Temps d’écoute : 44’20 minutes
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– Salut les Ponots ! Le podcast itinérant et léger qui donne la parole aux personnes qui habitent ou gravitent autour du Puy.
Aujourd’hui, c’est assez exceptionnel. C’est la première fois que j’accueille deux personnes et j’ai avec moi Sylvie et Denis. Comment ça va Sylvie ?
– S : Ça va.
– Ça va bien.
– S : Oui.
– Ouais. Et toi Denis ?
– D : Et bien ça va très bien aussi.
– C’est vrai, on est au chaud, on est bien là.
– D : On est bien, on est bien.
– Je vais demander de vous présenter, d’abord peut être Sylvie, honneur aux dames.
– D : Bien sûr.
– Allez !
– S : Bon moi je m’appelle Sylvie, j’habite à Espaly, je suis dans une résidence senior.
– D’accord.
– S : C’est à dire que c’est avant l’Ehpad.
– Hum hum.
– S : Voilà, et puis je suis présidente du GEM et je viens au GEM on en parlera tout à l’heure.
– Voilà, on parlera du GEM. On s’est connus grâce au GEM. Merci, Sylvie. Et toi, Denis, tu peux dire qui tu es ?
– D : Donc, je suis Denis, j’habite sur le Puy. Et j’ai soixante treize ans !
– Waouh !
– D : Oh la la la la .
– C’est beau non ?
– D : Eh oui. Et donc je vis ma petite vie de retraité ici au Puy. Je participe à diverses activités et associations dont on parlera peut-être tout à l’heure. Sûrement tout à l’heure.
– Peut être sûrement oui sinon je repars.
Allez, ça marche.Voilà donc, on a une habitante d’Espaly et un habitant du Puy. Voilà, on s’éloigne un petit peu de du Puy avec Sylvie, on s’en rapproche avec Denis. Denis t’es en centre-ville toi ?
– D : En centre-ville.
– Voilà. On peut pas faire plus près.
Ok, alors je vais demander à Denis de faire le jingle. Denis, tu vois la petite boîte. Faut pas dire ce que c’est, mais juste demander de la tourner, fait quelques tours.
– D : Quelques tours, allez, c’est parti !
Musique Jingle
– D : C’est bon ?
– Ah, nickel !
– D : J’arrête ou je continue.
– Tu peux arrêter. Ah il continue !
– D : Bon, voilà.
– C’est addictif hein ? C’est addictif . Alors, j’ai des petites questions. Donc, j’en ai pour Sylvie, j’en ai pour Denis, on commence toujours par Sylvie ?
– D : Ben oui.
– Allez, là, je vous fais une, deux ou trois propositions. Vous me dites celle que vous préférez. Et si il n’y en a aucune, vous me dites joker. D’accord ? Vous pouvez choisir les deux, ça marche ?
Alors Sylvie, chèvre ou lapin ?
– S : Les deux.
– Rho les deux, elle est gentille. Denis, vache ou mouton ?
– D : Les deux.
– Non non y’a pas le droit là !
– D : Non, on n’a pas le droit ?
– Mais si mais si.
– D : Ben j’aime bien les deux, mouton.
– C’est plus facile à caresser ? Ah mais pour les… Alors, on n ele dira pas mais… Non, tu ne veux pas le dire Denis ?
– D : Non non non. Mouton !
– On garde le secret pour nous. Mouton ! Allez je vais alterner.
Sylvie, salé ou sucré ?
– S : Sucré !
– Ahhh elle est gourmande ! Tu as un dessert préféré ?
– S : Tiramisu.
– Ah oui, en plus on a la recette, on on en parlera tout à l’heure du journal, voilà, du GEM, il y a la recette du tiramisu au dos.
Doux ou amer Denis ?
– D : On va dire doux.
– Lac ou mer ?
– S : Mer. C’est vrai, c’est plus grand,
– C’est plus grand. C’est bien la mer. On s’évade plus facilement. Ça me fait penser au voyage.
– On voit plus loin. On voit rien.
– S : Rien mais…
– On voit que de l’eau. Rivière ou piscine Denis ?
– D : rivière.
– Ouais, tu te baignes souvent en rivière ?
– D : Je me baigne pas mais j’aime bien l’eau surtout les rivières de nos montagnes qui coure, qui coule, qu’on les entend, on les voit, c’est pas comme des rivières de plaine qui sont là, qui stagnent finalement. On voit.
– Il y a du débit.
– D : C’est une vie. La vie de la rivière. Donc moi je suis rivière oui.
– Ça marche. Chanter ou danser Sylvie ?
– S : Chanter.
– Tu changes beaucoup ?
– S : Oui.
– On en parlera tout à l’heure c’est ça ?
– S : Oui, là aussi on en parlera tout à l’heure.
– D’accord, danser ou chanter Denis ?
– D : et ben chanter, pour les mêmes raisons que Sylvie je pense hein ?
– J’ai l’impression que je vais avoir le droit à une petite chanson tout à l’heure.
– D : Oh pas sûr.
– Hoooo.
– D : J’oublie les paroles.
– Robe ou jupe ?
– S : Les deux.
– Oui ?
– S : Les deux.
– Coquette.T’es coquette Sylvie.
– S : Ouais ouais, les deux.
– D’accord.
– D : Bon, ne me repose pas la même question.
– Non, non, jupe ou robe ? Je plaisante Denis, chemise ou t-shirt ?
– D : Oh chemise.
– Ouais plus classe.
– D : Mais enfin, s’il faut faire une préférence, on va dire chemise.
– Oui, tu portes une petite chemise aujourd’hui.
– Oui, mais je porte des t-shirt aussi. Ça arrive mais bon, chemise.
– Selon la température, oui ? Chemise. Été ou hiver ?
– S : Ah, été.
– Un été comme cette année ou un peu plus chaud peut être ou…
– S : Un peu moins chaud.
– Un peu moins chaud. Un peu moins de pluie.
– S : Un peu moins de pluie. Non c’est quand même, l’été c’est quand même mieux.
– Oui avec le soleil et tout, c’est plus joyeux.
– S : C’est plus joyeux… Voilà.
– Ça marche, printemps ou automne ?
– D : Automne.
– Pourquoi l’automne ?
