Épisode #18

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JC

Temps d’écoute : 52’30 minutes
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– Salut les Ponots !, le podcast itinérant et léger qui donne la parole aux personnes qui habitent ou gravitent autour du Puy, et aujourd’hui, je suis avec un homme qui a des lunettes de soleil.
– Le soleil est de retour, il faut en profiter.
– Et c’est JC.
– C’est ça.
– Est-ce que tu peux te présenter, s’il te plaît ?
– Alors, comment se présenter en quelques mots, je suis donc, on peut dire, un militant pour la culture et militant culturel et associatif on va dire et je crois beaucoup en la culture pour sauver ce monde.
(rires)
Enfin, en tout cas, essayer de rendre curieux les gens, de les rendre peut-être plus pertinents dans leur réflexion et, je pense, la culture a un grand rôle à jouer dans notre monde, et je m’y attache depuis depuis très très longtemps à cette mission.
Et donc je suis aussi musicien amateur.
– Oui.
– Je suis également…
– Alors, tu joues du saxo.
– Du saxophone.
– T’as d’autres instruments ?
– Un seul, ça me suffit déjà quand j’aurai fait le tour du sax déjà. Et puis, je suis aussi président d’une association qui tourne autour de la musique, qui s’appelle Jazz en Velay.
– Très connue.
– Très connue ouais sur la Haute-Loire, on commence à être connu. On est né en deux mille onze donc on a treize ans et ça marche plutôt bien.
Donc cette association est là pour promouvoir la culture et l’expression du jazz sur le département de la Haute-Loire.
Donc par différentes animations, et notamment un festival qu’on organise fin septembre, qui s’appelle Automne Jazz en Velay mais on y reviendra peut-être…
– Oui, tout à l’heure, à la fin, pour finir, on finira…
– Que dire de plus de moi ? J’aime la vie, j’aime la musique, j’aime le vin.
– Le fromage non ?
– Le fromage aussi.
– Est-ce que tu habites au Puy ?
– Non, j’habite aux alentours du Puy et je travaille au Puy, et je suis ben, tous les jours au Puy quasiment, ben j’adore cette ville.
– Tu es né au Puy ?
– Non, je suis né dans la région stéphanoise. J’avais des aïeux au Puy qui sont partis début du siècle, partis travailler la mine sur Saint-Etienne. Voilà, donc mon grand-père était né au Puy.
J’y suis revenu moi y’a trente ans quasiment, vingt-neuf ans. Parce que j’ai, je suis tombée amoureux d’une ponote.
– Han !
– Et en même temps, de la ville.
Et voilà, et ça dure toujours, aussi bien pour la ponote que pour la ville que je suis toujours amoureux des deux personnes.
– Rho, c’est trop beau !.
– Et donc, c’est chouette, on est bien, moi, j’adore le Puy. C’est une ville à taille humaine et qui…
On n’a quand même pas mal de choses. Les gens disent ouais, y’a rien… Et ben si si, il y a plein de choses mais faut gratter un peu, il y a plein d’associations, y’a plein de sorties, y’a plein de spectacles, enfin voilà…
– C’est clair.
– On peut vraiment s’épanouir au Puy et culturellement parlant, il y a plein de choses.
– Je pense qu’on est un peu feignant quand on dit qu’il y a rien. Moi la première…
– Bien sûr.
– …Tu vois, je ne suis pas ouverte assez, un peu plus qu’avec le podcast, du coup, et là j’ai l’impression qu’il y a trop de chose maintenant, donc du coup, je sais plus.
– Y’a plein de choses, alors au Puy ou aux alentours…
– Oui oui oui.
– …Des villes comme Saint-Germain-Laprade ou Brives, ailleurs, enfin, il y a plein de centres culturels, ou Chadrac qui fonctionne très bien, et il y a plein de choses qui s’y passent. Donc, il faut avoir envie de sortir, tout simplement, et puis c’est souvent pas cher.
– Non.
– Donc, c’est pas une question de moyens, c’est une question de volonté.
– Vous avez entendu les gens ?
– Alors bougez vous,
– On va dire les personnes, bougez-vous !
– Arrêtez vos écrans et vivez vraiment.
– C’est clair. Vivez le moment présent.
– Exactement.
– Tu veux en dire un peu plus?
– Non, ça va, je fais le tour de ma personne, c’est vite fait.
– T’as pas une petite anecdote ?
– Petite anecdote ?
– Ouais, moi j’aime bien les ptits trucs, les petites anecdotes.
– Que dire des petites anecdotes comme ça, qui me viennent à l’esprit tout de suite ? C’est pas facile hein les petites anecdotes.
– Ah je te l’avais pas mis dans le…
– Si si tu me l’avais mis mais…
– Il a pas travaillé !
– J’ai pas fait mes devoirs.
– Non, si ça vient, je te le dirai au fil de la discussion.
– Oui voilà, ben ça arrive des fois, tu vas me sortir le truc, je vais être sur autre chose et je vais te dire quoi ? Qu’est-ce qui se passe ? Non, y’a pas de soucis.
Bon ben, on va continuer alors avec le jingle, le premier jingle donc je te donne la fameuse boîte boîte.
– Ah donc faut que je tourne la petite crécelle.

