ! Fuchsia, c’est violet pour toi ? Ou c’est plus rose.
– Ouais, c’est rose non ?
– Alors plutôt turquoise.
– Plutôt turquoise. Ok, si c’était violet, t’aurais pris violet ?
– Oui. J’aurais pris violet.
– Chamallow ou banane ? Tu sais les bonbons bananes là.
– Chamallow.
– T’as essayé de parler avec un chamallow dans la bouche ?
– Ouais, je parle souvent en mangeant, je suis pas très polie là-dessus.
– Paris ou Marseille ?
– Ah, j’ai envie de dire non, ni l’autre.
(rires)
– Dit Mélissa, qui aimait bien les grandes villes avant.
– Oui, mais là, du coup, je dirais Paris pour la culture, l’accès à la culture, qui est peut-être un peu plus développé. Et alors, franchement…
– Je suis pas sûre, j’ai habité Marseille et Paris, et Marseille, franchement, il y a beaucoup d’associations, beaucoup de…
– J’y suis allée aussi, mais je ne connais pas donc du coup…
– Bon, Paris. On va dire Paris. Comme ça, voilà, ça vexera les marseillais mais pas les parisiens, c’est pas grave. Je suis vexée là, je vais bouder.
(rires)
Alors dire mille fois je t’aime à une personne, ou dire une fois je t’aime à mille personnes ?
– Ah, dire mille fois je t’aime à une personne.
– Ouais, c’est déjà pas mal. Déjà, il faut trouver mille personnes qu’on aime…
– Mouais ça… C’est pas facile.
– C’est pas facile. Le roi ou la reine ?
– La reine.
– C’est vrai ?
– Ben ouais la reine.
– T’as entendu ma question. Le roi ou…
– Ah… Parce que mon fils s’appelle Leroy, ça ressemble à le roi ouais… Bon, non, quand même la reine, parce que Girl Power.
– Ok. Girl Power. Fablab ou Repair Café ?
– Ah ! Ben ça c’est litigieux. Parce qu’on produit ou est-ce qu’on répare ? On produit artisanalement.
Fablab, pour être honnête avec moi-même. Parce que je répare pas beaucoup.
– Et puis tu es peut-être plus dans l’invention, la création.
– Oui, l’innovation.
– Ça marche. Alors, entre deux séries, dix pour cent ou Parks and Recreation.
– Haha, tu me connais bien, je ne sais pas où tu l’as trouvé, celle là. Bien sûr, Parks and Recreation, c’est ma série préférée.
– C’est ta série préférée de forever forever ?
– Oui, j’avais une entreprise qui… Le nom est tiré de la série, carrément. Donc oui.
– Ok. Accompagner ou sensibiliser ?
– Sensibiliser.
– Alors Motörhead Ace of Spades mon ou Rammstein Du Hast ?
– Avec récemment ce qui s’est passé pour Rammstein, je dirais Motörhead.
– Ouais, ok. Je ne demande pas de développer ?
– Non. Les gens comprendront.
– J’aurais bien aimé voir Rammstein quand même.
– Oui, oui, j’ai encore un peu de respect pour eux mais…
– J’avais… Moi, j’écoutais pas du tout de métal et un jour, on m’a parlé de Rammstein qui devait passer à Lyon. C’était après je crois le confinement et c’est vrai que j’avais vu une vidéo et j’étais restée scotchée, alors que j’écoute pas du tout de métal. Toi, c’est une musique que tu écoutes ?
– Ouais, c’est encore un peu tradi pour moi les deux. Je suis plus dans des trucs un peu… Pas du tout commerciaux, que personne ne connait, mais j’écoute de temps en temps.
– Tu as un petit groupe à nous conseiller alors ?
– Euh… Un petit groupe, ola, c’est compliqué, Train Fantôme qui sont français.
– D’accord.
– Et ils sont engagés politiquement, c’est punk, c’est rap et métal en même temps.
– D’accord, comme ça, ça contente beaucoup de gens. J’aime bien le nom. Tu dis plutôt bonne nuit ou douce nuit ?
– Bonne nuit.
– Ouais.
– Douce nuit c’est un peu…
– Prout prout ?
– Ouais, maniéré. Tu me connais, je suis un peu familière.