– D : Eh bien, c’est donc la mauvaise saison qui va arriver et y’a du plaisir à se retrouver plus chez soi après un été ou on est souvent à l’extérieur.
– On se repose.
– D : Du plaisir à se re, pas se replier, c’est pas le mot, se retrouver chez soi. Allumez le feu ou voilà.
– Oui, c’est agréable prendre le temps de lire un livre…
– D : Y’a du plaisir à être un peu dans la journée, il fait pas tellement chaud si on est à l’extérieur.
Et puis on a au moins le plaisir de rentrer se mettre au chaud. Chose qu’on n’a pas avec les autres saisons.
– Si en plus, on a une petit feu de cheminée, c’est sympa.
Dis-moi Sylvie Jean Dujardin ou Pierre Richard ?
– S : Jean Dujardin.
– Ah il est beau hein ? Non ?
– S : Oui et puis… Enfin, Pierre Richard dans certains films non mais quand même Jean Dujardin.
– Il est plus beau, il est rigolo ?
– S : Non…
– C’est son jeu d’acteur ?
– S : Voilà.
– D’accord ok. Alors pour toi Denis, Catherine Deneuve ou Josiane Balasko ? C’est pas le même registre hein.
– D : On va dire Catherine Deneuve.
– Sylvie, elle avait soufflé Josiane Balasko.
– D : Ah mais j’ai pas vu, j’ai pas vu, mais on n’a pas besoin de me souffler. Disons Catherine Deneuve mais j’aime bien Josiane Balasko, mais c’est d’un genre tout à fait différent.
– Tout à fait différent, à l’opposé, j’ai bien compris que Denis aimait une certaine classe, non ?
Chemise, Catherine Deneuve et tout.
– D : Oh, bof.
– Un petit peu. Ça marche. Alors jaune ou rouge ?
– S : Le deux.
– C’est vrai ? Tu portes du jaune et du rouge ?
– S : Oui.
– Oui, toutes les couleurs ?
– S : Oui, oui, toutes les couleurs.
– Bleu ou vert Denis ?
– D : Ah bleu.
– C’est vrai ? Une raison particulière ?
– D : Ça a longtemps été ma couleur préférée le bleu.
J’aime bien le bleu. Le bleu, c’est la couleur de la planète finalement et du ciel.
– C’est la couleur de mes yeux regarde !
– D : Oui oui.
– Je croyais que c’était pour ça moi qu’il l’avait dit. Mais toi aussi, Sylvie.
– D : Tout à fait.
– S : De quoi ?
– Ils sont bleu-gris tes yeux aussi.
– S : Ouais.
– Comme moi, j’ai les mêmes yeux que Sylvie.
– D : Moi, j’ai les yeux de cochon. Mais bon, c’est pas grave. Yeux marrons, yeux de cochon.
(rires)
– C’est bon le cochon, dans le cochon tout est bon. C’est ce qu’on dit.
Cuisinez ou mangez Sylvie ?
– S : manger.
(rires)
– Ah ah. Humour ou amour Denis ?
– D : Comment ?
– Humour ou amour ?
– D : Hum, quelle drôle de question. On va dire amour. Amour.
– Ouais ? Allez ! Alors j’ai une question un petit peu plus vaste Sylvie pour toi. Quand tu te lèves le matin, quelle est la première chose que tu fais?
– S : Je mets mes lunettes.
– Ah oui, c’est bien ça moi aussi. Là j’ai des lentilles mais je mets des lunettes. Je n’avais jamais pensé à ça, mais oui, c’est aussi la première chose qu’on fait le matin quand on y voit rien quoi. Comme nous.
– S : Voilà.
– Pour toi, Denis. Qu’est-ce que tu fais avant de te coucher ?
– D : Avant de me coucher, j’allais dire je regarde la télé, mais c’est tellement banal que, bon, je regarde la télé, disons, la télé est allumée, c’est autre chose.
– Oui, elle tient compagnie.
– D : Mais sinon, moi, je fais souvent une petite balade le soir, après souper, donc après avoir diné.
Souvent pour pas dire tous les jours, je fais une balade extérieure. Et on peut rencontré des gens qu’on voit pas dans la journée mais qui sortent le soir, certains c’est pour promener leur chien, moi j’ai pas de chien mais bon.
– Mais tu te promènes, toi.
– D : Ouais, j’aime bien, j’aime bien. Et puis après rentrer, puis, une fois que je suis rentré, je ne ressors plus bien sûr. Ça c’est un peu ce que je fais avant de me coucher, pas directement avant de me coucher mais…
– Oui c’est une petite routine qui te fait du bien.
– D : J’aime bien sortir comme ça.
– Ça marche. Qu’est-ce que tu aimes par-dessus tout, Sylvie? est-ce quelqu’il y a quelque chose que tu adores ?
– S : Que j’adore ?
– oui.
– S : La tolérance.
– C’est bien, je m’attendais pas ça. Tu vois, je m’attendais à un tiramisù. Mais je m’attendais pas à ça.
– S : Non, parce que…
– Du coup, je ne sais plus quoi dire.
– S : Comme tout à l’heure, t’as compris que j’étais gourmande.
– Je suis restée la dessus, je suis resté bloquée. La tolérance.
– S : Bah ouais la tolérance. Oui, la tolérance.
– C’est de plus en plus difficile à trouver les personnes tolérantes hein ?
– S : Oui oui.
– On est d’accord. pour toi Denis j’ai une petite question peut-être…, ah ben je vais te demander quelle est ta chanson préférée, tout simplement.
– D : Ma chanson préférée.
– Tu m’as parlé de rock hier. Ouais, j’ai appelé Denis.
– D : Oui, j’aime bien le rock.Ma chanson préférée par contre… Qu’est-ce que je vais dire ?
– Ou ton chanteur préféré on va dire.
– D : Mon chanteur préféré Chuck Berry, l’un des pionniers du rock des années soixante, qui a inspiré beaucoup de groupe, les Rolling Stones, entre autre. Et puis, c’était le début du rock. Ce que j’appelle le rock le plus pur quoi.
J’adore Chuck Berry. Je regrette de pas avoir pu aller le voir sur scène. Il était venu à Paris, j’y étais pas. C’est un de mes chanteurs préférés. J’aime ce genre de musique, le rock originel quoi.