Musique jingle

Ahh, ce n’est pas du jazz, mais presque.
– Mais presque, voilà garde là à côté pour tout à l’heure.
– Ça marche.
– Alors, je vais te poser des petites questions, le confessionnal, pour essayer un petit peu de…
– C’est bien la première fois que je me confesse.
– te cerner un peu plus. Oui, alors j’ai pas d’eau bénite, d’hosties ou de truc comme ça.
– Ça m’arrange.
– Alors, t’y échappe mais… ahh les hosties ça colle au palais après. C’est horrible. Donc moi, j’ai arrêté l’hostie.
– Moi j’ai jamais commencé. Donc…
– Ça marche ! Alors le corbeau et le renard ?
– Ha ha, le corbeau.
– Tu peux développer si tu veux ou pas ?
– Parce que le corbeau, les oiseaux, j’adore les oiseaux quoi, un corbeau ça vole, c’est sympa.
– C’est aussi un petit peu l’emblème…
– De Jazz en Velay en plus, c’est pas un hasard.
Pour moi, l’oiseau, c’est la liberté quoi. Tu voles, tu passes de branches en branches. Le renard est très malin, mais le corbeau dans la faible, la preuve qu’il est vraiment plus malin quoi en plus.
– Ouais !
– Enfin plus malin, d’une façon ou d’une autre, parce que ouais, non finalement, c’est lui qui se fait avoir, je suis bête, je mélange. Mais bon, en tout cas, je préfère le corbeau, parce que je trouve que voilà, le corbeau…
– Oui et puis histoire de liberté.
– La liberté.
– Survoler le monde.
– Ça, c’est le rêve de tous les humains de voler, moi, j’adorais voler. Je suis un peu trouillard pour faire du parapente
– T’as fait du parapente ou ?
– Non, même pas.
– Mais ça fait pas peur.
– Mais un jour j’en ferai, j’en ferai certainement.
– Moi, je vais tester la montgolfière cet été,
– Ah ouais, c’est génial.
– T’en as déjà fait ou pas ?
– Non.
– Non, ben voilà maintenant, faut se lancer.
– Mais ouais, c’est un truc qui me tente bien, l’un ou l’autre, je volerai.
– Ou tu vas faire de l’ULM dans le Cantal avec les oies.
– Ahhh ça doit être génial !
– T’as un ULM avec les oies à côté.
– il y a un film par rapport à ça avec Clovis Cornillac, que j’ai vu il n’y a pas très longtemps, qui était très très bien.
– Là dessus avec les oies tout ça ?
– C’est une histoire vraie- qui racontait qu’il était monté jusqu’en Suède je crois et encore plus haut même, au cap nord carrément. Il devait redescendre avec des oies, enfin, c’était un truc plus scientifique, parce qu’il devait détourner une certaine ligne, etc. Et c’était passionnant parce qu’il avait dompté les voies tout doucement.
– Parce que c’est pas celui du Cantal, parce que un des premiers à l’avoir fait, c’est un gars du Cantal, de St Flour.
– Alors peut être que c’est un gars du Cantal, je ne sais pas. Mais en tout cas, le film était vraiment très beau.
– Et t’as vu, par exemple, quand il met par exemple le bruit des ULM au niveau des œufs tout ça ?
– C’est exactement ça, c’est ça.
– Et ben c’est peut être ce gars.
– Alors, on parle du même film, de la même personne en tout cas et donc ça été fait en film.
– Il y en a plein qui le font maintenant.
– Et très, très bien.
– Bon, question suivante, accord ou désaccord?
– Accord.
– Alors là, j’ai trois villes qui sont plutôt jazz, peut être une moins que les autres. Saint-Germain-des-Prés, Montreux ou Cracovie ?
– Ahhh, je dirais Montreux, j’y suis jamais allé. Puis c’est assez, assez rupin j’allais dire. C’est pas cette idée que je me fais du jazz, moi j’aime un jazz populaire. Donc je dirais plutôt Saint-Germain-des-Prés.
– D’accord, Cracovie, tu connais ?
– Non.
– Le Harrys Piano Bar ? Tout ça ?
– Non.
– J’ai vécu un peu là bas.
– D’accord.
– Et franchement, c’est un peu là bas où j’ai le plus écouté du jazz j’avoue. Les caves voûtées, les jam session, tout ça. Il y a au moins sept bars, enfin c’est une ville qui est très jazzy.
– Ça me donne envie d’y aller .
– Wouais, elle est très belle en plus. Alors Paul Rand ou Massimo Vignelli ?
– Ahhhh…
– Attends, j’ai le troisième, je vais dire Jessica Walsh aussi.
– Jessica Walsh ouais.
– Ouais, pourquoi ? Plus moderne peut être, parce qu’elle est actuelle ?
– Ouais, plus actuelle exactement.
– D’accord.
– Ouais, plus actuelle.
– Les autres sont minimalistes. C’est vrai que j’avais pris les graphistes minimalistes.
– Hum, ouais mais je trouve que le côté actuel de Walsh me plaît bien.
– D’accord, ça marche. Miel ou sucre ?
– Miel.
– Rêver ou exister ?
– Hummm, est-ce que rêver, c’est pas déjà exister? Mais exister.
– Exister, ok. Dormir en chaussettes ou dormir en caleçon moumoute ?
– Rho, j’allais dire ni l’un ni l’autre.
– Mais bon, plutôt en chaussettes.
– Ah, ouais hein ? Majuscule ou minuscule ?
– Minuscule. Et moi, je dirais même bas de casse.
– Bas de casse, j’ai failli mais bon…
– Mais les auditeurs voilà, vous saurez que c’est une minuscule.
– Voilà voilà.
– J’adore ce mot en plus.
– Ouais, c’est marrant hein ? Mais moi, en typo, alors j’adore hein, le problème, c’est que faut toujours que je revois les noms, parce que je suis à chaque fois perdue quoi.
– Donc les bas de casse on va dire.
– Allez, c’est la minuscule, sinon c’est capitale pour la majuscule.
– C’est ça.
– Voilà, ok. Alors après je vais te demander, j’hésite. Tu préfères homme ou femme. Une question sur des hommes ou sur des femmes, en jazz ?
– Je te laisse choisir.
– Ah la la c’est dur. Bon allez, je vais faire sur les femmes, chanteuses, on va dire de jazz. Katie Melua ou Norah Jones ?
– Norah jones.
– D’accord, parce qu’après j’avais Louis Amstrong ou Miles Davis ?
– Miles Davis.
– Ok. Et Billie Holiday, t’en penses quoi ?
– Ah, ouais, mais très belle femme, une chanteuse extraordinaire.
– Militante.
– Militante et puis une voix reconnaissable parmi toutes. Une personnalité très, très forte.
– Du coup, je les ai tous placés.
– Ouais !
(rires)
– Problème ou solution ?
– Solution.
– Ok. Papin ou Cantona ?
– Cantona.
– Tu aimes le foot ?
– Ouais.
– Je savais pas.
– Si si. Cantona ouais, je trouve que c’est quelqu’un en plus, bah, il a comme un côté artistique que Papin n’avait pas justement.
– Oui, c’est clair.
– Un charisme différent.
– Un charisme fou, et puis c’est un super footballeur et en plus c’est un acteur intéressant, je trouve.
– Ouais ouais, j’aime bien ce qu’il fait.
– Aussi bien en théâtre qu’en cinéma. Cantona, c’est un personnage, et puis il prend des positions courageuses, ce qui n’est pas le cas de tous les sportifs, hélas.
Et je trouve qu’il est plutôt intéressant comme personnage.
– Ok, je valide !
– Tu valides, et ben écoute, c’est bien si tu valides.
– Après, je vais te poser un petit peu des questions, work song ou le negro spiritual ? Tu vas peut-être pouvoir développer un peu.
– Hum hum, work song, je pense que c’est vraiment la base du jazz, comme c’était des chants de travail dans les champs de coton et ils se répondaient, les esclaves se répondaient de… Un qui disait une parole et l’autre répondait, etc. Et c’est ce qui est l’essence du jazz et on le joue encore. C’est toujours dans l’essense du jazz et c’est intéressant de conserver cette base quoi qui est vitale pour la musique.
Le jazz est tellement complexe, enfin, s’est tellement complexifié au fil du temps. On va dire avec les différents courants qu’il y a eu, mais quand même, il faut pas perdre de vue ses origines là qui sont très importantes.
Et puis, c’est une façon de s’exprimer pour les, pour ces personnes qui souffrait terriblement quoi et de chanter en travaillant ça leur donnait un courage aussi, quelque part un but existentiel, parce que sinon, ce n’est pas facile, j’imagine.
– Je vois pas comment on aurait pu survivre à ça.
– Comme quoi, la musique adoucit les mœurs, si on peut dire.
– Ouais, c’est ça. J’espère qu’elle les a bien aidés c’est sûr. Là, le negro spiritual, c’est plus après ce qui a donné le gospel et le blues c’est ça ?
– Voilà il y a un coté peut être plus religieux aussi dans le negro spiritual mais qui est intéressant aussi. C’est la même famille n’importe comment, c’est la même base.
– Bon, on va rester sur work songs.
– Hum, work songs.
– Ça marche. Petite verveine ou petite poire en digestif ?
– Ahhh petite verveine.
– Ça, c’est l’amour…
– …du Puy.
(rires)
– Avec quels musiciens? Alors c’est une question plus ouverte du coup, avec quel musicien rêverais-tu de jouer?
On te l’a peut-être déjà posé cent fois mais…
– Ahhhh. Alors ça serait un jazzman je pense quand même… ou pas.
– ou une femme, musicien ou musicienne pardon.
– Musiciens musiciennes c’est vrai. C’est compliqué il y en a tellement, tellement, tellement qui viennent à l’esprit là tout de suite.
– Ça peut être quelqu’un de connu, pas connu, de vivant, de mort, je t’en rajoute…
– Ouais, ouais, ouais, non, mais on va dire, allez, Miles Davis pour sa façon d’improviser. Et puis son, la marque enfin les marques qu’il a donné au jazz parce que c’était quelqu’un de très précurseur, et qu’il s’est lancé dans plusieurs courants, à chaque fois en avance sur les autres, c’était un précurseur, et c’est un musicien quand même…
– Hors pair.
– … Exceptionnel, hors pair.
– C’est pour ça qu’il est reconnu comme le meilleur…
– Ouais, c’est sans doute un des plus grands musiciens de jazz.
– Amstrong, c’est le père un peu, c’est lui un petit peu qui a…
– C’est plus vieux Amstrong, c’est la génération avant, même bien avant. Après, il y a eu Duke Ellington, il y en a eu des marqueurs dans l’histoire du jazz, Coltrane, Charlie Parker, mais Miles Davis, alors j’ai failli le voir en plus. En 88, je crois qu’il était passé à Vienne et j’y suis pas allé parce que j’ai eu, je sais pas, un empêchement, mais en tout cas, j’aurais pu le voir et il est mort en 1988 , il doit être mort quelques mois après.
Un grand musicien et puis, c’était la tournée avec Marcus Miller et tout enfin, des très, très grands musiciens qui l’accompagnaient aussi quoi. Mais bon.
– Du coup, tu t’en es mordu les doigts.
– Un peu ouais.
– Un petit peu ouais. Bon, c’est du passé.
– C’est du passé.
– Allez ! Je vais te demander maintenant qu’est-ce qui t’indigne?
– Qu’est ce qui m’indigne… ahhh l’injustice? c’est assez bateau, mais c’est tellement évident. Quelque chose qui m’indigne, c’est vraiment l’injustice.
– C’est tellement courant.
– Sur plein, plein de niveaux et dans plein de disciplines on va dire, c’est l’injustice.

