Épisode #26

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Marie & Sophie

Temps d’écoute : 46’56 minutes
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– Salut les Ponots !, le podcast itinérant et léger qui donne la parole aux personnes qui habitent ou gravitent autour du Puy. Aujourd’hui, je suis prise en sandwich entre deux femmes.
Et quelles femmes, j’ai à côté de moi…
– S : Sophie.
– M : Et Marie.
– Voilà, ça finit en ie, faut pas que je me trompe, Marie, Sophie. Comment allez-vous ?
– S : Ça va.
– M : Ça va super.
– Alors, je vais pas dire qui vous êtes, tout de suite. On le dira peut-être vers la fin comme ça, c’est suspense ok. Devinez qui sont Marie et Sophie. Je vais demander à… qui veut commencer…
À
Marie de présenter Sophie et Sophie pendant ce temps va se boucher les oreilles. Tu triches pas hein ? Tu te les bouches vraiment, faut pas que tu entendes.
– S : Ah mais vraiment ?
– Ah oui, vraiment. Est-ce que Marie, tu peux me présenter Sophie ?
– M : Alors Sophie, elle a… non, je ne vais pas dire son age.
– Non, t’es pas obligée.
– M : Femme active, très sportive. Maman de deux enfants qui deviennent adolescents.
– Aïe.
– M : Qui habite en Emblavez, très accrochée à son territoire.
– Son territoire ouais.
– M : Territoire oui. Qui était infirmière et qui travaille maintenant avec moi
– Et on dira pas où pour l’instant.
– M : Et on dira pas où.
– Ça marche. C’est bon pour Sophie ?
– M : Oui.
– Allez ben Sophie, bouche… euh enfin, Marie, pardon, bouches toi les oreilles.
– S : Ah c’est à moi ?
– Oui. Tu as entendu ce qu’elle a dit sur toi ? Heureusement, c’est mieux. Non, je plaisante. Elle a peur du coup.
– S : Ça a duré longtemps ou pas ?
– Voilà,non pas très longtemps. Est-ce que tu peux présenter du coup, Marie?
– S : Marie, du coup, qui est ma petite sœur. Marie qui fait une maison sur Cussac avec son conjoint.
Quoi dire sur Marie ?
– Elle a des passions ? Elle a des tics, des tocs ?
– S : Des tics non.
– Une petite habitude à ne pas dire qu’on pourrait révéler ici ?
– S : Elle fait des cours d’œnologie.
(rires)
– On en parlera tout à l’heure. Donc faut faire attention quand on croise marie en voiture.
– S : Elle fait souvent tout à pied quand même.
– Bon, c’est plus prudent. Ok, euh, on a tout dit sur Marie ?
– S : Ouais.
– C’est pas mal ?
– S : C’est pas mal.
– Et ben allez, c’est bon, tu peux venir avec nous Marie. Donc voilà, on a deux sœurs, on n’a pas dit pour l’instant ce qu’elles faisaient dans la vie comme métier, on en parlera tout à l’heure. On va peut-être avoir quelques petites révélations là. Est-ce que vous avez une anecdote ou pas, les filles ?
C’est dur, ça, non pas particulièrement ?
– M & S : Pas particulièrement, non.
– Si jamais ça vous revient de toute façon après, vous me le direz. Ok, qui est ce qui veut commencer par faire le jingle?
– M : Moi je veux bien.
– Allez, vas-y. Donc c’est Marie qui s’y lance.

Musique jingle

Merci Marie. Pas mal hein ?
– S : Pas mal.
– Va falloir que tu fasses mieux tout à l’heure Sophie.
– S : Ok.
– Ok ? Alors la première partie, c’est le confessionnal, donc je vais vous poser des questions.
Un petit peu les mêmes, on va dire, mais ce sera chacune son tour. et je vais commencer par Marie. Je vais faire Marie-Sophie, Marie-Sophie. On est prêts ? Allez ! Donc, je vous fais deux, trois propositions. Vous en choisissez une, celle qui vous plaît le mieux et si il n’y en n’a pas, vous faites appel à un ami, vous pouvez. Vous pouvez prendre les deux aussi si vous êtes gourmandes, faites comme vous voulez, ça va être assez simple. Alors donc: Marie, tomate ou cerise ?
– M : Cerise.
– Sophie asperges aux épinards.
– S : Épinards.
– Ah ouais, tu manges des épinards ?
– M : Ouais.
– Pour donner de la force et tout comme Popeye ?
– S : Ah, les enfants, ils préfèrent les épinards aussi.
– Ah oui.
– S : Du coup, je cuisine plus d’épinards que les asperges.
– D’accord. Donc, c’est plus par rapport à tes enfants que toi. T’en mangerais si tu avais pas d’enfants ?
– S : C’est plus long les asperges à cuisiner.
– Ouais, c’est ça, plus facile les épinards. Lire ou écrire ?
– M :Lire.
– Coudre ou broder ?
– S : Ohh les deux.
– Ouais ?
– S : Ouais, j’aime bien les deux, ça me dérangerait pas les deux.
– Les deux ?
– S : Les deux.
– Point de croix ou point de tige ?
– S : Euh broderie, ça me dit ça, c’est du canevas, genre canevas ?
– Ouais t’as le point de croix, point tige. Moi, ma grand-mère, a chaque fois, elle mon m’embêtait avec le point de croix. J’avais l’impression que c’était super bien fait et à chaque fois euh…
– S : Ah ouais non, ça reste simple le canevas.
– Bon ok, j’irais prendre des cours. Et toi, Marie, lire plutôt qu’écrire, t’écris un peu quand même ?
– M : Non, je suis nulle.
– Ouais ? T’as un livre favori ou…?
– M : Non,pas spécialement.
– Quel genre tu aimes lire ?
– M : Ben là, je découvre pas mal la bd parce que mon conjoint est fan, il en a plein. Du coup, je pioche dans sa collection.
– T’es sur quoi là ? Plutôt de la SF ? Plutôt du Obélix Astérix ?
– M : Ouais, c’est plutôt des histoires, là j’en ai découvert un qui était pas mal, c’est les jours et en fait, ça part en développement personnel un peu à chaque fois c’est des histoires… Ou alors des histoires plutôt classiques, un peu mélancoliques.
– D’accord, on retiendra ça. Ça nous donne une petite idée. Voilà en faisant de la broderie, on lira une bd. Pas mal. Marie, département ou monde ?
– M : Monde.
– Monde, elle voit grand Marie. Sophie, bio ou local ?
– S : Local.
– Alors, que je me trompe pas Marie, lion ou gazelle ?
– M : Ha … Gazelle.
– Ouais, pourquoi ?
– M : Ch’ai pas. C’est plus aérien au fond. Ca gambade.
– Et pour toi, mouton ou loup ?
– S : Euh… Bonne question.
– J’ai pris un peu les prédateurs, je m’en rends compte maintenant.
– S : Ça dépend les jours.
(rires)
– Les deux alors ?
– S : Les deux.
– Les deux, allez, on l’accepte. Marie, est-ce que tu irais voir le Machu Picchu à dos de lama ou les aurores boréales en Laponie à dos de renne ?