– A l’état pur.
– D : Pas de hard-rock, pas de…
– Pas de métal.
– D : métal, de choses comme ça,
– Pas de dérivés.
– D : Je trouve que c’est même pas du rock d’ailleurs. Pour moi, le rock, c’est le rock des années soixante, j’aime bien. une chanson préférée alors, je sais pas, je pourrais pas dire. Une chanson de Johnny certainement parce que j’aime bien Johnny aussi qui s’inspire donc de cette époque, lui souvent. On va dire Carole de Johnny Hallyday.
– Tu peux nous chanter un petit peu Carole ?
– D chante : Oh Carole, ne me regarde pas comme ça.
(rires)
C’est pas à toi que je dis ça.
– S : Haha je connais pas, ah moi c’est pas Carole, c’est Sylvie.
– C’est Sylvie, Denis c’est Sylvie, c’est pas Carole.
– D : Donc voilà, parce que Johnny avait repris beaucoup de chansons de ces chanteurs, de ces pionniers américains
– Mythique.
– D : Au départ bien sûr.
– Oui Chuck Berry, on se rappellera de la scène de Pulp Fiction où John Travolta et Uma Thurman dansent sur une chanson de Chuck Berry, d’ailleurs, et oui, voilà, voilà.
– D : Bon, j’aime beaucoup d’autres choses en chanson aussi. Mais tout de suite y’en n’a pas d’autres qui me reviennent.
– Oui c’est d’abord, c’est que celle-ci c’est ton premier coup de cœur. Ok, super.
Quand j’ai appelé Sylvie, je suis tombé sur son répondeur. Sylvie, tu veux pas me refaire ton répondeur ?
– D : Oula !
– Parce qu’il m’a fait rire, donc si tu peux.
– S : Ici vous êtes chez Sylvie, je suis pas là pour l’instant. Si vous êtes de la famille ou des amis, tapez 1. Si vous êtes un démarcheur, tapez vous sur la tête jusqu’à ce que des infirmiers en blancs viennent vous chercher.
(rires)
– D : Je sais, je connais ce récit.
– J’ai pas tapé ni sur 1 ni sur 2, j’ai juste bien ri et j’ai attendu d’avoir le bip pour laisser le message qu’elle n’a jamais écouté peut-être.
– S : Si si, j’ai écouté.
– Bon, ça va. Très bien, alors on va passer maintenant au Puy, au centre-ville, à ses commerçant, et je crois que, Sylvie, tu aimes bien aller chez un commerçant en particulier. Est-ce que tu peux nous le présenter ?
– S : alors c’est Dé Café Inné. C’est à un café où on peut jouer. Pendant… Boire un coup aussi.
– C’est dans la rue Pannessac hein ?
– S : Ouais, c’est dans la rue Pannessac.
C’est animé par des jeunes qui travaillaient dans une bibliothèque. Ils ont plein de jeux. Et puis donc on choisit les jeux. Si on ne comprend pas, ils viennent nous expliquer.
En général on y va avec l’association dont on parlera tout à l’heure.
– Oui.
– S : Et on passe un bon moment.
– Avec ces jeunes qui sont plein d’énergie.
– S : D’énergie et qui sont vraiment très chouettes.
– Et on peut acheter les jeux bien sûr, voilà.
– S : Voilà, on peut acheter des jeux.
– Une fois testé, approuvé, hop, emballé et c’est parti. Très bien.
Pour toi Denis, tu as… alors, on avait dit un bar, restaurant.
– D : Alors je vais bien un petit peu dans les bars, pas pour me saouler la gueule hein, je précise.
Je vais bien dans les bars, en particulier le Majestic, sur le… en centre-ville.
– C’est une institution.
– D : Une institution du Puy.
– Tu bois le café là-bas, ou pas.
– D : Le café ou autre chose.
En plus donc, ils sont sympas et il font restaurant aussi, donc ça m’arrive d’aller y manger aussi.
– Qu’est-ce qu’on mange au Majestic, j’y ai jamais mangé. Tu te rappelles ce que tu as mangé ? C’est traditionnel ?
– D : Oui c’est de la cuisine traditionnelle oui bien sûr. En été ils font beaucoup de salades composées, très copieuses. Et puis, on peut manger aussi ce qu’on veut. Les frites sont bonnes là bas, ils nous servent les frites dans une petite…
– Les petites corbeilles là…
– D : Une corbeille voilà, transparence, enfin ajourée. Euh oui, c’est sympa, je trouve que c’est sympa.
– Le Majestic. Et Sylvie me parlait d’un autre, alors c’est pas… on va dire commerçant, oui, c’est pas bar resto, mais on peut quand même, on peut y manger.
– S : Oui.
– Donc vas-y, dis nous le nom, tu t’en rappelles ?
– S : saveurs ?
– De la répu… attends, les saveurs de la république c’est ça ?
– S : De la République voilà.
– C’est avenue de la République.
– S : Avenue de la République. Alors y’en a qui disent que c’est une boulangerie d’autres…je ne sais pas trop, mais c’est un endroit quant on est à l’association et qu’on veut manger à l’association et qu’on n’a pas à manger, on va chercher des frites là-bas et puis c’est très sympa. Moi j’aime bien.
– Et très bon.
– S : Et très bon.
– Sinon vous n’y retourneriez pas.
– S : Voilà exactement.
– Ben écoutes, parfait. On a fait le tour. Le marché, est-ce que vous faites le marché ou pas, pas trop non ?
– S : Moi non.
– D : Exceptionnellement je l’ai fait samedi qui vient de passer. Parce que un peu dans le cadre des fêtes du Roi de l’Oiseau on va dire, m’enfin pour le marché ça n’apportait pas grand chose de plus. Je le faisais beaucoup avant du temps où j’avais ma mère, où ma mère était vivante.
Elle adorait le marché du samedi. Donc je l’accompagnais, disons que je portais les bagages.
– Tu portais les sacs.
– D : Ouais
– Tu faisais le mulet.
– D : Je faisais le sherpa. J’aimais beaucoup y aller, j’avoue que maintenant j’y vais plus au marché le samedi. Ça me dit pas grand chose.
– Donc là tu y est allé, t’étais costumé ?