– Alors on va quitter un petit peu le confessionnal, on te connait un petit peu plus.
– Ouais.
– Voilà, on va parler du Puy, du centre-ville et je vais te demander si tu as un commerçant ou plusieurs que tu aimes bien.
– Ouais, des commerçants, donc oui, par exemple j’aime bien la boulangerie de la vieille ville, qui est rue Chènebouterie. J’y vais très souvent, je les trouve très sympa. Il y’a Fabienne, que je connais un peu, une des serveuses qui est très sympathique, et puis, en plus, il y a un côté social, parce qu’ils font travailler des personnes un peu handicapées, je crois, donc c’est… et puis, c’est bon.
– Moi, je prends le pain de seigle là bas.
– Ah, il est excellent.
– Il est trop bon.
– Il est excellent. Très très bon.
– On est d’accord.
– Ah ouais ouais.
– Ah la la.
– Mais même des feuilletés ou des petits trucs… ils sont sympas, puis ils sont bien placés. J’aime bien cette boulangerie. Après j’aime bien aussi, j’ai découvert il y a quelques jours une épicerie portugaise avenue Foch qui s’appelle le Lusitana.
Et très sympa aussi, une personne Suzy, la patronne qui a plein, plein de produits portugais, notamment une petite cave de vins portugais très intéressants.
– Ça fait longtemps qu’ils sont là ?
– Ça fait un an qu’elle a repris, avant, il y avait quelque chose déjà, mais elle développe un peu le truc et ça vaut le coup. C’est un peu excentré, j’avoue, c’est 127 avenue Foch, donc c’est un peu haut.
– Oui, c’est toujours un peu le cas avec cette avenue Foch.
– Mais bon, c’est quand même, ça vaut le coup si vous avez envie de manger des produits portugais qui viennent directement de là-bas et des produits assez atypiques.
En plus, elle donne des recettes sur les produits que tu achètes voilà. Non, c’est très bien, ça donne envie de… enfin voilà, de manger portugais. J’aime bien.
– Elle vient pas cuisiner chez toi ?
– Quand même pas, ça serait pas mal.
– Tu prends des notes, alors quand tu vas la voir.
– Elle t’explique, elle te donne la recette par rapport au produit que tu achètes.
– Ah, elle a prévu tout le truc et tout, c’est génial.
– Hum hum… ou elle donne des conseils, enfin voilà, c’est bien.
– Tu ressors avec un petit kit.
– Exactement. J’ai trouvé ça sympa, puis j’y suis allé il y a pas longtemps, mais voilà, c’est c’est bien, de bons vins portugais, vraiment, une bonne cave. Et des vins qui sont à des prix très abordables et très bons. Par exemple, y’a pas que du vin, je n’aime pas que le vin.
– Il l’aime le fromage aussi.
– Aussi.
– Quand même, et les ponotes !
– Et plein de choses.
– Enfin, la ponote.
– La ponote.
– La ponote. Est-ce qu’au niveau commerçant, tu veux nous en parler d’un autre ou on…
– Ah, il y a aussi le fromager, justement, qui est Roland, rue, rue, rue, rue, à côté de mondial tissus, tout ça, là.
– En face d’Interlude tout ça. l
– Rue Portail d’Avignon.
– Ah oui, portail d’Avignon.
– Et donc l’Authentic je crois que ça s’appelle. Il est sympa aussi, c’est quelqu’un, un personnage je trouve, très sympa.
– Oui des fois il a les cheveux longs, des fois il a les cheveux plus courts. Hein, la barbe, il change un petit peu de style.
– Mais bon choix de fromages.
Voilà c’est une bonne, un bon commerçant je trouve il est sympa et on discute quand je passe là-bas, on discute cinq minutes. Même si je n’achète pas de fromage, je discute quand même. Il est très sympa, il n’est pas rancunier.
– Donc ça va, c’est un vrai commerçant.
– Exactement, et c’est rare, par ce qu’il y en a plain qui ne parlent pas toujours ou quoi que ce soit, et c’est vraiment voilà…
– Il prend le temps.
– J’aime bien les gens comme ça qui prennent cinq minutes pour discuter avec toi.
– Mais en plus, il va chercher ses fromages non ?
– Je sais pas trop comment il se fournit, mais bon, c’est vrai que c’est plutôt un commerçant sympathique, voilà. Il y en a d’autre sans doute sur le Puy, il y en a plein, mais les deux qui me viennent à l’esprit, c’est la boulangerie, la fromagerie.
– Bon, ça marche. En même temps, on a le pain, on a le fromage.
– C’est déjà pas mal. Il manque plus que le pinard.
– On a le vin qui vient du Portugal.
– Si, du Portugal donc on a ce qu’il faut.
– Et au niveau, donc, c’est bon, on est bon au niveau commerçants ?
– Ouais, au niveau commerçants ouais.

– On parle de manger, donc restaurant bar ?
– Ah la restauration, très, très important. Sur le Puy, on est gâtés quand même.
– Ouais, il y a de bons restos.
– Des bons restos, des bonnes pâtisseries, des bonnes… au niveau des restos, on peut voyager facilement pour en revenir au Portugal, il y a un autre petit restaurant portugais qui est rue Pannessac.
– Je ne l’ai jamais fait celui-là.
– Chez Teresa. Elle cuisine super bien, c’est très, très bon et je crois que c’est le jeudi et le vendredi, on peut manger de la morue. Donc voilà, je donne des tuyaux.
– Le jour de la morue c’est le jeudi et le vendredi.
– Je crois, vérifie mais… Et question qualité, prix, c’est vraiment top.
– C’est quoi, comment on dit ? Bacalhau ?
– Bacalhau c’est ça. J’ai découvert une pizza il y a pas longtemps aussi Ponot Gusto, qui est faubourg Saint-Jean.
– Ah oui.
– Rue du faubourg Saint-Jean et franchement, très, très bonne pizza. Je l’ai pris à emporter, excellente. Y’a aussi le Golden, qui est bien au Puy et d’autres restaurants.
J’aime bien voyager en mangeant, finalement, il y a la saveur du Mékong aussi, en face de la poste qui sont très bien.
– Sur le petit pont, là ?
– Sur le petit pont ouais, c’est ça.
– Quelle cuisine Saveurs du Mékong ?
– C’est cuisine cambodgien ou vietnamien, je ne sais pas trop, en tout cas c’est délicieux.
Y’a La Esquina aussi.
– Oui, on en a déjà parlé un petit peu.
– Le petit restaurant mexicain, avec Isabelle et Perhane qui sont deux personnes aussi très très sympathiques.
– Ça se voit.
– Il est excellent, moi, j’aime beaucoup parler avec lui. Et puis sa femme fait une cuisine de fou quoi. Et là, ils ont renouvelé leur carte, une carte été, allez-y vraiment.
– T’as un petit plat à nous conseiller ou pas ?
– Non, j’aurai pas la prononciation.
– Avec Marie, on a cherché l’autre jour… pareil, du coup elle était tellement… elle salivait quand elle m’en parlait
– Ah mais moi, je lui fais confiance, je lui dis écoute, fais moi un truc bien et puis voilà il me propose des choses intéressantes.
– Et puis on peut prendre à emporter aussi ?
– Exactement, il fait beaucoup à emporter parce que le local est quand même pas très grand donc, c’est bien. Après si on voulait faire un petit tour en Grèce, on va à l’Apollonel.
On peut voyager finalement entre midi et deux ou le soir au Puy, facilement.
– Ils sont très, très gentil l’Apollonel aussi.
– Très très gentil.
– Il faut réserver un peu à l’avance je crois. J’y ai mangé il n’y a pas si longtemps que ça, mais vraiment un accueil super quoi.