– M : J’ai déjà vu le Machu Picchu, mais je n’ai encore jamais vu d’aurores boréales.
– Ben alors les aurores boréales ?
– M : Alors les aurores boréales.
– Sophie. Toi, tu irais te baigner plutôt en Savoie au lac de Passy ou faire de la via ferrata à Planfoy ?
– S : Au lac de Passy.
– Au lac de Passy.
– S : Ah ouais, c’est trop beau, avec vue sur le mont-blanc.
– Le Mont Blanc enneigé.
– S : Ah ouais.
– C’est magnifique. Jaune ou rouge ?
– M : Jaune.
– Bleu ou vert ?
– S : Vert.
– Ah ouais ?
– S : Ouais.
– Plus que bleu ? Tu portes un peu de vert là aujourd’hui d’ailleurs, et l’autre jour aussi, j’ai vu que tu portais du vert.
– S : J’adore.
– Ça se marie bien avec la couleur de tes cheveux aussi peut être.
– S : Ah oui ?
– Alors Marie, la ferme Sainte-Marthe ou Kokopelli ?
– M : La ferme de Sainte-Marthe.
– Pourquoi?
– M : Dans mon imaginaire, ils ont plus de… je sais pas. J’aurais plus confiance en la ferme de Sainte-Marthe.
– Plus de variétés… ils datent de mille neuf cent soixante quatorze je crois, ils sont aussi très…, c’est une maison ancienne.
– M : Oui.
– On reste sur la ferme de Sainte-Marthe, ok. Pour toi, les frères Grelin ou les sœurs De Seauve ?
(rires)
Elle était pas mal celle-là hein ?
– S : Elle est pas mal celle-là. Les sœurs de Seauve.
(rires)
– Ah ben bien sûr ! Là, je donne des indices tu vois, tout au long de l’épisode. Bon, vous saurez pourquoi tout à l’heure.

Je vais poser la question, ben peut-être à Marie. Quel voyage improbable aimerais-tu réaliser ?
– M : J’aimerais bien faire une croisière sur l’Amazonie.
– Ah, ouais pas mal. Avec les crocodiles, tout ça ou pas ?
– M : Ouais, les serpents de quinze mètres.
– On te le souhaite.
– M : Des animaux tout bizarre et tout et tout. Ça doit être…
– Au pire, on te fera un radeau et on le mettra sur la loire si jamais ça marche pas, ok ?
Pour toi, Sophie, alors aujourd’hui, si tu devais te lancer un défi, lequel serait-il ?
– S : Courir un marathon.
– Rappel nous marathon combien de kilomètres ?
– S : quarante deux et demi.
– A New York ?
– S : Pas si loin, mais en France, oui, pourquoi pas ?
– T’as déjà couru… le plus de km que tu as fait ?
– S : Une trentaine je dirais.
– Une trentaine. Ah, t’es pas loin.
– S : Ouais mais…
– Ah, douze km de plus…
– S : Arrête.
– … Ça va quoi !
– M : C’est rien.
– Tu sais que pour les Auvergnats du Cœur, ils font une manifestation au Jardin Vinay, cette année, il y en a un qui a fait un marathon c’est ça ?
– S : Ouais ouais, il tourne ouais.
– Mais semi-marathon tu peux faire du coup.
– S : Semi j’ai déjà fait ouais.
– T’as déjà fait d’accord. Mais le gars, il a fait un marathon. C’est le premier marathon, marathonien.
– S : Marathonien.
– J ‘allais dire Marathonman. Un mélange d’Ironman et de marathonien… au jardin Vinay quoi. Je ne sais pas son nom, mais hommage à ce monsieur. Voilà.
– S : Grand homme.
(rires)
– Grand homme. Je vais passer maintenant la version… N’importe quoi, pas à la version mais aux questions sur le Puy-en-Velay. Donc, on finira par les commerçants. On va commencer peut-être par bar-restaurant tient. Qui veut parler d’un bar restaurant Marie ou Sophie ?
– S : Vas-y Marie.
– M : J’y vais.
– Alors Marie, quel restaurant tu nous conseillerais ?
– M : On a un restaurant un peu chouchou, mais parce qu’on a une histoire avec, c’est l’Émotion.
Parce qu’en fait, on a notre grand-mère qui habite au-dessus.
– D’accord.
– M : Du coup, toutes les semaines, généralement, on va manger à l’Émotion avec elle le vendredi.
– Ouais, qu’est-ce que tu manges toi à l’Émotion ?
– M : Et ben, ça dépend si le plat du jour me plaît ou pas. Sinon à la carte, c’est toujours très bon.
– C’est toujours très bon, y’a pas un plat qui t’a plus marqué que d’autres ou un dessert ?
– M : En ce moment y’a du canard, il est très bon.
– Ok. Et pour toi, Sophie, tu manges quoi là bas ?
– M : J’ai pris le canard aussi.
– T’as pris le canard aussi. Elles ne sont pas sœurs pour rien. Ok. Resto-bar, donc on n’en n’avait pas d’autres, je crois.

Par contre, on avait des associations.
– M & S : Oui.
– On va commencer par Sophie.
– S : Je suis à l’Association Courir en Emblavez. C’est pour tous les coureurs, même ceux du Puy, ceux qui veulent.
– Pourquoi tu me regardes comme ça?
– S : Peut-être parce que tu m’as vendu une gourde.
(rires)
– Ah oui, notre rencontre avec Sophie s’est faite grâce à une gourde. Voilà, c’est pas moi la gourde hein , une gourde pour les coureurs.
– S : Donc ça fait…
– Ça va, je te l’ai pas vendu trop cher, j’espère.
– S : Non, elle est très utile.
– Bon ça va alors, moi, elle me servait à rien. J’hésitais quand même. Est-ce que je vais aller courir ou pas, ça va être pénible à nettoyer…
Ok donc, et là vous avez comment… Tout le monde peut s’inscrire ?
– S : Oui.
– Il y a un certificat médical à avoir je suppose.
– S : Voilà, c’est ça. Oh non, après, on peut juste être adhérent et pas besoin de certificat.
– Ouais donc on regarde les coureurs ?
– S : Participer à la vie de l’asso, aussi.
– C’est peut-être ce qui me conviendrait le mieux.
– S : Une carte d’adhérent ?
– C’est parce que j’ai pas de médecin traitant au Puy-en-Velay. Personne ne veut me prendre du coup en consultation, je précise, donc du coup, comme ça, si tu veux, je pourrais pas avoir de certificat médical.
– S : Tu peux être adhérente.
– Je peux être adhérente, elle le vend bien hein ! Mais on fait quoi justement là ? Donc, vous organisez des cours, est-ce que vous courez tous ensemble une fois, deux fois par semaine ?
– S : Il y a des rassemblements. Alors il y en a au Puy, il y en a du coup sur Vorey… il y en a plusieurs… Trois par semaine.
– D’accord.
– S : Et puis, après nous, on organise une course chaque année, et ce sera d’ailleurs le dix-sept mai, il me semble. Le TTV.
– On a le temps de se préparer. Le TTV ?