– Tatouage ou piercing ?
– Euh tatouage.
– Tu as des tatouages?
– Oui, j’ai des tatouages que mon mari m’a fait, que je me suis fait parce que j’étais dans le tatouage avant.
– D’accord.
– Et un que j’ai fait très jeune aussi qui est très moche, j’ai plein de bousilles aussi en fait, qui ne sont pas forcément esthétiques, mais qui ont été des parcours de vie, des moments où j’avais besoin d’encrer.
– C’est tes petites bousilles à toi.
– Ouais. Je ne suis pas contre les bousilles, j’aime bien. Je trouve que tout ne doit pas être parfait quoi.
– T’étais tatoueuse toi ?
– J’étais tatoueuse à mon compte très peu de temps. Je me suis très vite fait éliminer. Je me suis très vite fait éliminer du, du, du, du… Pardon. Je me suis très vite fait éliminer du réseau de tatouage, à l’époque où j’étais. C’était très machiste, très peu débutante qui fait des bousilles, on veut pas de toi. Tu vas salir le milieu du tatouage alors que ben, j’apprenais, j’avais besoin… Et puis j’étais dans un milieu punk et marginal, donc… C’était le côté classe et bien fait qui me rejetait. Je trouvais ça injuste, parce que c’est de l’art aussi, on peut expérimenter. On a le droit d’expérimenter avec le corps, c’est pas sacré pour moi.
– Mais il faut expérimenter. D’où Girl Power.
– D’ou Girl Power.
– Radio ou livre ?
– Euh radio ou livres. Ni l’un ni l’autre.
– C’est vrai ?
– Ouais, la radio je n’aime pas, parce qu’ils passent souvent des musiques populaires et c’est dommage, pour certaines musiques qui sont pas connues. Et livres, je suis dyslexique, donc j’ai une grosse difficulté à me plonger dans une lecture longue. Même si j’écoute des livres audio des fois.
C’est pas trop mon truc.
– Ok. Et……. On en parlera tout à l’heure après… Des podcasts, t’écoutes des podcasts ?
– Ouais c’est ça.
– Alors on en parlera tout à l’heure. L’humour d’Edouard Baer ou celui de Céline Dion ?
– Je ne sais pas si Céline Dion a de l’humour mais je la connais pas assez.
– Je me posais la question, je crois qu’elle a de l’humour.
– Je ne la connais pas assez en interview, mais peut-être elle a son humour québécois qui est bien.
– Au moins l’accent déjà.
– Ouais, c’est ça, c’est toujours un peu…
– L’accent canadien.
– Ouais, ça fait toujours un peu sympa. Edouard Baer est très drôle, j’adore Edouard Baer, bon récemment encore…
– Encore, mais j’ai mal choisi excuses-moi.
– Ben écoute, moi j’ai des références, elles s’envolent comme ça au fil du temps je perds toutes mes refs. Je suis là non pas lui.
– Si tu veux, je couperais au montage.
– Non, non, faut pas, ben faut dire la vérité, c’est comme ça.
– Voilà non, je ne suis pas l’actualité tu vois, je n’ai pas la télé. J’avoue la radio, j’écoute de temps en temps, quoi, mais voilà je crois que ouais, j’ai pas les bonnes refs du coup. Je suis has been, voilà, c’est dit, je suis has been.
– Ben moi aussi à ma manière. On l’est tous un peu je crois.
– Ouais, il faut. Être têtu comme un âne ou manger comme un cochon ?
– Manger comme un cochon et têtu comme un âne aussi hein.
– Ouais les deux, t’aimes bien les animaux quoi.
– Oui, en fait que quand je veux quelque chose, je l’obtiens donc je dirais plutôt têtu comme un âne.
– Ok, ça marche. J’ai peur là d’un coup. Est-ce que tu as une routine qui te réconforte ?
– Oui, c’est un peu mon truc. Il faut que le soir surtout, il faut que après le repas ça se passe un peu de la même manière. Mon fils aille se brosser les dents à telle heure, on fait de coucher, on lit l’histoire, ça, j’aime bien cette ambiance là, même si c’est parfois redouté dans ma journée, parce que ça veut dire que faut faire cette tâche. Mais ouais, j’aime bien ce moment aussi, se dire on va prendre un temps ensemble, se coucher.