– Ouais, donc, on peut… Il y a l’épicerie italienne aussi, tout à l’heure on parlait de commerçants. L’épicerie italienne qui est rue Saint-Jacques,
– Rue Saint-Jacques.
– Très sympa, aussi, de bons produits.
– Au 23, 24, ch’ai plus quel numéro.
– Ouais, à droite en montant là.
– Vingt et quelque.
– Wouais et vraiment là aussi des bons produits.
– J’adore sa vitrine à chaque fois.
– Il y a un petit jambon blanc à la truffe aussi, c’est un régal.
– C’est vrai ?
– Ah mais vraiment.
– Je crains un peu la truffe moi.
– Ah, il faut aimer la truffe mais moi, j’adore ça et c’est vrai que…
– Peut être que c’est pas de la bonne truffe que j’ai goûté.
– Ah là, le jambon blanc, franchement, tu te fais des petites mouillettes, tu mets ça dans un œuf à la coque. Huummmm.
(rires)
Avec un petit verre de vin.
– On va peut être se faire inviter à manger chez toi finalement.
– Cuisine simple, mais bonne. Et là, en parlant récemment, bon dernière chose sur la restauration. Bon après moi, j’aime bien le Majestic aussi, c’est un classique.
On est rarement déçu, je trouve. Au niveau qualité prix, c’est bien. Le service est très, très correct, très bien fait.
– Alors on donne un petit peu pour les personnes qui ne connaissent pas, l’endroit où il se situe.
– Le Majestic c’est vers euhhh, je ne connais pas trop les adresses, boulevard Maréchal Joffre, je ne sais pas, derrière, vers la place Michelet on va dire, c’est ça ? Le Majestic c’est une institution au Puy, ça a 100 ans ou pas loin.
Et j’en ai donc découvert un, il y a pas très longtemps, qui s’appelle la Brasserie Boudignon aussi, qui est rue Félix Boudignon. C’est l’ancienne Mappemonde pour ceux qui connaissaient, Jazz en Velay à ses débuts, on a joué, on jouait toujours à la Mappemonde et c’est un bouillon donc c’est style, c’est à Paris les bouillons, c’est un boucher qui avait inventé ça en cuisinant la viande qu’il ne vendait pas à sa clientèle bourgeoise, un peu, et les abats, tout ça, il en faisait la cuisine et il le faisait dans un petit restaurant.
Et ça a pris, tellement pris que des bouillons il y en a un peu de partout, et donc il y en a un qui s’est ouvert au Puy.
– Ah c’est génial, il y a plein de choses qui s’ouvrent qui n’existait pas encore sur le Puy.
– C’est ça et ça c’est bien.
– Je pense, j’ai vu un truc avec des moules là.
– Ouais, la Cabane à Moules aussi, mais voilà, mais donc, la Brasserie Boudignon, et en plus il y a une terrasse qui est magnifique vers la rue Félix Boudignon, donc c’est très sympa de manger là-bas et les prix sont aussi très abordables. Il n’y a pas de menu, c’est à la carte mais c’est tout à des prix vraiment très corrects.
– Et il y a un bon choix.
– Ouais.
– Bon, faut pas qu’il y ait trop de choix non plus.
– Non, il n’y a pas trop trop de choix. C’est pas bon quand tu as trop de choix dans un restaurant.
– J’avais fait une pizzeria dans le sud, à Vence, je sais plus, genre y’avait une pizza par jour. C’est l’horreur, tu passes ta soirée a essayer de choisir une pizza.
– C’est ça. Tandis que là t’as quelques plats traditionnels, mais bien faits. Voilà, c’est un bon resto.
– D’accord.
– Voilà, je pourrais passer l’émission a parlé de restaurants, j’adore ça, mais…

– T’as des bars ou pas ?
– Non ! Ah des bars où je vais, la Main au Fût, j’aime bien prendre un café.
– Ouais mais la Main au Fût, c’est une institution.
– Le Palais aussi. Voilà, c’est des endroits… L’aviation aussi, parce qu’il y a des arbres, c’est ombragés quand il fait très chaud, c’est agréable.
– Ah non mais je vais l’arrêter stop.
– Voilà, on arrêter de parler de restauration et de boissons.
– En fait, c’est difficile de te capter quelque part parce que t’es un petit peu partout, dans le Puy.
– Et là, au jardin Henri Vinay, la petite buvette, la famille Lanaret, c’est exceptionnel, cette petite buvette, c’est un coin de paradis.
– Sacha, Emma… qui nous servent.
– C’est vrai, c’est génial.
– Ouais, elle est super sympa. En plus, là, ils ont refait justement les verrières tout ça.
– C’est très beau.
– Mais après, quand il fait chaud dedans, il fait chaud.
– Mais c’est toujours agréable ce parc, c’est une chance d’avoir cette buvette là. Quoi, quand il fait vraiment très chaud, c’est le repère des ponots quoi.
– Il y a ceux qui jouent à la pétanque, les habitués boivent un verre, c’est pas mal.
– Très bien.
– Puis il y a toujours un bon accueil.
– Exactement, ça c’est bien.
– Alors maintenant, je recherche un petit peu mes notes du coup, parce qu’on a parlé, on n’a pas parlé de marché ?
– Non.

– Ah ben voilà, tu fais le tour du marché ?
– Ah oui, tous les samedis matin, je vais faire un petit tour sur le marché du Puy, je prends mon pain pour la semaine chez Raphaël. Raphaël, c’est un boulanger qui fait du pain cuit au feu de bois. Qui est place du marché couvert là-bas en haut, à côté du maraîcher de Retournac là.
– D’Artias.
– Voilà donc juste à côté et Raphaël qui fait du super pain et pareil, le pain on le garde la semaine, il ne durcit pas.
– Donc là, tu ne prends pas du seigle ?
– non, je prends du demi complet, ou on varie souvent, mais souvent demi complet avec les petites graines qui est très, très bon, et puis il y a un petit maraîcher aussi qui est vers le bar, restaurant Chez Mon Pote et je ne sais pas son nom, ce petit maraîcher. Il a quelques produits à chaque fois, mais c’est vraiment…
– J’essaierai de passer le voir, lui dire c’est quoi ton petit nom ?
– Et c’est excellent aussi. Au premier abord il était un peu froid, puis finalement il s’y est fait au marché et il est bien sympa le gars et il a de bons produits.
– C’est lui qui…
– C’est lui qui cultive, qui fait tout, qui vend…
– C’est quand même une sacrée organisation.
– Enfin voilà, c’est vraiment du producteur à l’assiette quoi, aux consommateurs, et c’est très bien, je ne sais pas son nom, mais en tout cas, allez-y, parce qu’il mérite aussi.
– J’essaierai de capter son nom.
– Et puis il y’a le marchand de miel aussi qui fait partie de Jazz en Velay en plus, qui est place du Plot.
– D’accord.
– Hervé qui joue de la trompette.
– Oui, on m’en a parlé, tu vois, j’enregistrai hier et on en a parlé hier justement.
– Et ben voilà.
– Mais on m’a pas dit qu’il faisait de la trompette.
– Ah si, il fait partie de Jazz en Velay, c’est un bon musicien…
– T’amènes ton bocal et il te le rempli.
– Exactement et ça fait quelques années qu’il avait repris cette affaire et ça marche bien quoi, il est bien content.
– Il a plusieurs miel ou pas ? Par ce que je crois le châtaignier…
– Le châtaignier c’est…
– Manu m’a parlé du châtaignier, alors voilà, il le savoure.
– Il faut aimer.
– C’est plus fort peut être ?
– Ouais, c’est plus fort, le sapin, châtaignier, mille fleurs… ouais il a plein de… 3-4 miels.
– D’accord.
– Mais vraiment, du miel bio en plus.
Voilà sur le marché il y en a d’autres sans doute. Mais voilà les trois, quatre qui me viennent à l’esprit.