– D : Non, non, j’étais pas costumé, j’ai été faire mon tour comme ça. Et là je reconnais que j’y vais plus au marché pourtant c’est un très beau marché.
– Ouais, il y a beaucoup de monde. C’est plus sympa de le faire peut être à deux.
– D : Mais disons, comme je ne suis pas un gros cuisiner. La question ne m’a pas été posée mais j’y réponds quand même.
(rires)
Comme je ne suis pas un bon cuisinier…
– Mais on l’avait compris Denis, t’inquiète !
– D : Donc je fais des trucs très simple qui ne nécessitent pas que j’aille m’approvisionner au marché. Il y a quand même des produits de qualité, il faut le reconnaître.
– Oui, c’est sûr. Il y a pas mal de producteurs. On invite tout le monde…
– D : Mais je peux y aller pour flâner aussi.
– Moi, j’y vais souvent dans l’intention de faire le marché, mais souvent, je m’arrête dans un bar pour boire le café, puis après je m’aperçois qu’il est deux heures de l’après-midi.
– D : Ah d’accord carrément.
– Voilà, voilà, voilà, c’est bien hein ? Bon faut pas le dire, mince, c’est enregistrer,
– D : Non, on le dira pas.
– On le répètera pas. Est-ce qu’on peut parler maintenant… alors de… d’un artiste ?
Qui qui commence ? Sylvie ?
– S : Oui alors, moi, j’ai eu la chance de rencontrer Monsieur Paul Leroy. Alors qui est forestier de son métier, mais qui est conteur. Et c’est un conteur très, très chouette.
– Et il fait des contes sur… C’est quel genre de contes ? C’est sur la vie de tous les jours ? Sur la vie d’antan ?
– S : Voilà, sur la vie d’antan, des contes de par ici, voilà…
– Mais je vois ce que tu veux dire, mon grand-père était conteur. C’était d’ailleurs un cousin éloigné et informateur d’Henri Pourrat qui est un écrivain du Forez, du Livradois-Forez. Et je me rappelle quand mon grand-père raconter des contes, certainement un petit peu comme monsieur Leroy, c’était sur la vie, voilà, dans les villages, tout ça, et c’était, c’est un monde merveilleux, on s’évade facilement.
– S : Wouais wouais wouais wouais. Puis il raconte bien, enfin c’est… Alors il a des contes aussi. Enfin, j’ai connu d’abord ce monsieur parce que comme j’habite une résidence senior, il était venu nous faire la fête de Noël.
– D’accord.
– Donc il était venu nous rencontrer, nous apporter des contes, et puis voilà, et puis jouer avec sa guitare. Donc voilà, c’est comme ça que j’ai connu. Et après,il est venu au gem, et puis voilà.
– Et Sylvie, elle ne le dira pas là, mais elle en a profité pour lui dire que j’aimerais bien l’interviewer pour chopper son zéro six.
– S : Ah, fallait pas le dire.
(rires)
– D : Pour choper ?
– Son zéro six, son numéro de téléphone, coquine Sylvie ! Ouais…
– D : Ouais.
– Est-ce qu’il y a un autre artiste ? Denis, non ?
– D : Dans l’immédiat non.
– On a fait le tour un peu ou pas ?
– S : Oui.
– Oui, bon…
– D : Je ne vois pas tellement.
– Et ben on va parler d’association.
– S : Arhhh !
– Alors de quelle association va-t-on pouvoir parler ? Qui est-ce qui commence ?
– S : Vas-y.
– Allez !
– D : Ben écoutez, je pense qu’on va parler de l’association GEM la Galaxie, je Groupe d’Entraide Mutuelle la Galaxie qui est une association qui existe au Puy depuis deux mille six, et qui a pour but de regrouper des personnes qui sont en situation de détresse morale ou qui ont des problèmes personnels et qui ont besoin de se retrouver dans un cadre comme ici où un certain nombre de personnes se regroupent et participent à des activités.
Et cela peut permettre de… pour ces personnes de passer le cap difficile dans lequel elles sont pour retrouver une vie normale.
– Ouais.
– D : Donc, enfin, Sylvie en dira peut-être un peu mieux, puisqu’elle est notre présidente.
Et voilà quoi, je crois que… Ch’ai pas, j’ai dit comme il faut les choses Sylvie ?
– S : Ouais, c’est rompre, rompre, rompre la solitude.
Et alors chose très importante, ce n’est pas médical. Ce n’est pas un lieu de soins. Donc tout le monde peut venir.
– Oui, il y a énormément d’activités, il y a une adhésion.
– D : Il y a énormément d’activités. Là ce que je veux dire, c’est que c’est la liberté, c’est-à-dire à on peut venir aujourd’hui, demain, d’une semaine, et puis ne pas revenir de deux mois et revenir sans problème. Il n’y a pas si vous voulez d’obligation de venir tel jour où à tel… sauf si on s’engage à une activité, il faut bien qu’on vienne bien entendu, mais autrement, c’est la liberté la plus totale.
– Oui, un planning d’activités. Alors, les personnes payent une adhésion, je suppose, qui est minime, qui est très minime.
– S : Qui est de douze euros pour l’année. Et alors, dans le cadre de ces, on va parler des activités, mais aussi on a une chorale. Donc, Denis et moi, on va là a chorale ensemble.
– D : On se produit essentiellement dans les maisons de retraite.
– Ok.
– S : Voilà, on va dans des maisons de retraite. Et nous, c’est un peu plus cher, parce qu’il faut les papiers, ce qui est normal.
– D : Pour les gens qui participent à la chorale, c’est seize euros.
– Oui, bon ça va oui.
– Parce qu’il y a quand même beaucoup d’impressions de chansons, on s’y est attaqué d’ailleurs ces jours-ci.
– S : Voilà.
– d : Il y a beaucoup, beaucoup d’impression de chansons.
– S : On arrive à cent vingt sept chansons quand même.
– Ah oui, ah, c’est un sacré répertoire là.
– S : Ouais.
– D : La chorale a été créée en deux mille treize, en octobre, en septembre… à la rentrée deux mille treize. Vous voyez, ça fait quand même onze ans que la chorale existe.
– D’accord, et vous allez un petit peu partout sur le département, où ?
– D : Oui, on essaye de pas trop s’éloigner du Puy.