– Ouais, c’est un petit moment privilégié.
– Ouais.
– Et est-ce que… Qu’est-ce que je voulais te poser… Non. Quel métier voulais-tu faire quand t’étais petite ?
– Alors, quand j’étais petite, la première chose que j’ai dit, je crois, c’était que je voulais être paléontologue, c’est archéologue, quelque chose comme ça. Mais je voulais être star. Je voulais être une star.
– Ah, tu voulais être star.
– Ouais, une star, je voulais être chanteuse, danseuse, un truc comme ça.
– Tu chantes un petit peu ?
– Ouais mais…
– Tu vas nous faire une petite chanson ?
– Non non non non.
– En karaoké, alors on se trouvera un jour un karaoké.
– Alors en karaoké par contre, là, il y a pas de problème.
– C’est vrai, tu défonces tout ?
– Ouais, tant pis si c’est nul mais je fais.
– Alors on va passer maintenant à la ville du Puy et je vais te demander donc… Ben tu vis au Puy.
– Ouais.
– Ou juste à côté.
– Oui.
– Quel commerçant tu nous conseillerais au Puy, que tu as envie de mettre en avant.
– Moi, j’aimerais bien mettre en avant Belladone Tatoo Percing, mais plus particulièrement Lou qui est perceuse là-bas, parce que je l’ai rencontré récemment pour me réconcilier avec le piercing parce que je voulais plus y retourner, je voulais plus me faire percer. J’avais envie de piercing, mais j’avais plus envie de l’acte de piercing, je le redoutais. Et elle a vraiment été hyper rassurante, très bienveillante et en même temps atypique, comme moi j’aime, donc c’était cool.
– Ils sont où ?
– Ils sont pas loin de la Cave de la Chèvrerie, à côté de la Brûlerie, enfin un peu plus bas.
– Un peu plus bas oui. Est-ce que tu fais le marché le samedi matin ?
– Rarement parce que je n’avais pas le permis jusqu’à maintenant. Donc, c’est un peu compliqué, les bus le samedi et tout, on avait toujours un truc à faire, puis quand tes parents, le week-end, t’as toujours un truc à faire, mais j’aime bien le Fromagosaure. J’ai commandé récemment pour un plateau à emporter fromage charcuterie. C’était super, j’ai jamais mangé un truc aussi bon je crois.
Des produits vraiment de qualité et un service au top donc…
– Ils sont vers la place des Halles c’est ça non ?
– Je crois que ouais.
_ Il me semble.
– Mais après moi c’est plus un contact digital.
– Oui, Clem, Clément en parlait je crois, dans son podcast. De toute façon, il y a les coordonnées puis je mettrais les coordonnées de tout tes coups de cœur. Voilà. Euh… Un resto, un bar ?
– Un resto. Je sais que peut-être, le Caulet-Flori a été déjà dit plein de fois.
– C’est pas grave hein.
– Le Caulet-Flori pour moi, c’est une référence.
– T’y vas le dimanche matin, ou pas, faire le brunch ?
– Non, j’y suis jamais allée, parce que pas de permis, pas de bus. Là ça y est, j’ai mon permis depuis pas longtemps.
– Le dimanche c’est encore pire.
– C’est ça.
– Attention le Caulet-Flori, attendez-vous à ce que Mélissa débarque.
– Ouais je vais peut être débarquer bientôt du coup. Ouais Caulet-Flori j’aime bien… Qu’est-ce…
– Tu prends quoi là-bas au Caulet-Flori toi ?
– Mais en fait ce qui vient, parce que le plat du jour est toujours différent et c’est toujours une bonne surprise en fait. Donc, je ne me pose même pas la question.
– Confiance les yeux fermés.
– Ouais, c’est un des rares restos où je ne me pose pas la question de qu’est-ce que je vais prendre parce qu’en fait, quoi que je prenne, c’est super donc il n’y a rien à dire quoi. Ça, c’est bien.
– Nickel.
– Moi qui n’aime pas trop faire des choix, ça me va bien.
– On a plutôt envie de tout goûter.
– Ouais c’est ça.
– En fait c’est ça quoi.
– Je prendrai un plat de chaque s’il vous plaît.