– Super. Alors je reprends encore ma petite liste. Je crois qu’on a fait un peu les commerçants…
– Commerçants, restaurants…
– Artistes.
– Artistes.
– Si on passait aux artistes ?
– Tu sais, je suis vraiment dans le milieu culturel, donc je pourrais t’en citer plein plein plein, mais je vais en choisir deux.
Un couple d’abord, Nadine Marchal et Stanislas Pierrel qui ont créé un spectacle qui s’appelle Mutissage. J’ai eu la chance de jouer avec eux.
La première fois au théâtre du Puy, en première partie de Rhoda Scott, on avait joué,
– Ah oui, carrément !
– Ouais.
– Ça va.
– On avait fait ce pari là, et on s’est lancé, on l’a fait.
Et puis maintenant alors Mutissage pour faire court, c’est Nadine, qui est plasticienne tisserande d’abord, plasticienne musicienne, et Stanislas, qui est musicien, compositeur, son époux, qui a composé cette pièce.
Plusieurs morceaux sur Mutissage. Et mutissage, c’est un instrument qu’elle a fabriqué avec un métier à tisser et avec des capteurs de sons. Donc, dessus, t’as plein capteurs de son qui sont reliés à l’ordinateur.
– Tu touches le…
– Voilà, tu touches les fils. C’est relié, ça fait un son de fou et tout est composé bien entendu, tout est écrit par Stanislas et c’est un spectacle hyper poétique. Et il y a des paroles qui ont été écrites par Corine Pradier, là, dans la nouvelle version du spectacle. Maintenant ça se fait en trio, contrebasse, guitare et mutissage.
– Donc du coup, ils ont inventé un instrument ?
– Ils ont inventé un instrument. Donc ça, c’est vraiment. .. Sur youtube, on peut trouver Mutissage. Vous tapez mutissage M.U.T.I.S.S.A.G.E., c’est un mélange entre la musique et le tissage, mutissage.
– C’est génial.
– Et c’est vraiment une… C’est Nadine qui avait rêvé de faire ça et avec Jazz en Velay, on l’a soutenu un petit peu par rapport à ce projet. Donc on a fait la première au théâtre, et puis maintenant le spectacle vit à trois, parce que c’est plus facile à transporter, à vendre entre guillemets, et ça passe très bien. Donc le spectacle et si vous aimez quelque chose,
Musique très originale qui a quand même des racines avec le jazz et qui très, très poétique, avec ses textes sur l’eau, le feu, enfin tous les éléments de la terre, tout ça, et c’est vraiment très beau.
– Il va circuler cet été ou pas ?
– Il va jouer à. Ils vont jouer à Brioude fin septembre. Ils ont joué à Saint-Germain-Laprade y a pas très longtemps. Puis il y aura d’autres dates, il faut les suivre.
– Rappelle, nous les noms.
– Stanislas Pierrel, guitariste et compositeur, et Nadine Marchal, qui est donc tisserande, plasticienne. Elle a un joli site Nadine, il faut aller voir Nadine Marchal, elle fait des…
– Mais moi j’adore Nadine, parce que faire des choses comme ça.
– C’est génial.
– C’est super.
L’idée est très, très belle. Et et puis ce cet instrument, rien qu’à le voir, il est magnifique.
– J’imagine.
– C »est un triptyque, un truc assez imposant, tout fait en cuivre, qu’elle a fait construire elle-même quoi, enfin, elle l’a dessiné.
Donc, c’est vraiment très beau, ouais, je suis très fière d’avoir participé un petit peu à cette aventure et d’avoir fait une première sept musiciens au théâtre, c’était un peu plus étoffé, mais la version à trois marche très bien aussi.
– Puis elle devait être émue là de voir, tu fabriques un instrument, voilà, ca doit être quelque chose, un moment assez magique quoi, exceptionnel.
– Oui il y a eu une bonne, de bons retours du public, parce qu’on partait vraiment à l’aventure. C’est un truc un peu particulier quand même, et finalement ça a plu.
Et puis c’est chouette, vraiment , il faut découvrir, allez-y.
– Comme quoi, il faut toujours se lancer.
– Il faut.
– Parce qu’on ne sait jamais ce qui va arriver derrière, peut-être que ça va être bon.
– Exactement. Là, ils vont peut-être faire un clip en studio. Enfin ils essaient voilà, de promouvoir un peu le spectacle, maintenant c’est un spectacle qui doit faire plus d’une heure. A l’époque on avait joué c’était vingt minutes. On avait un timing assez serré.
Mais là, ils l’on étoffé. Stan à recomposer les morceaux et tout, et c’est vraiment très chouette.
– Bon, génial, à retenir.
– Et puis un autre artiste. Tous artistes de Jazz en velay, tous les musiciens de Jazz en Velay. Mais il y en a un qui est venu au jazz il y a quelques années. Il s’appelle Vladimir Jankovic, un pianiste.
Et voilà, Vladimir. C’est quelqu’un de très sympathique aussi et très bon musicien, qui vient du classique et qui s’est mis au jazz et il y a quatre, cinq ans avec nous et qui progresse de jour en jour et donc il est intermittent et si vous avez besoin d’un pianiste, n’hésitez pas à le contacter.
– Oui, ça c’est bien.
– Parce que pour une soirée, pour un anniversaire, pour quoi que ce soit…
– Il peut intervenir à tout moment.
– Exactement il fait piano-bar et tout. C’est très chouette ce qu’il fait.
– Il prend sa valise avec son piano dedans et paf il arrive.
– Exactement, il amène son piano, il amène sa sono, il amène tout et franchement c’est bien.
– C’est vrai que ça change un peu, plutôt que de faire venir un clown.
– Ouais.
(rires)
– On peut faire venir le clown avec le piano.
– Avec aussi.
– Voilà parce qu’il faut pas enlevé…
– Il y a plein d’artistes et puis Jazz en Velay fait partie aussi de la COOP’ART. Je sais pas si tu connais la COOP’ART.
– Oui oui si si bien sûr oui, c’est elle qui regroupe un petit peu tous les…
– C’est ça, c’est une espèce de mutualisation de toute la culture.
– De moyens.
– De moyens de, et puis un échange entre les différentes disciplines artistiques que ce soit le théâtre, la musique, la danse. On essaye de faire des choses ensemble et ça, c’est très sympa. Et on est adhérent depuis le début à la COOP’ART. On a vraiment été une des premières associations à à croire au projet même si on n’est pas très, très actif tout le temps, en tout cas, on croit toujours à ce projet et ça prend de plus en plus d’importance. Et tant mieux, parce que la culture…
– On en a besoin.
– …A toute sa place.
– Surtout en ce moment
– vraiment vraiment besoin… mais tout le temps.Mais tout le temps, mais tout le temps.
– Tout le temps.
– Il ne faut jamais négliger la culture.