– C’est… Alors, c’est les… on fait appel à vous ou c’est vous qui…
– D : Non, en principe, on téléphone au… On sollicite les établissements et en principe, ils nous disent oui. Certains commencent par tiquer un peu en disant: vous prenez cher, mais non, on prend pas cher, on se produit gratuitement.
– Voilà donc, là, ça va déjà mieux.
– D : Déjà là, ça va… Donc on se produit gratuitement avec plaisir bien entendu. La dernière prestation c’était vendredi à St Paulien.
– A St Paulien, Ouais j’ai cru voir sur le planning.
– S : Alors aussi on va, on a, dans le cadre de la SISM, alors la SISM c’est les semaines d’Information sur la Santé Mentale dans toute la France.
Et dans ce cadre, on fait des interventions, on va faire…
– Mais ça veut dire que vous allez pouvoir partir ailleurs en France ?
– S : Ah non non non non, on reste au Puy. Non, ça on peut pas. On reste au Puy et on se produit au Puy.
– Oui.
– D : On a fait quand même un petit déplacement dans le Haute- Savoie au printemps.
– Oui, parce qu’il me semblait avoir vu quelques déplacements.
– D : Il y a le rassemblement de tous les GEM.
– Ah oui d’accord. Là c’était particulier.
– S : Ah oui oui oui.
– Tous les GEM d’Auvregne Rhône-Alpes qui se rassemblaient donc à Combloux les Bains.
– Ah Oui, Combloux les Bains, je connais bien oui, c’est beau là bas.
– S : Ça c’est tous les ans.
– D : Je dirais que c’est la sortie la plus loin qu’on ait fait cette année.
– S : Tous les GEM se réunissent tous les ans en France.
– D’accord. Et il y a aussi un petit truc que j’ai vu, moi j’ai connu le GEM j’avoue la première fois grâce à ça, c’est le vide maison que vous faites.
– S : Oui.
– D : Voilà.
– Alors, vous le faites combien de fois par mois ? Une fois par mois ?
– D : Non, quatre fois par an.
– Quatre fois par an.
– D : Un vide grenier de printemps, d’été, d’automne et d’hiver. On le fait quatre fois par an.
– D’accord.
– D : Donc le prochain il va avoir lieu le 30 septembre et le 1er octobre.
– S : Voilà.
– Oui, là le podcast ne sera peut être pas encore diffusé et du coup après le deuxième, c’est plus vers quelle période ?
– D : Trois mois plus tard. C’est à dire il sera donc en décembre ou en janvier.
– De toute façon, on trouve le planning sur le site internet de l’association et du coup, on peut regarder toutes les activités. Là je vois qu’il y a du cinéma tarif préférentiel, il y a la chorale, y’a du tricot. Oui, y’a pas mal de choses hein. Des apéritifs aussi.
– S : Alors ça, c’est dans le truc de la sortie…
– D : Alors là c’est dans le cadre de l’assise oui.
– S : Voilà.
– d’accord, ok. Karaoké, tout ça.
– D : Voilà, c’est une sorte de journée portes ouvertes…
– S : Voilà.
– D : … dans laquelle les gens peuvent venir et donc, on leur offre un petit apéritif. C’est exceptionnel. Parce qu’on n’offre pas l’apéritif tous les jours.
– Ah oui c’est ça, oh mince, zut. Alors, je viendrais aux activités où il y a apéro moi. Karaoké, non, je plaisante. Vous faites de l’anglais, aussi, je vois…
– S : Oui.
– Il y a les cafés causette, les cafés philo…
– S : Alors ec qui a de bien aussi au GEM, c’est que les adhérents qui ont envie de faire, d’animer quelque chose le font. Alors on a le tricot, que c’est une adhérente qui s’appelle Renée qui nous fait le tricot. Donc voilà et il y a Jean qui nous fait un café philo.
– D’accord.
– D : Et il y a Maria qui fait la couture.
– S : Et Maria qui fait la couture voilà.
– Oui. Et j’ai rencontré Renée, tout à l’heure, d’ailleurs, dans le, parce que le GEM, il faut le dire aussi, c’est quand même une petite gazette, une fois par mois.
– D : Voilà.
– Qui s’appelle j’arrive jamais à prononcer le nom.
– S : l’Huluberlu.
– L’Huluberlu voilà. Et derrière au dos, il y a une recette. Alors on m’a confié un peu que c’était Renée et Ingrid qui teste. Alors, elles testent la recette, elles l’approuvent ou la font approuver, puisse c’est adopté en général. Une fois que c’est testé, approuvé, adopté, c’est diffusé sur la gazette. – S : Voilà.
– Cette gazette, c’est uniquement pour les adhérents ?
– S : Non, tout le monde.
– Tout le monde d’accord.
– S : On la donne aux partenaires, on la donne…
– D’accord, aux personnes qui viennent vous faire des dons, parce qu’on peut venir faire des dons.
– S : Oui.
– Est-ce qu’il y a des jours particuliers pour faire des dons à l’association ?
– S : A des dons, à part les dons en vêtements.
– D : Pour, dans le cadre de…
– Euh pardon, pour le vide-greniers. Enfin, le vide-maison.
– D : Pour le vide grenier oui, on peut apporter des habits qu’on a chez soi, dont on ne se sert plus, et puis qui sont en bon état quand même hein.
– Oui oui.
– D : Voilà, on peut apporter des verres, on peut apporter des assiettes, des choses…, ça c’est des dons en vue du vide-grenier. On n’accepte pas de dons en espèces.
– Ah oui, j’avais pas pensé à ça. Oui, moi je pensais à dons… D’accord.
Donc là, on va préciser l’adresse du GEM association, parce qu’on l’a pas dit. Donc, c’est 1 chemin…
– D : L’adresse ?
– L’adresse d’ici.
– D : Alors l’adresse, c’est chemin Sainte Catherine, mais je cherche le numéro.
– C’est le 1.
– S : 1 chemin de Sainte Catherine.
– D : 1 chemin de Sainte Catherine, c’est donc le carrefour qui est…
– Vers la Commanderie Saint-Jean, entre la commanderie St Jean on va dire et derrière le Chat Botté là, le costumier, le Chat Botté, dans cette petite rue qui passe derrière, c’est bien comme explication comme ça ?