– Un petit peu de ça, un petit peu de ça et un jus de papaye.
– Voilà.
– Vous avez pas de jus de papaye ? C’est pas la saison. Comment ça ?
Ok. Bar, un petit bar ou…
– Un petit bar, moi j’adore le Garage K. Je trouve que c’est calme.
– Et mais je sais pas si ils ont pas fermés.
– Ah bon ?
– Mais oui, j’ai appris ça cet été.
– Non.
– Apparemment, qu’il a arrêté.
– Ah non.
– Oui. Et moi je voulais y aller, j’étais encore allée, ben voilà quoi.
– Non.
– Si je te jure.
– Ch’ui triste.
– Bon, faudra qu’on se, quand même, qu’on se renseigne un peu mieux. Tu vois, j’ai…
– Après, je vais tout le temps avec Black Pearl.
– Ouais.
– Voilà, métal pour la vie.
– Ben oui, c’est ça.
– Avec leurs soirées pirates aussi.
– Mais oui. Ils sont trop choux en plus, ils sont trop gentils.
– Ben maintenant, on va parler association du Puy si tu veux bien.
– Oui.
– T’as deux associations je crois à nous présenter.
– Oui, oui, j’en ai deux. Donc, première, forcément, en tant qu’animatrice et salariée du GEM. Je ne peux pas ne pas parler du GEM. Donc le GEM Autisme Chat Typique, qui est pas pareil que le GEM Galaxie qui est une unité rien à voir, qui est situé à Mons, qui est pour les adultes autistes autonomes. Et j’adore cet asso tellement que j’en ai été salariée.
– Donc, là, vous proposez en fait pareil, de rompre un peu l’isolement, des activités. On est d’accord que c’est pas, vous donnez pas d’informations, de soins.
– Ce n’est pas médical, c’est de l’entraide. Donc la visée c’est d’être autonome entre nous, entre autistes, organiser des activités pour eux, mais aussi que eux organisent leurs propres activées comme ils en ont envie au fur et à mesure de leur emploi du temps.
– Oui, voilà c’est aux adhérents on va dire, y’a une petite adhésion je suppose.
– Ouais, c’est douze euros par an, c’est vraiment pas cher.
– Comme pour Galaxie ouais, le même tarif.
– Ouais et c’est vraiment avantageux parce qu’on a quand même un calendrier qui est très fourni. On est presque ouvert tous les jours.
– D’accord, vous faites quelles activités, tu peux donner deux ou trois activités ?
– Ils aiment bien aller au bar à chat, il aime bien aller au café de jeux, comment il s’appelle…
– Le Dé Café Inné.
– Le Dé Café Inné, Ils aiment bien la switch, regarder des films ensemble, prendre un café, faire un repas partagé, faire la cuisine. On a instauré, depuis mon arrivée, des ateliers aussi de discussions autour de l’autisme, sur la culture, le vocabulaire autiste, pour se construire une culture autiste comme la culture sourde en fait. Et décider aussi des moments de sensibilisation. Mais entre nous, c’est pas, c’est pas hiérarchiquement, c’est pas vertical, c’est très horizontal et on partage tous notre expérience sur un sujet. Ça c’est sympa.
– C’est clair, chacun son expérience, une expérience différente.
– Ses astuces, ses conseils pour les autres, c’est ça le but.
– Comment arriver à…
– C’est vraiment très horizontal. Il n’y a pas de… Ce n’est pas une structure de soins, on a que deux jours. Ça a rien à voir voir, c’est vraiment entre nous.
– Elle est ouverte depuis très peu de temps.
– Depuis deux mille vingt et un.
– Et donc, comme comme pour le GEM Galaxie, en fait, c’est le même fonctionnement. Il y a trois cent cinquante GEM, je crois, en France où vous êtes d’abord parrainés et vous allez devenir autonomes.
– C’est ça. Oui là ils ont signé leur autonomie la semaine dernière et, en fait, c’était un projet porté, normalement il devait y avoir un GEM pour les autistes par département. Le projet a été porté par PEP 43, qui est encore tuteur pour le salariat, les locaux et tout ça pour le reste, c’est le GEM qui va gérer maintenant. Et on a un parrain, qui est l’association sésame, qui est pour tous les types d’autistes, tout le spectre de l’autisme, qui se spécialise dans l’accueil d’autistes non autonomes.