– C’est clair C’est sûr. Bon artistes, artistes on a fait le tour, ouais, parce qu’on va parler un petit peu d’associations.
– Hum hum, laquelle par exemple ?
– Voilà parce qu’à Salut les Ponots, ça nous tient à cœur aussi de promouvoir les associations. Et ben celle que… tu veux commencer par laquelle ?
– Je vais commencer par le Jazz en Velay.
– Allez, vas-y.
– Alors, Jazz en Velay. C’est une assos que que j’ai créée en 2011.
– Ouais, tu radotes, tu nous l’as dis tout à l’heure.
(rires)
– Mais c’est l’âge.
– Il faut le dire 3 fois je crois pour que ce sot bien…
– C’est ça la communication.
– Vas-y, redis-le.
– En 2011, je crois.
– En 2011 d’accord, ok.
– Et donc, on est là pour voilà, pour promouvoir le jazz, et puis faire jouer des musiciens à tout niveau quoi, on se mélange quand on fait des jams, on ne cherche pas à…
– Oui tu ne cherches pas l’excellence…
– C’est pas un concert, on joue avec des gens excellents.
– Et des débutants.
– Donc même si on a un petit niveau, il faut se lancer quand même. Donc, on encourage vraiment ces moments très, très conviviaux et de partage. C’est ça la culture. Pour moi, c’est vraiment… l’essentiel de la culture, c’est convivialité et partage.
– C’est comme ça qu’on progresse.
– Mais ça n’empêche pas qu’on puisse faire des choses très belles, il se passe des choses magnifiques quand on fait les jams, souvent. Mais voilà, on ouvre. Alors, n’hésitez pas, musiciens amateurs de jazz, frappez la porte de Jazz en Velay, on vous accueillera avec plaisir.
– Vous êtes où ?.
– Alors, on n’a pas de lieu, on a une boîte aux lettres au centre Roger Fourneyron, mais on n’a pas de lieu à nous. On est un peu comme les coucous on va dans les nids un petit peu jouer un peu de partout. Donc, on essaie de faire une jam par mois dans des bars, dans des restaurants.
– Oui après on le trouve sur votre site web ou alors sur instagram, sur facebook.
– Sur insta, sur facebook, on a tout ce qu’il faut. Dans la presse, on le fait paraître aussi. Donc à ce niveau là, on est assez efficaces.
– Donc, vous aurez pas d’excuses.
– Aucune excuse. Là aussi faut vouloir. Il faut oser.
– Vouloir c’est pouvoir.
– Exactement après une autre assoc qui me tient à cœur aussi, c’est…
– Tu ne nous en n’a pas parlé, t’as un festival.
– Ah oui, on fait le festival en automne.
– Ah oui, quand même !
– C’est peut être le moment où on met plus Jazz en Velay en évidence, c’est pour son festival Automne, Jazz en Velay, qui aura lieu du 27 au 29 septembre 2024 pour sa treizième édition.
– Treizième, quand même.
– Eh oui.
– Alors, attends en 2011. Dès le début, vous avez fait le festival ?
– 2012.
– Ouais, pratiquement tout de suite.
– L’assoc est née fin 2011 et on a commencé le festival l’année d’après. Donc là, on aura trois, on a recentré un petit peu le festival sur la ville du Puy.
– D’accord.
– Et on aura trois journées, donc, le vendredi, ce sera avec les Ateliers des Arts, avec un musicien exceptionnel s’appelle Tom Ollendorff, qui est l’«un des meilleurs guitaristes au monde. Sa musique est complexe, tout en étant ancré dans la mélodie et le feeling» Alors, c’est pas moi qui le dis, c’est Gilad Edelman, qui est un musicien de jazz aussi.
Voilà il traite Tom Ollendorf d’un des meilleurs guitaristes au monde donc ça vaut le coup. Et il vient avec Fabrice Tarel, qui est un pianiste excellent aussi, c’est un copain et qui est habitué à Jazz en Velay. Il est venu deux ou trois fois Fabrice avec différentes formations.
C’est quelqu’un de très, très fin dans son jeu aussi, très, très bon pianiste. Marc Michel aussi, le batteur qui est originaire du Puy, enfin de la Haute-Loire.
Voilà, et Christophe Lincontang à la contrebasse. Ce sera une soirée avec l’Atelier des Arts et, en première partie, il y aura des élèves de l’Atelier des Arts qui vont jouer avec des musiciens de jazz anglais, des élèves adultes.
Donc on fait une première partie. Tu auras quatre ou cinq morceaux qui vont être joués, avec des amateurs qui vont jouer avec les pros.
– Ça c’est bien.
– Là aussi, c’est un mélange.
– Je peux faire un petit aparté parce que tu as dit que La musique, sa musique, sa façon de jouer était très, très fine.. Moi, j’ai assisté à un concert, à Vancouver, de jazz mais genre professionnel. La première partie, nickel. La deuxième partie, j’ai plus rien compris.
– Ah mais des fois c’est…
– Je ne savais pas qu’on ne pouvait pas comprendre la musique, en fait, et ça, c’était dur, ça été très dur la deuxième partie.
– Mais ça m’est arrivé de quitter un des concerts, très rarement, parce que je suis quand même assez bon public. Mais c’est arrivé, par exemple, en Italie à il y a deux ans. Voir Joe Lovano, qui est l’un des plus grand saxophoniste vivant, je suis parti avant la fin quoi. Ça m’a…très, très déçu.
– C’est marrant.
– J’ai peut-être que je n’ai pas les compétences nécessaires pour comprendre sa musique, je ne sais pas. En tout cas, pour moi, c’était vraiment trop, très, très, trop free et trop voilà. Je na comprenais pas sa musique, je n’avais aucune émotion. Pour moi, la musique, c’est l’émotion, comme toute discipline culturelle quelque part, c’est l’émotion que tu dois avoir, même que t’aies pas de bagage intellectuel ou quoi que ce soit, si tu vis une émotion, c’est l’essentiel. Après, tu peux comprendre différemment, en ayant quelques recherches, etc.
Mais le principal, c’est quand même l’émotion, et là, je n’avais aucune émotion. Ma seule émotion, c’était d’avoir envie de me barrer .
– Moi j’avais mal à la tête je crois, j’en pouvais plus. J’étais avec un ami qui fait du jazz, il m’a dit mais c’est normal, parce que la deuxième partie était plus…, ou alors je sais pas, j’en sais rien.
– Bon, après, c’est une question de… et je n’étais pas seul à quitter la salle, d’ailleurs, Joe Lavano, c’était vraiment… Allez, un quart de la salle a quitté rapidement le concert.
Donc, voilà donc, nous, ce ne sera pas ça au Puy parce qu’il y aura plein de monde.
– Y’aura pas Joe.
– Y’aura pas Jo, y’aura Tom Ollendorf, Fabrice Tarel, Christophe Lincontang et Marc Michel qui vont jouer, ça s’appelle London Wibes parce que c’est un londonien Tom. Et donc, ils se sont rencontrés avec Fabrice à Londres et , ils ont créé ce projet et le lendemain, on va faire, on va remplir le théâtre, comme l’année dernière avec Rhoda Scott, on va essayer de remplir le théâtre avec un des plus grands trompettistes français, qui s’appelle Eric Le Lann, qui a un peu de bouteille, maintenant il doit avoir pas loin de soixante-dix ans, soixante-sept, soixante-huit ans. Et c’est quelqu’un qui a joué avec les plus grands, avec Chet Baker, avec Herbie Hancock, Dexter Gordon enfin toutes ces légendes du jazz. Et il nous fait l’honneur de venir avec, justement, des jeunes. Si j’aime bien ce mélange aussi intergénérationnel, c’est tous des jeunes… J’allais dire des jeunes prodiges, presque, en tout cas des jeunes musiciens du conservatoire national supérieur de Paris. Noé Huchard, Clément Daldosso, Elie Martin-Charrière qui vont venir jouer avec Eric Le Lannet allez voir sur youtube aussi, c’est formidable. On espère faire du monde au théâtre, et c’est pas souvent qu’Eric Le Lann ort. J’ai eu du mal à l’avoir.
– Et puis, en plus, il vient avec ses amis tu vois.
– Exactement.
– C’est pas mal.
– Et c’est bien ce mélange de deux générations. Je trouve ça génial. Un mec de soixante-huit ans qui va jouer avec des gamins de vingt cinq ans.
– C’est qu’il apprécie leur musique.
– Exactement. Et puis, il y a un sacré niveau.
– Pour eux, ça doit être super de jouer avec ce monsieur.
– Et la grande nouveauté de cette année, ce sera le dimanche vingt-neuf septembre. On appelle ça la folle journée du jazz.
Ce sera ici même, au jardin Henri Vinay, où nous sommes en train d’enregistrer, ce sera plutôt du côté du kiosque, et il y aura un… ben la folle journée du jazz, ça va être de neuf heures à dix-neuf heures, il y aura des animations non-stop autour du jazz, des blind test, une sieste musicale qui est prévue par là à travers.
– Ahhh, j’ai déjà fait ça, c’est génial.
– Et ben on a faire ça.
– Mais avec les écouteurs, tout ça ?
– Non, il y aura un pianiste qui va jouer une ambiance, et chacun amènera son petit transat ou sa couverture.
– Je peux amener mon hamac ?
– Si tu veux, avec plaisir. Et donc, on va faire, il y aura un compte sur le jazz qui va être créé aussi, qui sera raconté dans un endroit du jardin.
Y’aura des mémos jazz pour les enfants, c’est-à-dire que les enfants vont pouvoir reconnaît des instruments, mais les instruments seront devant eux.
Quand ils trouveront les bonnes cartes, l’instrument jouera vraiment le musicien.
– Ah, c’est génial ça !
– On a en a plein, plein d’idées, des lectures jazz, parce qu’on a une particularité à Jazz en Velay, on a inventé un concours de nouvelles qui s’appelle Jazz en mots.
– J’ai cru voir ça.
– Et c’est unique en France. Et donc ce concours a pour thème le jazz, évidemment, et on reçoit chaque année entre quarante et soixante manuscrits et il y a un jury qui va se rassembler début de semaine prochaine justement. Enfin là, début juillet, là pour pouvoir choisir un seul titre.
– Alors, c’est trop tard pour envoyer sa nouvelle ?
– Ah, ouais, c’était avant le 21 juin.
– Je pensais m’y mettre et tout.
– Ben, l’année prochaine par ce que le 21 juin, c’est la date limite.
– Parce qu’en plus, après elle est vendue c’est ça ?
– Elle est imprimée, illustrée et vendue trois euros et avec ce bénéfice, quand on fait du bénéfice, même quand on n’en fait pas d’ailleurs, on invite quatre ou cinq personnes à venir au théâtre voir le spectacle donc ce sera Eric Le Lann cette année.
– Ah, c’est beau.
– Des personnes qui n’ont pas les moyens ou l’habitude d’aller au théâtre.
– Mais vous êtes super sympas Jazz en Velay.
– On essaye, on avait fait venir une année des dames d’une maison de retraite et la plus jeune avait quatre-vingt cinq ans quoi.
– Oh, c’est génial.
– C’était génial et elles avaient adoré cette soirée, elles nous avaient remercié mille fois.
Là, une fois, on l’a fait avec des étudiants, on l’a fait…
– Comment vous choisissez les personnes?
– Ben au feeling, comme ça un petit peu. L’année dernière, c’était plus les étudiants qui nous touchaient, parce qu’avec cette crise sanitaire qu’on avait vécu, etc. Ca fait deux ans qu’on invite des étudiants. Cette année, je ne sais pas qui ce sera. On va voir.
Et puis, c’est une invitation pour le spectacle d’Eric Le Lann cette année.
Et pour en revenir à notre folle journée du jazz, tout sera gratuit, d’accord ?
– Ah ben ça c’est génial. Donc la culture est accessible. Là, y’a pas d’excuses, encore moins.
– Non, aucune excuse !
Même que, des fois, on aimerait que les collectivités nous aident un peu plus quand on fait des gratuités comme ça. Mais bon, on essaye de creuser notre sillon et puis, tout doucement, et en plus, on aura une super jam session, made in Jazz en Velay, qui sera faite autour de la buvette, donc à dix sept, on va tous se rapatrier à la buvette et on va jouer pendant deux heures.
– Genre petite guinguette.
– Exactement. Il y aura quelques surprises aussi, il y a quelques invités surprises.
Il y aura d’autres assos qui seront invitées aussi, on aura les Editions du Pas Possible, qui font la sérigraphie, qui vont nous faire des t-shirts ou des sacs, ce qu’on veut le jour J.
Il y aura aussi Christine Maurin, qui va nous faire quelques aquarelles avec sa classe, normalement, Voilà, on a quelque chose de prévu et ça va être une belle journée.
– Faut pas tout dire, on va découvrir.
– Et s’il fait beau, ça va être génial s’il fait pas beau, je pense qu’on annulera, parce que le faire dans une salle n’a pas de sens.
– Non, ouais.
– Mais il fera beau.
– Mais il fera beau de toute façon, le 29 septembre, ouais, j’ai regardé la météo et c’est bon.
– Bon ben ça va, si tu arrives à prévoir comme ça, c’est super.
Et puis le samedi aprèm aussi, j’ai oublié, on a un atelier d’écriture, alors qui est en lien quelque part avec notre concours de nouvelles littéraires, puisque c’est Laurent Brun qui est journaliste, qui est musicien aussi, et il anime un atelier où le prétexte à l’écriture c’est la musique quoi quelque part, donc, ce sera écrire sur un album, par exemple, sur critiquer un album, ou sur un artiste. Voilà comment développer un peu son écriture. Et Laurent a des techniques assez bien faite
– Efficaces ?
– Très très efficace et très ludique. Donc c’est ouvert à tous, ouais c’est gratuit grâce à une collaboration avec la bibliothèque du Puy. Donc, on les remercie parce que c’est vraiment très sympa. C’est la deuxième année qu’on le fait, l’an dernier, ça a eu un grand succès.
On limite à dix personnes pour ce soit vraiment.
– Oh faut que je m’inscrive maintenant.
– Il faut s’inscrire rapidement. Voilà pour notre festival et …
– On s’inscrit sur votre site.
– Alors, pour la bibliothèque, c’est directement la bibliothèque pour l’atelier d’écriture, ou sinon, pour le reste, la billetterie
– Et à retrouver sur votre site.
– Ou au théâtre. On a une collaboration, bien sûr, avec le théâtre pour le spectacle du samedi. Ben, on a commencé il y a douze ans avec le théâtre aussi est on fête à chaque fois l’ouverture de saison avec un concert de jazz.
– Ok, c’est parfait.
– Voilà pour notre festival. C’est un gros truc.
– Ben c’est génial et t’as failli pas en parler.
– J’ai failli pas en parler en plus. Que diantre !
– Tu pensais trop au fromage au pain et au vin… C’est bientôt l’heure de l’apéro, c’est pour ça.