– S : C’est derrière la Commanderie Saint Jean.
– D : Derrière la Commanderie, dans la petite rue qui va, sans faire de publicité, qui va à Quick.
– S : Voilà. Pas loin de Quick.
– Qui va à Quick.
– D : On fait pas de publicité.
– On ne fait pas de publicité pour Quick, mais c’est la rue qui va à Quick.
– D : La rue qui va du Quick à la Commanderie Saint-jean, la petite route.
– Mais c’est bien comme ça, on repère bien.
– D : qui est parallèle à l’avenue.
– Bon, très bien, qu’est ce qu’on peut dire d’autre sur GEM association ? Il y a beaucoup de bénévoles ou c’est vraiment que des adhérents ?
– D : Donc il y a à peu près soixante dix membres hein Sylvie ?
– S : Voilà c’est soixante dix membres. Ben, il y a deux animateurs.
– D : Deux animateurs salariés hein.
– S : Salariés alors c’est…
– Julien et Muriel.
– S : Julien et Muriel, notre association est parainée par la Croix-Rouge.
– Et l’Unafam, c’est ça ?
– S : Et l’Unafam, voilà. La Croix-Rouge, c’est pas le GEM qui paye les salaires des animateurs, c’est la Croix-Rouge.
– D’accord, ok.
– S : Voilà.
– Et au niveau des sorties, c’est avec les adhésions des adhérents et ils rajoutent un petit peu d’argent.
– D : Alors donc, lorsqu’il y a des sorties, d’abord, on a un bus de neuf places.
– D’accord.
– D : Pour pouvoir faire les sorties, il est à notre disposition, c’est très bien.
Et donc suivant le l’activité qui est proposée, si c’est, par exemple, allez visiter une galerie où aller à un spectacle, donc il y a une participation des adhérents.
– Oui, mais qui est moindre.
– D : qui représente la moitié à peu près de ce que vaut la place si on la payait entièrement. Et puis il y a d’autres sorties où si c’est pour aller faire un pique-nique à la campagne, on va pas faire payer les adhérents.
– S : Donc, il y a quelque chose qui est vraiment très important, qu’on n’a pas dit, c’est qu’on ne paye pas la piscine.
– D’accord.
– S : On va à la piscine gratuitement. On a une convention avec la piscine.
Et pour le cinéma, c’est trois euros.
– Oui, j’ai vu c’est vraiment…
– S : C’est raisonnable.
– Oui, c’est très raisonnable. Non, mais c’est bien, c’est toujours triste d’aller au cinéma tout seul. C’est mieux d’y aller à plusieurs.
– D : Un certain nombre de gens, sans doute, n’irait pas si ils étaient tout seuls.
– S : Voilà, exactement.
– D : Puis là en groupe, ils y vont.
– S : Et puis là, comme on fait des sous, tous les ans, à la fin de l’année, au moment de Noël, on s’offre un restaurant.
– D : On s’offre un restaurant quand même. Une fois par an.
– D’accord, mais c’est bien !
– S : Une fois par an tout le GEM, on va au restaurant,
– C’est pour noël tout ça, ou… dans ce cadre là ?
– S : Ouais, c’est au moment de novembre, en général, c’est novembre.
– Est-ce que vous le faites toujours, j’ai vu dans les activités balade avec les animaux de la SPA.
– D : Oui, ça c’est fait encore y’a pas longtemps.
– Oui, il y a pas longtemps d’accord, donc régulièrement.
– S : Et puis, il y a des randonnées.
– Il y a beaucoup de choses hein. Il y a beaucoup de choses. Donc, on peut aller voir le site internet gemgalaxie.wixsite.com et on trouvera le planning avec toutes les activités, les coordonnées, puis moi, je le rajouterai sur le site Salut les Ponots !. Je rajouterai tout ça, il y a un petit facebook, mais il est très timide, non ?
– S : Non.
– Vaut mieux aller sur le site.
– S : Facebook, on l’a pas.
– D’accord, celui que j’ai vu, il n’existe plus. Voilà, on va dire que je n’ai rien vu.
Est-ce qu’il y a une activité préférée pour vous deux, c’est la chorale ou…?
– D : Pour moi, c’est la chorale.
– Oui, et pour toi Sylvie ?
– S : Oui, la chorale et la piscine, j’aime bien aussi.
– Vous ne voulez pas me chanter une petite chanson là ?
– D : Oh la la. Je connais pas les paroles.
– C’est vrai ?
– D : Qu’est-ce qu’on pourrait chanter Sylvie ? Je ne sais pas, j’avoue que…
– S : Brassens.
– D : Brassens, laquelle ?
– Toi l’Auvergnat non ?
– S : Ouais, l’Auvergnat.
– Rapide, juste le refrain.
– Denis et Sylvie chantent le refrain de Chanson pour l’Auvergnat de Georges Brassens.
– S : On a un peu mélangé les…
– Oh mais c’est bien, ça fera un ptit mixage.
– D : On n’a pas les paroles sous les yeux.
– S : On a mélangé des couplés.
– Non mais c’est bien, je vous ai pris de court en plus donc… Merci pour tous ces artistes, artisans, commerçants que vous avez présentés. Moi j’aimerai savoir, je vais peut être demander à Denis, est-ce qu’il y a un événement, au Puy, que tu trouves remarquable ?
– D : Le plus remarquable, c’est quand même les fêtes du Roi de l’Oiseau.
– Que tu as fait pendant quatre jours.
(rires)
– D : Faut pas le dire. C’est les fêtes du Roi de l’Oiseau oui, moi je suis pas très porté sur les trucs, euh historiques, médiévaux, c’est vraiment pas du tout, c’est pas mon truc, mais c’est l’ambiance.
Le fait qu’on puisse retrouver d’autres personnes qu’on connaît, éventuellement goûter l’hypocras.
– Oui, le rouge, le blanc, celui à la framboise.
– D : Avec modération comme on dit.
– Et la cervoise, tu l’as goûté la cervoise ?
– Non, non non. Mais en dehors des fêtes du Roi de l’Oiseau ben il y a la fête foraine qui va bientôt… donc la fête foraine rassemble beaucoup de monde aussi hein. Qu’est-ce qu’il y a d’autre, il y a le marché de Noël qui va bientôt rappliquer aussi. Les animations de Noël.