– D’accord. Pour les autistes qui voudraient venir vous rencontrer, ça se passe comment ? Ils viennent frapper à la porte ?
– De n’importe quelle manière, à leur manière, à eux.
– A leur manière à eux voilà.
– Voilà, on n’a pas de contrainte si c’est numérique, c’est numérique au départ, s’ils veulent venir, c’est 18 chemin de Gendriac à Mons donc pas loin du Puy, c’est accessible en bus.
Donc ils peuvent venir toquer. Y a un format visiteur pour le départ, s’ils veulent observer, venir un peu pour voir et après adhérer ou pas. C’est peut-être plus confortable aussi de pas s’engager au départ.
– Oui. Pour tout le monde. C’est bien de faire ça, de pouvoir proposer cette solution là. Bon, tu veux rajouter quelque chose ?
– Euh, oui, ou alors juste un dernier point sur le GEM. C’est vraiment un endroit où il y a la bienveillance sur l’autisme, dans le sens où on accueille le comportement autistique dans le cadre d’un groupe d’autistes. C’est-à-dire que si il doit y avoir des stims, si il doit y avoir des comportements répétitifs, s’il doit y avoir des comportements verbaux qui sont hors normes, qui peuvent être un ton plus haut ou même une façon de parler différente et ben fait, ils sont bienvenus à ce moment-là, c’est un moment où on peut se décharger, on est pas forcément obligé de t’avoir un comportement de neuro atypiques et de masquer, comme on fait d’habitude en société, c’est un peu une bulle protectrice pour ça.
– Il peut se libérer, se décharger un petit peu des tensions.
– Oui.
– Merci.
– Et il y a une deuxième asso.La deuxième asso, c’est A Lait’coute. Je suis présidente de A Lait’coute, et A Lait’coute, c’est une association pour soutenir les mères allaitantes. Donc, on a des points d’accueil mensuels. A Langeac, à Brioude, au Puy et à Monistrol, et on accueille dans un temps de rencontre des mamans qui allaitent pour partager notre expérience de l’allaitement, se partager des astuces, des tips, un carnet d’adresses aussi de professionnels qui peuvent nous aider. Des choses comme ça,
– Oui parce que c’est pas facile l’allaitement, voilà quand, surtout quand c’est le premier enfant, je suppose.
– C’est naturel, mais c’est pas inné en fait. Ça s’apprend en groupe, on est des primates et on apprend avec le groupe. Donc si on est isolés, on a peut-être moins, plus de mal donc, c’est pour ça que l’association existe.
– J’ai regardé un petit peu l’instagram, tout ça, j’ai vu, vous faites des fois, vous étiez à l’atelier, à l’atelier, au petit café.
– Oui, on est souvent au petit café, quand c’est la rencontre du Puy, c’est au petit café, et c’est souvent le dimanche matin, une fois par mois. Et en fait, on a aussi l’écoute téléphonique et par sms, sur messenger, pour les personnes qui veulent être en distanciel, appeler à un moment donné, donc tant que c’est à une heure à peu près raisonnable, on décroche, on est là toujours pour aider le petit conseil qui fait du bien quand on n’est pas bien.
– J’ai vu que vous faisiez aussi des photos. J’ai vu de très belles photos qui ont été prises, elles sont magnifiques. Et alors, c’est Loulette ?
– Oui, c’est Loulette Photographie qui nous accompagne en partenariat pour des séances de photographies d’allaitement et de pas que allaitement, enfin de la maternité aussi en général, mais il y a de tout et en fait c’est un événement qui s’appelle Amour lacté qui se fait en général en début d’automne, fin d’été avec ce coucher de soleil un peu oranger.
– Oui, c’est très joli, même, comme les femmes sont habillées tout ça, les enfants, c’est un petit code couleur.
– Oui, il y a des habilleuses qui participent. Je crois que c’était Césarine l’année dernière mais je veux pas dire de bêtises parce que je ne connais pas trop. C’est sur le côté Monistrol celui-là.
– Ok. Vous êtes bien présentes et bien actives.
– Ouais ben quatre antennes pour le même département c’est déjà pas mal.
– Ta journée, elle dure combien d’heures ?