– Alors, d’autres petites assos après, pour finir au niveau associatif, il y a Auvergnats du Cœur qu’on a joué pour eux, je trouve que c’est des jeunes qui sont hyper dynamiques, enfin, je connais un peu Thibault qui est, car il nous a proposé de jouer pour lui. On a joué, gracieusement, évidemment.
Pour encourager les sportifs ayant fait quand même mille deux cent trente neuf kms dans le jardin Vinay encore une fois.
– Et il y en a un qui a fait quarante deux kms, c’est ça ?
– Il y’en a un qui a fait quarante deux km, c’est exceptionnel.
– C’est qui ce monsieur, tu as le nom ?
– Je sais plus. Non, je sais pas son nom. Ouais, il a fait un marathon dans le jardin Henri Vinay quoi. C’est génial quoi.
– Le premier marathon man du jardin Henri Vinay.
– À mais je pense, il peut rentrer dans le Guinness lui. Et à chaque fois il y avait un euro qui était reversé pour la chirurgie cardiaque pour les enfants, c’est pour sauver les enfants qui ont des problèmes cardiaques. C’est très, très, c’était vraiment sympa de jouer avec eux. Puis, c’est, c’est beau de voir cette solidarité quand même. Donc, on a joué le jeu, on est à fond là-dessus.

Voilà puis troisième assos, ben c’est Bonjour Marcel, que j’aime bien aussi, j’en fais partie un petit peu.
– Oui, tu écris pour eux.
– J’écris un petit peu, et puis je donne un petit coup de main pour la mise en page aussi du la gazette et il y a toute une équipe qui est très sympa autour d’Anne-Lyse et c’est là aussi c’est…
– Qui œuvre depuis un petit moment déjà.
– Ça fait cinq ans, je crois, maintenant. 2019 ouais.
– J’avais un petit peu peur parce que, cet hiver, j’avais eu l’impression de pus avoir trop de nouvelles, là il y a j’ai l’impression un renouveau de Bonjour Marcel donc ça fait du bien.
– Et puis il y a la gazette qui est sortie. Enfin voilà, il y a trois gazettes par an.
Cette gazette est toujours sympa à lire parce que il y a que des bonnes nouvelles, donc ça fait du bien.
– Ouais, c’est ça, elle est toujours colorée avec des graphistes différents.
– C’est ça et toujours des unes très sympa. Voilà donc ces trois assos qui sont sur le Puy, qui sont assez dynamiques je trouve.Il y en a plein d’autres, mais voilà trois qui me viennent à l’esprit là, tout de suite.
– C’est déjà bien. Merci.
– Merci.
– Merci pour ça.
– Et ben écoute, c’est sympa.
– Et, regarde la petite boîte.
– Ah, la crécelle.
– La crécelle.