– C’est toute cette émulation qui regroupe les personnes et qui ne viendraient pas forcément au Puy peut-être.
– D : Peut être oui, ben le Roi de l’Oiseau, c’est évident qu’il y a des personnes qui sont venues de loin.
– 25000 personnes, je ne sais plus, à peu près et encore, il ne faisait pas super beau.
– D : ben qu’est-ce qu’il a d’autres comme activités, dans le temps, il y avait le carnaval qui n’existe plus, malheureusement.
– Que beaucoup de personnes regrettent.
– D : Mais oui, mais bon, il y avait eu des débordements. C’est dommage. Ben, autrement, qu’est-ce qu’il y a d’autre ? La Foire Expo mais c’est tous les deux ans, mais qu’elle ait perdu un peu de sa…
– Un petit peu de son importance ?
– D : Oui, elle a perdu de son importance, tout à fait. La course du 1er Mai.
– Oui.
– D : La course du 1er mai qui n’est peut être plus le 1er mai d’ailleurs, ch’ai plus.
– Le Trail, oui, il y a plein de…
– D : Le trail St Jacques.
– Plein de choses qui se passent.
– D : Il y a quand même pas mal d’activités, tout au long, régulièrement, tout au long de l’année.
– Oui donc c’est quelque chose que tu apprécies, même en vivant toi, au centre du Puy, parce que des fois, les personnes qui vivent au centre du Puy disent il y en a marre un petit peu de tout ces… ben non au contraire, pour toi, c’est quelque chose, ça rend vivant la ville ?
– D : Oui mais bon, moi je ne suis pas à côté des endroits.
– Stratégiques.
– D : Des endroits où ça se passe donc…
– D’accord, peut être ouais.Voilà, donc, on garde ce bon point au Puy. Je vais demander à Sylvie maintenant, alors Sylvie est-ce que toi, il y a quelque chose que tu changerais au Puy ?
– S : Ah, oui, alors je… C’est un peu mon côté écologique là. Voilà, les illuminations, c’est très joli, c’est très très joli, mais au niveau écologique, c’est pas très top quoi.
– Ils devraient faire venir des troupes non, un petit peu, des humains ? Des petits spectacles dans la rue, ça serait bien ça hein ?
– S : Ouais, tout à fait.
– J’arrête pas de le dire, arrêtez le numérique, mettez des humains.
– S : Ouais ouais ouais ouais, parce que bon on nous dit… c’est comme à paris hein pour la tour Eiffel, on nous dit à nous de faire des économies, et eux, ils se mettent des millions. Bon c’est très chouette, moi, je sais que j’ai emmené mes petites nièces, elles ont aimé et c’était très chouette, mais bon voilà.
– On va trouver la juste balance.
– S : Voilà exactement, mais, comme tu le disais là, des petits…
– Oui, des troupes, il y a beaucoup de compagnie dans le coin, en Haute-Loire, donc ce serait bien de les voir un petit peu plus déambuler dans les rues, ça serait sympa.
– S : Exactement, du théâtre dans la rue, c’est super.
– Des batucada… Enfin bon voilà.
– S : Voilà !
– Il y avait autre chose que tu voulais nous dire par rapport au transport ?
– S : Ah oui, alors moi, bon, je suis à mobilité réduite. Et je ne conduis plus et j’ai la communauté de commune du Puy-en-Velay qui fait le taxi drive, qui fait des transports. C’est la région…
Oui, c’est la région, on téléphone, on marque nos dates, on vient nous chercher à domicile et on nous ramène à domicile. Et moi, je vois pour le GEM, je peux venir au GEM grâce à ça.
– Donc un coup de chapeau, un remerciement pour cette initiative.
– S : Un coup de chapeau pour cette initiative. Je vais au coiffeur comme ça, je vais au dentiste comme ça et le personnel, tous les chauffeurs sont extras. Vraiment, ils sont charmants, ils sont gentils. La personne, elle est bien, parce que quand on annule et ben ils annulent, on peut annuler. Ils sont très sympa, franchement, très très sympas.
– On ne te tire pas l’oreille parce que tu as annulé.
– Voilà et on me dit pas ah elle est casse pieds celle-là, elle a encore annulé et tout ça.
– Oui, il y a beaucoup de compréhension.
– S : Il y a beaucoup de compréhension voilà. Et pour moi, c’est génial.
– Bon, super, ben voilà., on a tout dit. Hop, un petit Crache te Lentille de la part de Sylvie pour les illuminations. Je plussoie. Et des remerciements, voilà aussi pour ce qui est mis en place, et donc, Denis, les événements remarquables. Lui, il aime bien le mouvement et la fête.
– D : Oh oui, oui, on peut dire ça.
– Il faut un peu de tout ? Ça marche. Alors, je vais faire faire le jingle cette fois-ci à Sylvie. Et voilà, merci pour la chanson.
Musique Jingle
Olé ! Merci Sylvie.
Et on y va pour des petites questions sur la Haute-Loire, vous êtes calés en Haute-Loire ?
– S : Pas trop.
– Sylvie tu viens de l’Ardèche un peu, c’est ça ?
– S : Je viens de l’Ardèche.
– D’accord, bon on va essayer. Loire ou Allier pour la rivière ?
– S : Loire.
– Arlempdes ou Pradelles ?
– D : Oh, Arlempdes.
– Ouais, c’est joli. Pradelles je connais moins puis Arlempdes il y a l’eau en plus, tout ça, c’est joli.
La Cathédrale ou la chapelle du Rocher Saint-Michel ?
– S : Oh, les deux.
– J’accepte. Le lac du Bouchet ou la Borne ?
– D : Le lac du Bouchet.
– Il est beau hein, l’eau est transparente et tout. Sylvie, elle est d’accord. On dit elle plussoie. C’est ça quand on est d’accord, je sais jamais. Hurluberlu ou l’Éveil ?
– S : L’Huluberlu !
– Ah ben oui, bien sûr. Denis, soupe aux lentilles ou crumble aux pommes de Renée ?
– Ah je veux pas être méchant avec Renée qui réussit très bien son crumble mais je vais dire quand même soupe de lentilles.
– Oh tu peux prendre la soupe de lentilles et en dessert le crumble de Renée voilà.