– S : Trail Trèfle Voreysien. C’est sous forme de trèfle, donc il y a une boucle qui fait à peu près dix kilomètres. Chaque boucle fait dix donc, soit on en fait une, soit on en fait deux, trois ou quatre.- Ouais, c’est aps mal ça.
– S : On peut faire en relais. Ouais, ça a bien marcher cette année. Et donc, du coup, on en refait une.
– Tu sais combien vous avez de participants ou non ?
– S : Oh, y’avait, je saurais pas dire.
– Ouais, mais je mettrai les coordonnées et puis on ira voir s’il y a des résultats.
– S : Avec plaisir super.

– Marie, une association ?
– M : Oui, moi je fais partie de Cussac Loisirs.
– Ouais, tu fais quoi à Cussac ?
– M : Cussac Loisirs c’est le comité des fêtes, en fait, de Cussac Loisirs, qui organise pas mal d’événements tout au long de l’année.
– Je vais peut-être adhérer à…
– M : Ça a l’air, c’est sympa hein. En juin, on fait un méchoui aux bord de loire.
– Ah oui, pas mal.
– M : Quand il fait beau tu peux te baigner du coup. Et on a remonté la Vogue du coup de Cussac qui se passe à Malpas.
– D’accord.
– M : C’est la deuxième année là qu’on l’a fait et on est plutôt content parce que ça marche bien.
– D’accord.
– M : Donc sur trois jours, on fait…
– C’est à quelle époque, à peu près la Vogue ?
– M : C’est le deuxième week-end de juillet.
– D’accord, tout en été.
– M : tout en été oui.
– Et en hiver, il y a des petits trucs ?
– M : Ils font les tripes, je crois.
– Ah, bah, oui !
– M : En début d’année.
– A huit heures du matin ?
– M : Mais moi, je suis pas très tripes, donc je les ai pas faites.
Mais oui, du coup, ils essaient, ça c’est remonté. Y’était, mais il n’y avait plus trop d’activités, il y avait des journées de l’environnement aussi.
– D’accord.
– M : La prochaine est en octobre, là où on se retrouve le matin à huit heures et on va nettoyer tous les abords de route.
– Est-ce que vous le faites avec Loire vivante ou pas ? Parce qu’ils sont pas très loin non ?
– M : Ils ne sont pas très loin après. Peut-être, un jour, ça viendra en plus, mais non, là, c’est vraiment chaque loisir qui organise la journée de l’environnement.
– Donc rappelles nous la date pour nettoyer les bords. Tu sais plus, bientôt ?
– M : Pas ce samedi, mais samedi prochain.
– D’accord, ça je le fais, de temps en temps mais plus sur Brives, je l’ai fait sur la borne aussi.
– M : Là, on fait surtout sur les bords de la nationale.
– Ok.
– M : Et les bords de Loire.
– Où on trouve des pépites.
– M : Oui.
– L’objet le plus bizarre que tu aies trouvé, tu te rappelles ?
– M : Je crois qu’une fois a trouvé un mouton mort.
(rires)
– S : C’est un peu gore.
– M : Non, ouais, il y a les délaissés de bords de la nationale et toujours des charmantes choses laissées par les camions.
– Mais oui, et les gentils automobilistes aussi.
– M : Oui, c’est ça. Des fois c’est pris pour des décharges.
– Donc on a besoin de vous, pas le week-end prochain l’autre d’après. Et on mettra les coordonnées, pareil. Une autre association ou pas ? Ah ben oui, encore Marie.
– M : Emmaüs moi du coup, parce que, enfin, on a l’habitude avec mon conjoint, on aime bien faire des Emmaüs un peu partout où on part et l’Emmaüs du Puy, est vraiment top. On trouve de belles choses, il est grand. Il est toujours bien achalandé.
– Et puis avec des personnes sympathiques.
– M : Oui, ils sont toujours très gentils.
– T’as toujours le monsieur qui veut te faire payer un million quand t’arrives à la caisse. Je sais plus si c’est Jean qu’il s’appelle ou Jacques, je ne sais plus comment il s’appelle.
– M : Y’en a qui est marrant à la caisse à chaque fois.
– Il chante aussi avant la fermeture.
– M : Oui.
– On peut y aller rien que pour ça.
– M : Rien que pour ça, il faut y aller avant la fermeture.
– Mais c’est vrai qu’il est bien, on en parlait tout à l’heure, par rapport à Clermont.
– M : Il y a la petite boutique aussi dans le Puy où il y a des jolis trucs.
– Ouais, j’y vais beaucoup pour les livres. Et toi, Sophie, tu y vas un petit peu ou pas ?
– S : Pas trop.
– Pas trop. Toi tu cours .
– S : C’est pas mon côté.
– M : C’est les horaires un peu où on bosse aussi.
– Ouais voilà, c’est les horaires d’ouverture.
– S : Quand j’ai besoin de quelque chose, je demande à ma sœur. Elle regarde pour moi.
– Ouais, comme ça elle fait l’intermédiaire. Impeccable. Est-ce qu’on avait une autre asso non, on a fait des associations aussi… euh…

Artiste. Je demande encore à Marie hein ? Je vois Sophie qui regarde Marie.
– M : T’y étais pas non, quand on y est allé ? On était allés, on avait notre papy, qui connaissait beaucoup Monsieur Boudignon.
– D’accord.
– M : Et du coup on est allé dans son atelier, on avait passé un bon moment mais du coup qui nous a quitté.
– Oui, il y a un mois tu disais, à l’heure où on enregistre.
– M : Peut être un peu plus ouais. Mais je l’avais revu dans un reportage je crois sur le marché du Puy. Je crois qu’il l’avait interviewer quand c’était le meilleur marché de France ou quelque chose comme ça.
– Oui, c’est possible.
– M : Je dirais peut être une bêtise, mais je crois qu’il était un peu le fil conducteur dans le… Ch’ai plus si c’était les marchés de France ou autre chose.
– Oui, c’était une figure du Puy.
– M : Oui. Qui dessinait le marché.
– Il faisait de la peinture. Tu sais avec quoi il peignait ?
– M : Non.
– Toi, Sophie, non ?
– S : Il avait fait….
– M : Ah il a dessiné papy au stylo, à l’encre noire.
– S : C’était un crayon noir je crois.
– Noir ouais, soit du stylo soit… comment on appelle ça… ah ça y est…
– S : Un peu…
– M : Un peu à l’eau.
– S : Tu sais, t’as ces crayons… que tu peux mouiller.
– Y’a les pastels un peu qu’on peut mouiller.
– S : Ouais les pastels.
– Il y a le fusain, qui est noir aussi peut-être.
– S : Je sais plus.
– Il avait toujours un chat avec lui là, un peu rouquin, ch’ai pas, vous l’aviez pas vu ? Je le voyais en vitrine parfois. Ok, ben merci pour tout ça.

On va passer à une partie qui nous intéresse c’est les commerçants du Puy.
– M : Suspence.