– Et ben j’aimerais bien qu’une semaine dure deux semaines. C’est pas possible. Donc, des fois, je me retrouve un peu coincée. Mais je fais avec et en fait c’est hyper stimulant parce que je suis obligée. Donc, tant que je suis obligée, je le fait.
– Tu veux dire pourquoi t’es obligée ?
– Parce que je suis autiste.
(rires) Et si je m’arrête et je recommence plus. Donc, là, j’ai trouvé mon fonctionnement. Ça y est avant je ne savais pas trop dans la vie comment il fallait que je fonctionne pour bien marcher. Et là, j’ai trouvé qu’en fait, c’était en faisant plein de choses différentes, qui n’ont rien à voir entre elles et qui sont toutes aussi stimulantes les unes que les autres. Et faut pas que ça stagne, il faut pas que ça s’arrête, sinon je fais plus rien.
– Ah, on l’avait dit que t’étais dynamique. Tu es très surprenante Mélissa.
On a fait un petit peu le tour ou tu veux rajouter quelque chose par rapport… Ah alors comment s’écrit…
– A Lait’Coute ?
– A Lait’Coute parce que c’est particulier.
– L a i t apostrophe et coute.
– Voilà, ça m’a surpris au début, A Lait’Coute…
– Moi je suis arrivée, c’était déjà comme ça.
– C’était déjà comme ça.
– Ouais j’y suis depuis pas longtemps, depuis quatre ans je crois dans l’asso, trois ans.
– On mettra tous tes coups de cœurs sur le site, bien sûr.
– Super.
– Est-ce que tu as un autre, une autre chose à dire par rapport aux différents commerçants, artisans, marché, assos du Puy. Non, c’est bon ?
– Ouais je crois que j’ai tout. Après… Peut être que ça me reviendra.
– Ben voilà, on parle d’artistes parfois, mais Loulette, elle est de Haute-Loire ?
– Oui, je crois qu’elle est du côté de Monistrol donc c’est bon.
– Ça marche. Alors tu sais qu’à Salut les Ponots ! on a un slogan, tu le connais ?
– Euh… Le podcast…
– C’est Crache ta lentille !
– Ah Crache ta lentille ! Oui.
– Voilà donc, je voulais savoir s’il y avait, avant de cracher ta lentille, si tu dois cracher une lentille, est-ce qu’il y a un événement que tu trouves remarquable au Puy ?
– Hummm… Ben le Roi de l’Oiseau, ça me paraît évident. Donc, c’est quand même dommage de rester là dessus.
– On le cite à chaque fois ou presque.
– Oui.
– Ou alors un événement qui est, qui se passe ailleurs.
– Si, au Puy, il y a un événement qu’il faut pas louper, c’est les Digital Days à la Brasserie du Digital. Donc, c’est pour tous les entrepreneurs qui veulent découvrir la Brasserie du Digital, c’est ouvert à tous ce jour-là. En général, c’est début octobre. Et, en fait, il y a plein de conférences sur le digital. Il y a…
– Moi, j’ai pas pu y aller cette année.
– … L’entreprenariat, des choses comme ça, c’est très professionnel mais en même temps c’est ouvert aux étudiants, aux entrepreneurs et aux salariés.
– Oui, parce que ça fait un petit peu peur des fois le digital tu vois donc on se dit oula… Et l’IA qui arrive, oulala, elle va nous manger tout cru. Donc c’est bien voilà, de pouvoir nous informer.
– On a un peu un a priori sur, c’est des gens entre eux qui connaissent leur truc. On n’a pas trop envie d’y aller. Et en fait, il y a de tout. Il y a des commerçants, y a des gens en rien, pas forcément toujours en rapport avec le digital. Il y a de l’insertion professionnelle. Il y a des choses vraiment ouvertes et on est vraiment dans la connivence, la convivialité. C’est vraiment un milieu sympa.
– On fait de belles rencontres.
– Merci, et est-ce que tu tu voudrais changer quelque chose au Puy ou en Haute-Loire ?
– Aïe aïe aïe… C’est comme quand on me demande est-ce que tu veux remonter le temps parce qu’en changeant, tu sais pas si ça va être pire ou ça va être bien.