– D : Ah ben oui. Alors si on peut tout prendre bien sûr.
– Mais oui ! Tu peux tout prendre.
– D : Moi je croyais que c’était plat ou dessert.
– Mais tu peux tout prendre. Artisou ou fourme d’Yssingeaux ?
– S : ppppp.
– Ppppp ! Pas fromage hein ? Plutôt sucré.
– S : Ouais.
– Et toi Denis, tu aurais choisi quoi ?
– D : Artisou ouais.
– Artisou ?
– D : Oui.
– Bon. Pour Denis encore la Chaise-Dieu ou le Puy-en-Velay ?
– D : Le Puy-en-Velay. Voyons !
– Alors, Denis, est-ce que tu peux te boucher les oreilles, s’il te plaît ?
– D : Alors j’en boucherai qu’une parce que je suis sourd d’une oreille.
– Sûr hein mais il faut bien, il faut pas que tu entendes hein ?
– D : ouais.
– Euh Sylvie, Julien ou Muriel ?
– S : Les deux.
– C’est bon Denis. Alors, j’ai la même question Julien ou Muriel ?
– D : Oh là, c’est une question vache.On ne va pas choisir entre nos deux animateurs.
– Non mais Sylvie a répondu les deux.
– D : Oui, alors moi, je réponds les deux aussi. Bien sûr hein.
– S : On ne peut pas…
– Moi faut dire, ben je vous comprends parce que j’ai eu un super accueil de la part des deux la première fois que je suis arrivée et je suis tombée en amour avec cette association parce qu’honnêtement, l’accueil est magnifique.
– S : Non et puis on a des animateurs qui sont extras, vraiment extras.
– On arrive bientôt à la fin. Denis est content.
(rires)
– D : Oh non, j’ai rien dit du tout !
– Denise, est-ce que tu as un lieu favori en Haute-Loire ?
– D : Un lieu favori ?
– Oui. Tu es né au Puy Denis toi ?
– D : Non, je suis né à Clermont-Ferrand moi.
– Ah moi aussi !
– D : Ah bon.
– Clermontois !
– D : Un lieu préféré en Haute-Loire.
– Oui.
– D ; Je vais pas redire le lac du Bouchet, je l’ai déjà dit.
– Tu peux dire Clermont-Ferrand.
– D : Ça c’est pas en Haute-Loire jusqu’à preuve du contraire. Euh… Polignac.
– Polignac ?
– D : C’est joli.
– Ouais c’est joli Polignac. Vous êtes déjà monté dans la tour du château et tout, c’est chouette.
– D : Dans la tour, je sais pas si je suis monté dans la tour, j’ai été sur le site hein bien sûr. Polignac, c’est joli.
– Ok pour toi, sylvie ? Est-ce qu’il y a un endroit… Que tu aimes bien en Haute-Loire ?
– S : En Haute-Loire, oui, les jardins de Arlanc.
– Les jardins de ?
– S : Les jardins de Arlanc.
– D : Oui mais ça c’est dans le Puy-de-Dôme.
– S : Ah, c’est dans le Puy-de-Dôme ?
– D Et oui.
– S : Ah ben alors, ben tant pis.
– Vous voyez le Puy-de-Dôme… Bon on mettra notre jardin alors.
– S : Voilà voilà. Non mais autrement., à côté de la résidence, il y a la borne qui passe, c’est agréable aussi pour se promener, même dans le Puy quoi.
– Oui. Moi j’aime bien faire une petite balade le long de la borne.
Ok, ça marche. Un petit dicton, une petite expression ?
– S : Alors le dicton c’est, c’est un dicton de mon paternel, que j’aime bien. J’ai… quand je peux pas comment je t’ai dit.
– C’est lequel ? Celui qu’il faut pas dire ou celui qu’on peux dire ?
– S : Non, celui qu’on peut dire. J’ai… comment on dit, t’as raison, alors on dit j’ai jamais… j’ai toujours raison ou jamais tord… euh… ou si peu que ça vaut pas le …
– Si peu tord que ça vaut pas le coup d’en parler.
– S : Voilà, exactement.
– L’autre était plus facile, c’est pour ça. Et donc maintenant, celui qu’on ne doit pas dire, l’expression.
– S : J’ai le cul bordé de nouilles.
– Ah ben voilà !
– D : Moi j’ai pas trouvé le mien moi.
– T’as pas trouvé le tien Denis ? Ah la la.
– D : C’est dommage.
– Tu peux dire un premier mot là qui te vient à la tête, ça peut être potiron, ça peut être… c’est vrai Non ? Bon, c’est pas grave, alors tu peux dire un petit mot, juste pour finir l’interview.
– D : Mais, un petit mot en dehors du dicton.
– Oui t’es pas obligé de dire un dicton, tu peux…
– D : Tout ce que je peux dire c’est qu’on est bien content d’avoir participé à cette…
– Ce podcast.
– D : Interview.
– Et donc…
– D : En plus, si ça peut contribuer à faire connaître notre association. Et que des personnes qui sont peu être en recherche et qui ne savent pas que notre association existe. Car moi, quand je suis rentré, je ne savais pas que ça existait. Et c’est un adhérent que je connaissais à l’époque. Il m’a dit tu devaris venir au GEM. Quoi j’ai dit, qu’est-ce que c’est le GEM ? je sais pas.
Alors j’y suis allé et puis voilà donc il y a encore sans doute beaucoup de gens qui voudraient, qui cherchent peut-être des associations comme ça, comme la nôtre, et qui ne savent pas que ça existe. Voilà donc si cette interview peut aider à ça aussi, c’est une bonne chose.
– Puis ils vous auront découvert et ils verront à quel point vous êtes sympathiques. Voilà à répondre à mes questions qui ne sont pas toujours faciles.
– D : Oh si elles sont faciles mais bon.
– Il avait pas travaillé Denis ses questions, c’est pour ça…
– D : Ouais.
– Je vous remercie beaucoup Denis, Sylvie, je vous dis à très bientôt.
– S : A très bientôt.
– D : A très bientôt alors.
– Et puis longue vie au GEM !
– D : Longue vie au GEM bien sûr.
– S : Oui !
– À bientôt.
Temps d’écoute : 44’20 minutes
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