– Alors on va pas parler de vous. Voilà, le suspense va bientôt être révélé. On ne va pas parler de vous maintenant, on va parler peut-être d’autres commerçants que vous voulez nous… d’autres coups de cœur que vous avez sur le Puy. Qui est-ce qui veut parler ?
– S : Ben Marie.
(rires)
– Ben Marie. C’est Marie. En fait, j’ai compris Sophie, toi quand t’as besoin de quelque chose, tu demandes à Marie, c’est ta petite sœur mais en même temps… Donc voilà.
– M : C’est ça.
– Marie, commerçant du Puy ?
– M : Oh ben Claudine hein de la Cave de la Chèvrerie.
– Ah ben oui, Claudine !
– M : Un phénomène.
– Oui, c’est ça.
– M : Qui est ma professeur d’œnologie du coup.
– D’accord.
– M : Depuis trois, quatre ans maintenant.
– Tu dois t’y connaître.
– M : Oui, alors tout le monde me dit ça, mais non, moi j’y vais pour boire du vin.
– T’y vas que pour boire du vin. Voilà c’est ça. Alors, quand il y en a comme moi qui vont chercher du PAC à l’eau parce qu’on le trouve qu’à la Cave de la Chèvrerie. Voilà, c’est du sirop de citron, je précise. Non, je prends du vin aussi de temps en temps, mais c’est vrai, je suis plus… C’est mon fournisseur de PAC à l’eau. Donc voilà tu fais des cours avec, et même elle propose des ateliers dégustation avec Louis et Luc qui sont à la Cave de la Chèvrerie.
– M : J’en avais fait un avec Louis avec de la charcuterie, qui était pas mal aussi.
– Oui, du moment qu’il y ait à manger et à boire, c’est bien.
– M : C’est bien, généralement on passe un bon moment.
– Ouais alors toi qui aimes bien la BD, je ne sais pas si tu l’as lu, je l’avais prêté justement à Claudine, c’est une bd qui s’appelle Oenologix. Tu as le 1 et le 2.
– M : Je la vois mais je l’ai pas lu non.
– C’est assez sympa.
– M : J’ai lu les vieux Bourgognes oubliés.
– D’accord.
– M : C’est sympa aussi.
– D’accord ok.
– M : Qui parle de vins
– en BD aussi ?
– Ouais.
– J’ai lu, je crois le deuxième tome était sorti l’an dernier, assez simple à lire, et il faudra que je relise car j’ai oublié.
– M : C’est souvent ça. Tu dis je vais apprendre et puis tu oublies.
– Tu bois du vin toi Sophie ?
– S : Ouais un petit peu.
– C’est lequel ton préféré: le rouge, le rosé ou blanc?
– S : Le rouge.
– Le cépage, tu sais ou pas?
– S : Non.
– Du moment que ce soit rouge, tu demandes à ta sœur ? Elle te conseille avant ?
– S : Ouais c’est ça !
– Ah c’est bon, ah c’est bien. On avait un autre commerçant ou pas ?
– S : Tes ongles.
– Et oui, tes ongles, voilà tes ongles Marie, les ongles de Marie, après le vin de Marie.
(rires)
Marie, tu vas faire tes ongles ?
– M : Je vais faire mes ongles chez Doriane qui a ouvert il y a pas longtemps, Studio D, c’est l’ancien magasin Weiss des chocolats, je ne sais pas le nom de la rue.
– Le boulevard, toc, toc, toc quoi, voilà, c’est celui-là. C’est en face de l’hôtel Régina.
– M : Oui, c’est ça pas loin oui.
– C’est pas… c’est à la suite de République, du coup, ben voilà, en plus il est très connu ce boulevard. – M : Oui.
– Hein, voilà donc c’est le boulevard très connu qui passe devant…
– M : Entre le faubourg Saint-Jean et le Breuil.
– Voilà. En même temps, les femmes ne sont pas connues pour être des spécialistes du nom de rue hein sauf…
– M : Je me perds dans le Puy avec les magasins, j’ai pas les noms de rue, j’ai les magasins.
– Mais on sait où est la Cave de la Chèvrerie, c’est pas mal, et on sait où ets le Régina. Donc, en face, hop donc c’est Studio D.
– M : Dans ce triangle, oui.
– D’accord, ok.

Alors maintenant, du coup, on va dévoiler un petit peu le mystère. Ben je vais demande à Sophie.
– M : Ben oui.
– Voilà. De nous dire un peu qui sont les sœurs de Seauve.
– S : Euh…
– Puisque tu avais préféré les sœurs aux frères, donc dis nous pourquoi.
– S : Ben, du coup, c’est…
– Tadadam !
– S : Comment dire… Des commerçantes. Des commerçantes du Puy.
– Alors oui, en fait, Sophie et Marie travaillent ensemble, et donc vous avez les Semences du Puy.
Voilà donc, tu nous présentes un petit peu les Semences du Puy ?
– S : Depuis quatre ans.
– Quatre ans ouais.
– S : On fait du commerce de graines, du coup, tout ce qui est graines d’arbres, arbustes, fleurs, mélange de fleurs, les fleurs sauvages… Et on vend par internet du coup. On a un site marchand. Et on vend dans le monde entier.
– Je suis arrivée, il y avait la poste qui vient récupérer les graines pour les envoyer. Ca, c’est assez magique comme moment, non, quand vous les envoyez. Le pays le plus, le plus fou enfin…
– S : Le plus fou ?
– Celui auquel vous ne vous attendiez pas à envoyer des graines ?
– S : La Corée du Sud.
– La Corée du Sud, c’est vrai?
– S : Et il y en a pas qu’un, il y a plusieurs clients qui sont…
– M : De Corée.
– S : C’est complètement fou ouais, ça met longtemps en plus à… Et la commande met longtemps parce que du coup, il faut beaucoup de documents. Et pour le recevoir, enfin, il faut vraiment en vouloir quoi, c’est chouette !
– Et oui parce qu’il y a des papiers pour les douaniers, les trucs comme ça non, des histoires de douane.
– M : Certificat phytosanitaire.
– Certificat phytosanitaire.
– M : Certificat phytosanitaire pour passer les douanes.
– C’est vous qui faites la demande des certificats. Comment ça se passe?
– M : On fait la demande du certificat et c’est la DRAFF (Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt) qui nous le délivre.
– Ça met combien de temps ?
– M : Normalement ça va assez vite, dans la journée ou le lendemain, c’est délivré.
– D’accord, ok.
– M : Parce que, du coup, c’est tout tracé et on est contrôlé par la DRAAF.
– Donc si je vais en Corée du Sud, par exemple, pour quinze jours. J’arrive en Corée du Sud, il y a le décalage horaire, je me remets tu vois, de mes émotions. Le lendemain, je vais sur Semences, voilà, du Puy, sur votre site, j’achète un paquet de graines, je reçois mon paquet quand? dans combien de temps il faut ?
– M : La commande arrive. On fait la demande généralement dans la journée.On l’a après par contre, ils l’envoient par la poste parce que c’est un document officiel. Donc il faut que la Poste nous livre en deux-trois jours. Ce qui n’est pas le cas tout le temps.