(rires)
Euh… Je dirai, ben, les transports. Mais vraiment, ça c’est catastrophique. Pour avoir eu mon permis, que récemment je me suis battue avec le bus pendant quatre ans, à des quarante cinq minutes de trajet pour faire cinq minutes, qui prendrait cinq minutes en voiture. Des horaires, un bus par heure. Je pense que là, il y a un gros effort à faire pour que les gens arrêtent de prendre leur voiture, et moi, j’aurais bien aimé continuer de me servir moins de ma voiture, même si j’ai mon permis, j’en ai besoin, mais d’en avoir moins besoin et d’être plus libre quand même de pas utiliser ma voiture.
– Oui parce que tu habites pas loin du Puy mais voilà, moi je sais que j’habite un peu plus près, je suis sur Guitard… C’est vrai que je viens toujours à pied, parce que finalement je vais plus vite.
– Monter…
– Mais des fois, faire des allers-retours…
– Monter à Mons à pied, c’est pas…
– Voilà.
– Ça fait la petite rando de la semaine quand même.
– Ah ben tu fais au moins deux heures de marche par jour. Il paraît que c’est bon pour la santé, mais bon, à un moment donné…
– Mon emploi du temps n’est pas compatible.
– C’est clair. Moi, des fois, je lis en même temps que je marche.
– Ah, t’arrives à faire ça.
– Ouais, je fais ça ouais.
– Déjà que j’arrive pas à lire, alors en plus si je dois marcher.
(rires)
– Bon, et ben écoute, on va faire un petit jingle.
– Ouais.
– Je te laisse reprendre la boîte.
Musique jingle
Salut les Ponots !
– Merci, j’adore ton jingle. On va faire des petites questions sur la Haute-Loire.
– Hum.
– T’es calée en Haute-Loire ?
– Ch’ai pas.
– Ben tu sais c’est pas toujours, comment on dit, les cordonniers les moins bien chaussés, c’est ça ?
– Et moi, ça fait que quatre ans que je suis revenue… Et puis même en étant ici avant, je ne faisais pas non plus… Mais bon, on verra.
– Non, mais je crois que j’ai été assez sympa.
(rires)
– Pas grave, sinon ça me poussera à aller chercher les réponses moi-même après.
– Ah oui mais je fais attention, on est vers des escaliers, tu risque de me pousser. Pont de Chadron ou la plage de Lavoûte-Chilhac ?
– Pont de chadron.
– Verveine jaune à quarante degrés ou verveine verte à cinquante cinq degrés ?
– Et ben je ne connais pas la jeune tu vois donc…
– La verte hein, tant qu’à faire.
– Voilà.
– Le festival les Basaltiques ou le festival du Rire à Yssingeaux ?
– J’ai jamais fait ni l’un ni l’autre donc à découvrir. J’aurais dit le rire, moi j’adore l’humour donc… – C’est pas mal le festival du Rire. Je l’ai pas fait à Yssingeaux. Je l’avais fait, moi à Lyon mais pas Yssingeaux. Alors tu ferais du vélo rail à Dunières ou de la luge au Lugik Parc des étables ?
– J’ai fait la luge y a pas longtemps. J’ai adoré. J’ai fait le vélo rail aussi, mais j’ai adoré la luge. Je pensais y aller pour faire plaisir à mon fils et je crois que j’ai pris plus de plaisir que lui.
– Donc tu vas y retourner exprès quoi.
– Oui. Des fois, ça me prend l’envie, j’ai presque envie d’y retourner. Mais je me suis dit, on y est allé il y a pas longtemps et tout.
– Hé Leroy Leroy, t’as pas envie d’aller faire de la luge ce week-end ?
– Ouais ouais, c’était vraiment cool.
– Tu vas essayer peut-être la luge avec la neige.
– Ouais ça serait pas mal.
– Le mont Denise ou le mont Baury.
– Je ne connais pas le mont Baury.
– Si tu le connais, mais c’est vrai que moi, j’ai découvert le nom aussi.
– Ah bon ?
– En fait, c’est à Allègre, la Potence, où est la Potence.
– Bon, d’accord, alors j’y vais jamais Allègre, c’est joli de loin. C’est vrai que l’espèce de Potence là, c’est super sympa.
– Ça fait un peu froid au dos non ?