(rires)
– Donc déjà 4 jours à peu près
– M : Voilà, là par exemple, je ne l’ai jamais reçu, j’ai refait une demande parce que je crois qu’ils ont perdu notre enveloppe.
– Tu rassures le client entre-temps ? en coréen, tu parles coréen, bien sûr ?
– M : Oui voilà. Couramment. Et après, une fois qu’on l’a, on l’envoie et normalement, sous une semaine après lui, il faut qu’il dédouane donc ça peut prendre un peu plus de temps.
– Donc, en fait, comme j’habite ici, vaut mieux que…
– S : Venir les chercher ici.
– Voilà, j’irai les chercher ici.
– M : On a mis en place un drive, donc que tu peux passer la commande sur internet
– Et venir la récupérer.
– M : Cocher Semences du Puy, ça t’enlève les frais de port.
– D’accord.
– M : Et après on te dit elle est prête, tu peux venir chercher.
– S : C’est le Click and Collect.
– Plutôt que d’aller en Corée.
– S : Voilà.
– Moi qui voulais aller en Corée juste pour ça. Pas grave, j’irai pas, une prochaine.
Sophie, comme t’as laissé beaucoup parler Marie quand même, je vais te reposer des questions un petit peu. Est-ce que il y a une différence entre grainetier et semenciers, il me semble ?
Est-ce que vous vous produisez, par exemple, des graines, ou juste, vous les mettez en sachets, vous les envoyez. Est-ce que vous faites d’autres choses ?
– S : On fait aussi de la récolte en sauvage. Et donc là, on a adhéré à une marque depuis quelques années qui s’appelle Végétal Local. Et ça, c’est de la récolte sauvage dans le massif central.
Le but c’est… ben manger local, c’est planter local.
– D’accord.
– S : Si on reste dans ce thème là.
– Donc, là, faut quand même que tu t’y connaisses bien, parce que local, ça veut dire que ce sont des plantes qui sont là depuis tout le temps, parce qu’il y en a qui ont été importés.
– S : Oui, ça respecte un cahier des charges.
– Il est énorme le cahier des charges je suppose non ça va ?
– S : Ça va, ça se fait.
– Comment vous repérez les endroits, parce que, comme tu dis, c’est un endroit sauvage.
– S : Oui.
– Donc, comment tu…
– S : On travaille pas mal avec le conservatoire botanique au sud de Chavaniac-Lafayette.
– D’accord.
– S : Et alors, nous vraiment, c’est en se promenant qu’on trouve des endroits. Puis après on sait, on arrive à trouver et on récolte là quoi.
– Et quand c’est… Il y a des propriétaires.
– S : Sur des sites internet y a moyen de trouver où c’est qu’il y a des peuplements.
– Et puis le conservatoire, vous aide en ça. Mais si c’est par exemple sauvage, mais ça peut appartenir à quelqu’un quand même, le terrain.
– S : Oui, il faut toujours demander l’autorisation.
– Et vous récoltez comment il y a un appareil ? Je pense que tu ne récoltes pas à la pince à épiler.
– S : Non, alors moi, je ne vais pas souvent en récolte, mais j’y vais de temps en temps. On a récolté une année la sauge, c’est à la serpette et à la main, on met dans les sacs. Après on a quelques appareils, mais c’est plus pour le tri après.
– J’avais vu un truc euh, pente à sauge le mélange de préservation. Donc ça, c’est ce que vous faites, par rapport aux récoltes sauvage? C’est autre chose?
– S : Alors ça, c’est encore autre chose. On fait des récoltes de prairies naturelles. Donc des prairies qui n’ont pas été touchées depuis… qui ont jamais été cultivées en fait. Et à, on récolte, donc on a une machine grâce à la région, on a acquis grâce à la région qui en fait récolte, qui brosse la prairie, et là, on arrive à avoir des mélanges de graines qu’on va resemer donc là, c’est un mélange de prairie et on appelle ça des mélanges de préservation.
– D’accord, ok, des plantes aussi d’ici, originaire d’ici, et du coup, ça brosse, ça veut dire que ça n’enlève pas toutes les graines, donc ça en laisse…
– S : Oui ça enlève pas tout et puis, en plus, il y en a qui seront au niveau de la mature…
– Différents maturité, une maturité différente.
– S : Oui. Donc du coup… Je sais plus ce que je voulais dire.
– C’est pas grave, ça arrive.
(rires)
– S : Non, et c’est des mélanges hyper intéressants pour resemer en mélange quoi.
– M : C’est des prairies naturelles.
– S : Ouais c’est des prairies qui sont…
– Et qui est-ce qui vous prend ces mélanges, ce sont des particuliers, plutôt des professionnels, ou…
– S : Alors, on a fait des récoltes où on revend à des particuliers et aussi des professionnels, et puis après on a des contrats. Par exemple, on a eu des contrats avec Brioude ou là, on a un contrat avec le conseil général où on récolte pour eux.
– D’accord.
– S : Donc là, c’est encore différent.
– D’accord.
– S : C’est un mélange qui est que pour eux, qu’on ne commercialise pas ici.
– D’accord, ouais c’est pas mal. Vous faites l’ail des ours, ou pas ?
– S : On fait l’ail des ours et il vient de France.
– Il vient de l’Allier ou…
– S : Il vient de France celui-là et…
– S et M : Il vient du Jura.
– Il vient du Jura, parce que j’en ai récolté, un petit peu des graines, mais j’ai pas testé.
Je pense que maintenant c’est mort parce que…
– M : Non, ça se conserve bien l’ail.
– Mais oui, mais je l’ai pas mis au frigo. Oui parce que vous les conservez… Est-ce que tu peux nous parler de conservation des graines Marie ?
– M : Oui, alors nous on les conserve en chambre froide ou sec, parce que ça se conserve mieux après, dans un endroit sec…
– Combien de degrés à peu près ?
– M : On est à 4-5 degrés là. Après, on a aussi tout ce qui des mélanges plus engrais verts, on les on les conserve au sec dans une pièce à dix sept, dix huit degrés.
– Donc, si j’achète des graines en grande surface, genre où elles sont restées sous les néons à je sais pas combien de degrés… Faut que je vienne à Semences du Puy.
– M : Oui, après, on fait pas les légumes donc en grande surface, souvent, c’est beaucoup de légumes.
– Ouais, ça risque moins ?
– M : Et les légumes, ça se conserve mieux. J’ai l’impression, après, on n’est pas expert en légumes du coup mais…
– Puisque vous faites des, il y a des conifères, vous des arbres, c’est un peu l’origine, on va parler…
Allez, je passe à Sophie. On va parler un peu du nom qui est sur le bâtiment.
– S : VersePuy.
– Oui voilà. Et donc eux, c’était déjà… Ils commercialisaient déjà des graines, mais…
– S : Alors eux, ils étaient spécialisés dans le forestier ouais.
– Voilà, c’est ça, vous, vous continuez le forestier ?
– S : On ne fait pas du forestier nous, on fait que de l’ornement.
– D’accord.
– S : Mais on a toutes les graines que vous trouvez en forêt, on les a quoi.
– D’accord.
– M : Le forestier est très réglementé.
– Ah oui, il doit prendre ses graines. Suppose un endroit précis non ?