– Mais je dirais le mont Denise pour les souvenirs, parce que j’y vais souvent me promener, comme c’est un bois qui est pas très loin du Puy, c’est vrai que…
– Est-ce que t’as déjà fait du parapente de là haut ?
– Non, j’ai fait depuis les Estables.
– D’accord. C’est chouette comme expérience.
– Ouais, ouais, c’était pour mon enterrement de vie de jeune fille.
– Ah ben d’accord.
– Dédicace à ma témoin qui était vraiment super !
– Tu t’es envoyée en l’air.
– Ouais, voilà.
– Ben c’est bien ! Place du plot ou place des Halles ?
– Hum… Du Plot.
– Ouais ? Ah ben, y’a le Caulet-Flori.
– Ouais, y’a le Caulet-Flori.
– On prend un petit dessert..
– Voilà.
– Voilà, tranquille. Les marmottes du Mézenc ou les faucons de Rochebaron ?
– Les marmottes du Mézenc. Il faut être patient, c’est pas trop ma spécialité, mais… Ouais les marmottes.
– Surtout quand tu attends qu’elles mettent le chocolat dans le papier alu tu vois, ça prend un peu plus de temps mais … Elles sifflent et tout.
– Mais ça se mérite les marmottes. Il faut attendre longtemps et il faut avoir des bons yeux aussi. C’est pas trop mon cas mais…
– Prends des jumelles. Moi non plus, je suis myope comme une taupe. Je triche, je mets des lentilles.
Allez, j’ai une dernière question pour toi. Est-ce qu’il y a un défi que tu voudrais lancer aux auditeurs de ce podcast ? Parce que alors je t’explique, j’ai lancé un défi quand même à Morgane et un petit rappel, à Clément. Normalement ils doivent aller acheter, faire leurs courses en peignoir. J’attends toujours la photo tu vois, je sais pas si ils vont le faire.
– Et là, c’est à moi de lancer un défi.
– Aux auditeurs.
– Donc il faut qu’ils aillent faire ce que je vais dire.
– Oh, tu lances un défi après ils le feront, ils le feront pas. Ils enverront une petite photo.
– Le but ce serait ça ?
– Oui oui.
– Ok.
– Un truc sympa.
– Eh ben, qu’est-ce qu’on pourrait lancer comme défi ? Essayez de dire merci à la place de je suis désolé.
– Ah oui, c’est bien ça.
– C’est-à-dire que quand vous êtes en retard, quand vous avez fait quelque chose qui n’était pas correct, essayez de remercier la personne pour sa patience et sa bienveillance, plutôt que de lui dire que vous êtes désolé.
– Tu sais que ça me fait penser à quelque chose. J’avais une amie, souvent les personnes quand elles ont un chien, elles disent ah non non, il est pas méchant, en fait plutôt dire il est gentil. C’est vrai qu’on on a toujours tendance à…
– Faut voir le bon côté.
– Et ben écoute, c’est le moment du dicton. Est-ce que tu as retrouvé ton dicton Mélissa ?
– Et ben, j’ai un dicton qui me trainait, enfin qui me traine toujours, que d’ailleurs, une fois écrit sur une table de cours en troisième, ou un truc comme ça, J’ai dit, le rire, c’est que l’euphorie de la peur.
– C’est joli, c’est de toi ça ?
– C’est de moi ouais.
– Ah génial.
– Et je crois qu’il y a pas mal de… J’ai déjà vu deux instagrameurs me citer sur cette phrase.
– C’est vrai ?
– Oui.
– Ben écoute, enfin moi je suis pas instagrameuse, mais tu seras citée aussi dans Salut les Ponots !
– C’est vrai que j’ai remarqué souvent dans les interactions sociales, quand il y avait une petite gêne ou une petite peur, souvent ça provoquait le rire à la place, et souvent dans les blagues, c’est quelque chose d’insolite qui nous surprend. Et finalement, en fait, c’est le rire, j’ai l’impression que c’est vraiment l’euphorie de la peur.
– C’est joliment dit, j’adhère totalement. Merci, Mélissa.
– Mais merci à toi.
– A très bientôt.
– A très bientôt.
– Ciao ciao.
– Ciao ciao.
Temps d’écoute : 30’12 minutes
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