– S : Oui, c’est dans des vergers à graines ou des populations sélectionnées, parce que l’arbre répond aux critères de foresterie en fait. Il pousse bien droit, il est exempt de maladie.
– Ah ouais.
– M : Il sera bien en planches quoi.
– Y’aura pas trop de nœuds.
– S : Oui c’est ça parce qu’en ornement, ça peut être des arbres qui partent, un peu tordu.
– En ornement ça va être plutôt le pin de boulange, genre un peu le style pin de boulange et puis sinon… Ok, donc, si on veut un arbre tout droit, c’est pas chez vous qu’il faut venir.
– S : Bah, il peut pousser droit mais oui, c’est pas le but, enfin, on le sélectionne pas pour ça quoi.
– Oui d’accord. Vous êtes plus près du…pin. Est-ce que vous avez, on en a parlé un petit peu Marie, je t’ai posé la question, est-ce que toutes vos graines sont reproductibles ? c’est-à-dire que, par exemple, on fait pousser une plante, on récolte les graines, on peut les resemer nous-mêmes l’année prochaine ou pas ?
– M : Oui, la majeure partie, oui, à part si c’est signifié F1 généralement, c’est tout ce qui est hybride F1, ce qui n’est pas reproductible.
– Vous en avez très peu de ça.
– S : On en a deux ou trois.
– M : C’est pas… mais la majeure partie, oui, si on les laisse monter à graines. Ça va faire des graines qu’on peut récolter et resemer par la suite.
– Vous avez combien d’espèces à peu près tout confondu ?
– S : Mille cinq cents. Entre mille et mille cinq cents je pense.
– D’accord.
– M : On ne les a pas forcément toutes en stock au même instant mais…
– Oui, ça dépend de la… saisonnalité, parce que vous, on l’a pas dit je crois, vous envoyer dans le monde entier, mais vous avez aussi des producteurs pour vous, du monde entier.
– M et S : Oui.
– Vous en avez en Corée du Sud ?
– S : Ah non.
(rires)
– M : Au Japon.
– Au japon ?
– M : Oui.
– D’accord. Combien de pays, à peu près.
– S : Euh… hors Europe, on doit en avoir quatre ou cinq.
– D’accord, tu peux nous en citer quelque uns ?
– S : On a Japon, États-Unis, on en a trois aux États-Unis, différentes régions.
– Ok.
– S : On a l’Afrique du Sud, l’Inde. On ne fait plus la Chine, c’est compliqué.
– Ouais, j’imagine.
– M : Ça a toujours été très compliqué. Pou faire venir, dédouaner, enfin, le dédouanement est très compliqué. En fait, quand ça vient hors Europe, généralement ça arrive par gros paquets, on groupe les livraisons par ce qu’il y a le dédouanement, qui peut être long, ils peuvent perdre les colis, enfin, c’est très compliqué. Voilà et après c’est beaucoup l’Europe.
– Tous les pays en Europe ou il y a certains où vous n’allez pas ?
– M : Non, on fait surtout Allemagne, Italie, Espagne.
– D’accord ok. Et donc j’ai vu, moi, les graines de luffa donc j’étais content, donc je cherche quelqu’un pour faire de la production de luffa avec moi. Je veux lancer mon entreprise de production de luffa. Voilà, je fais un petit appel. J’en profiterai pour faire mes éponges, sinon faut que j’aille rue d’Aubagne à Marseille. Ça marcherait ici à luffa ? Qu’est-ce t’en penses Sophie ?
– S : Ça c’est déjà testé oui.
– T’as testé toi-même ?
– S : Non pas moi, mais…
– Tu veux pas tester avec moi ? Non, parce que si je m’inscris à Courir en Emblavez, tu vois, faut peut être qu’il y ait un retour.
– S : On troc des éponges après ?
– Voilà, ok. Dès que les coureurs auront finis leur course, on leur vend une petite éponge, pas mal.
– M : Pour se laver.
– Allez, hop-là, ça peut être viable, donc voilà. Vous avez d’autres petites choses à me dire par rapport à… Parce qu’on a vu que vous avez différents interlocuteurs, vous avez différents producteurs, vous récoltez vous-même, vous faites plein de choses. Et ça vous prend combien de temps tout ça ?
– M : Ça nous occupe bien.
– S : Tous les jours.
– Voilà, c’est ça tous les jours. Il y a d’autres personnes à part vous qui travaillez aux Semences du Puy ?
– S : Oui, il y a Damien, on l’a embauché il y a un an et demi.
– M : Et il y a notre papa parce que du coup, on a repris la société de notre papa.
– Olivier, c’est ça son prénom ?
– M : Ouais, c’est ça, lui, c’est notre récolteur.
– Ok.
– M : C’est lui qui se promène.
– Il se promène hop hop hop.
– M : Avec sa serpette.
– S : Il est appelé le druide vers chez lui là-bas.
– Ben oui, à force de…voilà donc, si vous l’apercevez, il est dans quel coin grosso modo ?
– S : Dans l’Emblavez là-bas.
– Ah ouais ben dans l’Emblavez donc si vous apercevez un homme à la serpette, c’est le druide. On l’appelle Bonjour, monsieur le druide.
– S : Ah ben tu voulais une anecdote tiens, y’a un druide à l’Emblavez.
(rires)
– On dit Emblavez (sans prononcer le z). Je veux toujours dire Emblavez (prononcer le z) parce que je dis Livradois- Forez, du coup…
– S : Ouais, ça se dit les deux.
– Ça se dit les deux ? Ok. Est-ce que vous voulez rajouter quelque chose? On sait tout des Semences du Puy ? Je regarde si j’ai pas un petit truc moi. Ah si moi, j’ai juste une question avec les sedum et les succulentes, c’est quoi la différence?
– M : Sedum pourrait être classé en succulente.
– Ouais. C’est ça que j’ai vu, j’ai rien compris.
– M : Tout ce qui fait un peu en… les feuilles charnues quoi.
– D’accord, comme des cactus, mais c’est pas des cactus.
– M : Ouais.
– S : Des plantes grasses.
– M : Ça fait un peu épais ouais, plantes grasses.
– Ok, bon, de toute façon, je retournerai voir dans le dictionnaire. Voilà, il m’a dit le sedum ça peut être une succulente ou pas ou le sens contraire. Je fais ah ouais ? Super, merci.
Ok, donc, on a fait le tour.
– M : On a fait le tour.
– S : Si vous voulez faire une commande, il y a le retrait sur place.
– Oui, il y a un retrait sur place. Même si vous habitez au Pérou, peut-être que c’est plus rapide de venir en France. Passez la commande, vous venez en France, vous décochez bien, vous décochez bien, c’est quoi qu’on décoche ?
– S : Semences du Puy à la fin.
– M : Il faut cocher Semences du Puy.
– Voilà, vous cochez Semences du Puy comme ça, ça vous évite les frais de port, vous avez juste le billet d’avion à payer et c’est vachement plus écologique. Voilà donc avis à tout le monde.
On va refaire le jingle. Et c’est Sophie qui s’y colle. Allez, vas-y.
– S : Jingle.

Musique jingle

– Wouais, ça se voit qu’elle a des enfants, ça fait comptine à la fin. Merci Sophie.
Allez, questions sur la Haute-Loire et je vais commencer d’abord ben par Sophie maintenant.
Oui, on va faire ça, je pense et puis Marie après. Ok ? Sophie, Bois des Seigneurs ou Pinatelle du Zouave ?
– S : Pinatelle du Zouave.
– Pourquoi ?
– S : J’aime bien, c’est beau là-bas.
– C’est vaste.
– S : J’y ai été plusieurs fois.
– Tu peux te balader.
– S : Les arbres sont sympas.
– Tu fais des cabanes ?
– S : C’est peut être nous qui leur avons vendu les arbres d’ailleurs non ?
(rires)
Parce qu’ils sont pas droit du tout.
– C’est clair. Tu fais des cabanes là-bas ou pas quand tu y vas, y’a le petit coin cabanes. Ouais, c’est pas mal.
– S : Ouais, les enfants ils adorent.
– J’y suis allée avec ma nièce et ma sœur. Bon y’avait que ma sœur et moi qui faisions les cabanes et ma nièce qui nous regardait.
– S : Ah mince !
(rires)
– Donc, c’est sympa pour les adultes.Et on peut perdre ses enfants si jamais on en a marre.
Ok, allez, c’est parti pour Pinatelle du Zuave. Pour toi Marie, le lac de Malaguet ou l’étang de la Plaine. Malaguet c’est vers la Chaise-Dieu, puis l’étang de la Plaine à Rosières.
– M : Et ben Malaguet.
– Ouais, tu y es déjà allé ou pas ?
– M : C’est celui à côté de la Chaise-Dieu ?
– Ouais vers la Chaise-Dieu, bon, il y en a plusieurs puisqu’il y a l’étang où tu peux te baigner…
– M : Il y a l’étang de la Chaise-Dieu en dessous.
– …Le truc de la Tour là, le plan d’eau. Il y a celui du Breuil à la Chaise-Dieu, il est un peu avant celui-là , il est vraiment à Malaguet.
– M : Je l’ai peut être vu déjà.
– Ouais, je crois qu’on ne peut pas se baigner dans le.. à Malaguet, il me semble que c’est de la pêche.
– M : Oui mais je l’ai peut être vu une fois oui.
– On prend celui-là ,
– M : Oui.
– On prend celui-là hop ! Trail de Saint-Jacques ou foulées de Saint-Germain-Laprade ? Bon y’en avait plein d’autres mais je voulais pas mettre tout ce que t’as fait parce qu’il y en a pas mal quand même.
– S : Y’en a beaucoup. Allez, trail de St Jacques.
– La plus belle course que tu aies faite ?
– S : Par ici ?
– Oui.
– S : Ah, il y a le Capito Trail qui est beau.
– Ah, ça me dit… attends je l’ai vu ça, c’est où ?
– S : Saint-Julien-Chapteuil.
– Saint-Julien-Chapteuil. J’aime bien ce coin là-bas.
– S : Il est bientôt, peut être la semaine prochaine.
– Tu le fais ?
– S : Ouais.
– Combien de kms ?
– S : Je pense que je vais faire les douze.
– Wouais c’est pas mal, t’aimes bien cette distance toi non ?
– S : Ouais c’est pas mal.
– Ok ça marche.
– S : Sinon il y a le TTV.
(rires)
– Attends TTV, t’as pas aussi un triathlon aussi, c’est pas un triathlon ? C’est pas… C’est quoi le TTV ?
– S : Non, c’est le Trail de l’Emblavez.
(rires)
– D’accord, ah oui pardon ! Avec les trèfles oui, les boucles. Alala Stéphanie, je suis mauvaise.
T’as fait du triathlon aussi.
– S : A Naussac oui. Un petit triathlon.
– Tu commence par quoi ? tu commences pas par la natation si ?
– S : Si.
– Ralala, en fait t’es mouillée, tu montes sur le vélo
– S : Tout mouillé.
– Et tu finis à pied.
– S : Et tu finis en courant.
– Pourquoi ils font pas le sens inverse quoi, c’est fait exprès ?
– S : Pour pas faire un choc thermique quand t’as trop couru après, t’as bien chaud si tu vas dans l’eau, ouf, pas bien.
– Ah d’accord, je croyais que c’était pour vous alourdir un petit peu.
(rires)
Forcer la difficulté. Bientôt un Iron Man ?
– S : Euh… Je laisse ça à mon mari.
– D’accord.
(rires)
Dommage.
– S : C’est trop.
– Ouais. C’est Iron Man pour les femmes aussi ou bien il y a Iron Woman ?
– S : Non, c’est Iron Man.
– On peut créer Iron Woman.
– S : C’est une marque Iron Man.
– Et ouais ouais, c’est ça, c’est pour ça. Ok, ça marche.
Marie, tu as peur, je le sens. Festival Récolte & Vous à Retournac. Avant, c’était les Mauvaises Herbes à Chadrac avec… je crois qu’il se sont réunis à plusieurs et c’était le week-end dernier il me semble, où la fête du Bio à Saint-Germain-Laprade, qui va être le week-end prochain, quelque chose comme ça, je crois que c’est… Je sais pas si tu les connais, moi, j’en connais aucune. T’as peut être fait les Mauvaises Herbes non plus ? Non ?
– M : Non. Je dirais les Mauvaises Herbes.
– Ouais donc Récolte & Vous à Retournac. Allez, ça marche.
Vous en faites, vous, des festivals ou pas ?
– M : Non.
– S : Ben celui du Puy.
– Puy.
– M : Festival dans le sens foire.
– Vous faites des foires des choses comme ça ?
– M : Avec les semences ?
– Oui.
– S : Ah on expose ? Non, on n’expose pas. On avait fait Chavaniac une année. Mais c’est vrai que c’est compliqué. On peut pas délocaliser la chambre froide..
– Oui.
– S : Donc, on amène pas forcément de…
– M : On fait les sachets à la demande donc on n’a pas des sachets pré-faits.
– Oui c’est ça.
– M : Donc c’est vrai, ce serait une logistique de folie.
– S : Faudrait préparer les sachets à l’avance sachant que… Ouais non.
– Si tu les vends pas après, ça peut être problématique de les remettre en chambre froide derrière ?
– S : On pourrait mais du coup ça fait beaucoup de manipulations.
– Pour si peu de monde qui sont dans l’entreprise, déjà oui.
– S : Oui.
– Ok. Meygal ou Mézenc ? Ca se touche hein.
– S : Mézenc.
– Mézenc ok. Le jardin botanique à Mazet-Saint-Voy ou le Conservatoire Botanique National à Chavaniac ?
– M : À Chavaniac.
– Oui, ben oui, vous êtes plus en relation avec. J’y suis pas encore allée moi. On peut je crois visiter, on peut ?
– S et M : Oui. On peut visiter oui.
– C’est par là-bas que j’avais récolté de l’ail des ours, chut chut chut… Faut pas le dire mais c’était dans les coins, par là-bas. Donc il y en a. Verveine ou lentille ?
– M : Verveine.
– Laquelle ?
– M  : En tisane bien sûr.
– En tisane.
– M  : Enfin, celle de chez Claudine est bonne hein.
(rires)
– Alors j’ai une question pour Sophie, du coup, je savais pas trop, mais finalement… Sophie, Vellavia ou Motueka ? ,Donc deux brasseries d’ici.
– S : Ah oui, la bière.
– Et oui. Vellavia la bière de Saint-Germain-Laprade et Motueka de Brives-Charensac, depuis deux mille dix huit je crois.
– S : Je dirais Motueka.
– L’autre jour j’ai voulu y aller, bon, j’ai pas trouvé l’entrée, mais c’était fermé, apparemment, c’est ouvert le jeudi soir et le vendredi soir, je crois. Je vous le dis comme ça voilà pour aller consommer sur place. Voilà, mais il faut que je trouve l’entrée. Vous êtes déjà allées ou pas dans cette brasserie ?
– M : Non, c’est pas eux ils avaient un stand aux Nuits de Saint-Jacques ?
– Oui, il avait un stand, ouais tout à fait.
– M : Et j’avais goûter leur bière spéciale là qu’ils avaient fait.
– Oui il y avait quoi dedans, parce qu’ils ont la Nom de Diou.
– M : Il y avait un citron dedans, il y a du citron ouais.
– D’accord. Il y a l’Altigérienne 4,3 degrés pour le clin d’œil au 43, j’ai vu ça un petit peu oui…
– M : Ahhh.
– La Nom de Diou, la…, je sais plus. Voilà, bon , on goutera les deux. Allez, c’est dernière question ou pas ? Non, pas encore. J’ai loupé une question, laquelle je sais pas. Je cherche.
Je vais demander à Marie quand même. Non Sophie pardon, puisque j’ai demandé à Marie pour les bières. Sophie, canoë dans les gorges de l’allier ou golf à Ceyssac ?
– S : J’ai jamais fait de golf donc plutôt le canoë.
– Ouais, ok. Même question pour toi alors du coup.
– M : Canoë.
– Canoë aussi ? Faites attention.
– S : On avait été au golf mais pour boire un verre.
(rires)
Mais c’est très beau ce golf. Il est magnifique.
– Il est beau là-bas, on a une belle vue, on a une vue magnifique
– M : Superbe vue.
– S : On avait été invités par…
– Oui, c’est chouette. Donc prochaine fois que vous y allez, essayez de faire du golf.
– S : Oui quand même, faire une petite initiation ce serait pas mal.
– Et puis le petit verre après. Ok, hey, bah, je vais demander une question un peu plus ouverte.
Hummm. Marie,un endroit en Haute-Loire ou faire un pique-nique en famille, quel endroit idéal un peu ?
– M : Le lac du Bouchet.
– S : Ah ouais.
– Le lac du Bouchet c’est vrai ?
– M : Ouais, il est top, c’est beau.
– Tu affectionnes le lac du Bouchet, on voit l’eau, c’est transparent, c’est magnifique.
– M : Oui, puis le cadre est vraiment beau.
– S : Le tour du lac il est super vite fait, c’est très beau.
– Il faut le faire plusieurs fois en courant.
– M : La plage qui est une prairie.
– Vous faites un peu de paddle, des choses comme ça ?
– M : J’avais fait du pédalo mais…
– Donc on peut vous retrouver là-bas quoi.
– M : Ça peut arriver.
– Ça peut arriver, ça marche. Pour toi, par rapport à votre métier, que souhaiteriez vous… Je peux vous poser cette question aux deux en même temps, mais que souhaiteriez-vous finalement, toutes les deux pour votre entreprise, on va dire pour les Semences du Puy ? Est-ce que vous avez un voeu particulier ou pas ? Ah oui, elle est difficile celle-là.
– S : Ah oui, elle est difficile celle-là. Ben qu’on arrive à continuer comme on est parti depuis quatre ans encore de nombreuses années.
– Pour toi aussi ?
– M : Ouais, j’aurais dit la même chose, que ça continue comme ça.
– Vous vous entendez bien, c’est pas toujours facile en famille.
– S : Non, c’est pas toujours facile, mais on a bien trouvé nos places.
– M : Oui.
– Oui, chacune fait… Ben, vous pouvez peut-être me donner un petit peu votre poste finalement. Toi Marie, tu es plus…
– M : Moi je suis plus tout ce qui est administrative et gestion des approvisionnements, des commandes. Moi, je suis sur l’ordinateur toute la journée.
– Et toi ?
– S : Plutôt la pratique, je fais la mise en sachet, les préparations de commandes. Après sur l’ordi, c’est plutôt les réseaux sociaux. On essaye de poster un petit peu, mais c’est compliqué.
– C’est pas évident.
– S : En ce moment, il y a beaucoup de travail donc.
– Là, c’est la période où vous avez le plus de travail ?
– M : Ça recommence, ça se calme en été, parce qu’on plante moins en été. Et là, il y a plein de graines. Il faut préparer, il y a des gens qui font leurs commandes à l’automne.
– Donc, en fait, la grosse période là, elle commence là et elle va se finir en…
– M : Avril.
– En avril.
– Ok, donc c’est bien, ça vous laisse un peu plus de temps pour l’été pour aller vous baigner au lac du Bouchet.
– M : Exactement.

– Et bien c’est super. Alors ce que je vais faire, c’est vous demander le mot de la fin chacune si vous avez un dicton, une expression. Quelque chose voilà que vous dites souvent, peut-être que vous ne vous en apercevez pas. Je sais pas si…
– S : Moi, je dirais : qui ne tente rien, n’a rien.
– Merci Sophie.
– M : Moi c’est beaucoup moins spirituel.
– Ah ouais ? Vas-y !
– M : C’est pas le couteau le plus affûté du tiroir.
(rires)
– C’est pas le couteau le plus affûté du tiroir.
– M : Je sais pas, c’est la première expression qui m’ait venue.
– C’est vrai ? Tu l’as chopé où celle-ci ?
– M : Je sais plus d’où ça vient, mais alors ça se décline dans tout ce que tu veux…
– Oui c’est genre…
– M : C’est pas la lumière, enfin, c’est pas l’ampoule la plus éclairée de la guirlande.
– Y’a pas la lumière à tous les étages, un truc comme ça quoi.
– M : C’est un genre de truc comme ça.
– C’est pour moi que tu le disais ça, c’est ça ?
– M : Ah non, pas du tout.
(rires)
Non, je sais pas pourquoi.
– Je t’ai fait peur hein ?
– M : Non, des expressions, c’est le premier truc qui m’est venu.
– Mais moi elle me fait bien rire aussi, j’aime bien hein ?
– S : Elle est rigolote.
– On l’adopte, on adopte les deux. Je vous remercie donc les sœurs De Seauve. Et je vous souhaite tout plein de bonnes choses pour les Semences du Puy. A bientôt !
– M : Longue vie au podcast.
– Allez, ça marche. Longue vie à nous ! Ciao ciao.

Coups de coeur de notre invité