Musique jingle


– T’appelles ça une crécelle ?
– Ben je crois que ça s’appelle une crécelle.
– Là, tu t’es pas foulé, excuse-moi mais t’as pas fait grand chose.
ReMusique jingle
– J’ai fait plus long alors.
– Alors les musiciens.
– Elle est belle en plus avec des pe…
– Non ! Faut pas dire, faut pas dire.
– Arggggg.
– Trop tard ! Bon tout le monde le saura mais c’est pas grave.
(rires)
Alors maintenant je suis perdue. Oui, Haute-Loire.
– La Haute-Loire.
– Vu que tu as adopté le Puy, est-ce que tu as adopté la Haute Loire ?
– Ah oui, oui, oui, oui, le département est fabuleux. Quand on aime faire du sport, ou qu’on aime le patrimoine. Il y a plein de choses à voir. Moi, j’adore la Haute-Loire, franchement, il faut pas trop le dire, parce qu’après les gens vont venir. Il faut le garder pour nous.
– C’est voilà le secret le mieux gardé.
– C’est un peu ça oui. Non, franchement, c’est un beau département quoi.
– La nature est magnifique. Moi je suis du Puy-de-Dôme, pas très loin, mais c’est vrai que j’adore, ben ici, j’adore me baigner en rivière. Dans le Puy-de-Dôme, on se baigne dans les lacs.
– Moi, je n’aime pas la natation, mais j’aime nager. Je vais bien à la piscine pour entretenir.
– Moi j’aime barbouiller.
– Le lac du Bouchet, quand tu viens sur le lac du Bouchet, qu’est ce qu’il y a de plus merveilleux ?
– Puis l’eau elle est tellement claire.
– Ouais, c’est superbe. Puis voilà, il y a plein de plein de balades à faire en Haute-Loire.
On n’a pas le droit de s’ennuyer. C’est pas possible quelqu’un qui dit je m’ennuie. Non, non, on ne peut pas.
– Je peux poser mes questions ?
– Vas-y, excuses moi, je donne les réponses avant…
– Je fais exprès de te taquiner. Alors dis-moi Jules Romains ou Jules Vallès ?
– Jules Vallès.
– Pourquoi?
– Parce que il était quelqu’un de comment dire, vachement engagé quand même Jules Vallès, qui s’est battu pour la commune de Paris et tout.
– Tu aimes bien que les personnes soient engagées.
– Ouais, j’aime assez. J’aime assez.
– Ok.
– Je le suis un peu moins que Jules Vallès, mais j’aime assez les personnes engagées pour la bonne cause, justement contre l’injustice et là, Jules Vallès c’était flagrant quoi.
– Et c’est lui qui est né à Saint-Julien ou c’est Jules Romain ?
– Non, c’est Jules Romain.
– Lui il est né au Puy.
– Place de la Platrière,
– Et oui, il y a sa maison.
– Il y a la maison ici naquit «Jules Vallès »
– Ah oui, je suis bête.
– Ouais.
– Oui, je suis bête ou…
– Non, tu n’es pas bête. Et oui, c’est la place Platrière.
(rires)
– Alors église Sainte-Thérèse du Val Vert ou l’église du Collège en haut de la rue du Bessat ?
– Du collège.
– Alors tu sais que c’est la première église des jésuites de France ?
– Jésuites de France, ouais ouais.
– À ouais, tu le savais.
– Je savais.
– Mince ! pfffffff…
– Mais tu sais, quand on aime quelque chose, on essaye de le connaître et le Puy, je ne suis pas un très, très grand connaisseur mais j’aime bien explorer cette ville, il y a encore plein de choses à voir, mais j’aime bien cette église, l’église du collège. J’y passe souvent devant. Et des fois ça m’arrive de m’y arrêter quand il fait très chaud, de prendre un peu de fraîcheur, un peu de calme aussi.
– Et gouter l’hostie.
– Non, pas ça.
– Toujours pas.
– Toujours pas.
– Cascade d’Alleyras ou cascade des Estreys ?
– Euh ouais, Alleyras, j’aime bien.
– Ouais c’est chouette là bas, pour le brame du cerf aussi j’aime bien.
– Ouais ouais, Alleyras c’est… Ben, toute la vallée de l’Allier est magnifique.
– Le pont vieux à Brives-Charensac ou le Pont Tordu à Aiguilhe ?
– Le pont vieux, j’aime bien Brives-Charensac, c’est une belle commune.
– Ouais,c’est chouette avec…
– Je ne suis pas loin, j’habite à côté de Brives.
– … la loire qui traverse
– Des fois, ça m’arrive d’aller courir, quand j’ai le courage, sur le pont vieux justement, on traverse jusqu’à la passerelle, là haut, au camping. Et on arrive bien fatigué, mais c’est sympa Brives parce qu’en pus c’est plat, c’est facile à courir, et ce pont vieux a résisté à la crue et tout enfin c’est quand même…
– Il est très beau. Je suis d’accord. Le pont Tordu aussi mais il est plus imposant celui de Brives aussi.
– Plus dégagé, on voit plus, sur la Loire, c’est majestueux la Loire quand même. Le plus grand fleuve de France.
– Tu sais j’adore, à Brives tu as les castors là bas.
– Ouais.
– T’as déjà vu les espèces de bois qu’ils taillent.
– Ouais, c’est impressionnant.
– C’est impressionnant hein ? C’est magnifique. J’ai découvert en nettoyant les bords de la rivière.
– Avant, on se baignait dans la Loire, je m’étais baigné vers le camping il y a une quinzaine d’années. Je trouve ça quand même…
– Dommage de pas pouvoir se baigner.
– Scandaleux même.
– Hervé en parlait justement
– De pas pouvoir se baigner dans le fleuve, on est a trente kms de sa source, et c’est déjà pollué, on ne peut pas s’y baigner. C’est quand même grave ça.
– Hervé dans l’épisode neuf, en parle, il aimerait bien qu’on puisse se baigner au Puy tu vois.
– Bien sûr.
– Dans la borne tout ça, c’est un peu dommage.
– C’est très dommage.
– Bon allez, on va passer à la randonnée.
– La randonnée.
– Tu randonnes ?
– Ouais.
– Alors Stevenson ou Saint-Jacques-de-Compostelle ?
– Stevenson.
– Ouais ? Plus Cévennes, tout ça.
– Ouais, puis j’aime beaucoup le personnage, l’écrivain Stevenson aussi.
– Avec son âne.
– Je connais moins l’œuvre culturelle de Saint-Jacques de Compostelle.
– Et voilà, mangez des hosties, non je plaisante.
– D’un point de vue littéraire. Mais non, mais Stevenson, c’est un beau parcours. Je l’avais fait en partie et c’est très sympa.
– Très sauvage. Un peu moins fréquenté que le Saint-Jacques, mais quand même qui commence à être vraiment vraiment fréquenté maintenant.
– Ouais, c’est un peu l’autoroute à des périodes et c’est dommage. Tu y vas pour te ressourcer… Après il y a plein d’autres randonnées très sympas où il y a beaucoup moins de monde.
– Alors la porte de Vorey ou le nombril de la cathédrale Notre-dame du Puy.
– Le nombril, la cathédrale.
– Cette entrée hein ?
– Ah je trouve ça magnifique.
– Ça c’est sûr.
– C’est unique au monde, je crois.
– Mais je pense hein.
– Dans le chœur comme ça. D’ailleurs, ça avait été fermé pendant très longtemps.
– Oui, c’est ce qu’on m’a dit.
– Et c’était le ministre de la culture, je crois que c’était Jack Lang, à l’époque, qui était venu et qui ait fait le nécessaire financièrement. On va dire, je crois, si je dis pas de bêtises.
– Il est pas mal, ce Jack Lang hein, la fête de la musique, le nombril…
– En même temps, quand on parle de ministre de la culture, c’est le seul que les français sont capables de citer, je pense.
– Oui.
– Les français d’un certain âge.
– C’est un peu ce qu’on attend d’un ministre de la culture.
– Ouais et ce nombre, il est vraiment remarquable. Cc’est imposant, quand tu rentres dans cette cathédrale, par le nombril, c’est génial quoi, c’est une naissance.
(rires)
– C’est bien dit.
Et ben tiens, on parlait de la loire, de Brives Charensac, loutre ou castor de la loire ?
– Ahh loutre castor, je ne suis pas très rongeurs. Les loutres peut-être, ça a l’air aussi sympathique.
– Le mont d’Alambre ou la Tortue.
– La Tortue.
– Ah, la Tortue plus que le Mont d’Alambre pourquoi ?
– Les deux sont sympas mais voilà, il faut en dire un donc je dis la Tortue parce que je trouve ça sympa cette Tortue.
– La Tortue remporte toujours de toute façon.
– C’est vrai ?
– Ouais ouais.
– C’est peut être l’animal qu’on identifie et qui est sympathique quoi. Donc c’est peut être ça qui nous fait…
– Je fait des petits pourcentages de réussite tu vois, et hop !
– C’est la tortue qui gagne.
– C’est la Tortue qui remporte.
– Bon, écoute…

– Ah oui, et ben justement, est-ce qu’il y a un lieu dans la nature où tu aimerais jouer ?
Où tu aimerais faire un concert, un ieu improbable en Haute-Loire, enfin en Haute-Loire si possible.
– Il y a deux lieux et j’espère qu’on arrivera à faire quelque chose. Il y en a un, c’est le lac bleu.
– Oui.
– J’aimerais beaucoup faire un petit concert acoustique là bas.
– Ça peut être sympa.
– Et je pense, voilà j’ai un projet mais j’en dis pas trop, peut-être l’année prochaine ça se fera. Ca sera pas complètement acoustique mais ça sera un musicien que j’apprécie beaucoup et… qui viendrait peut être mais bon. On va pas griller la mèche.
Et puis un autre lieu qui est le rocher d’Aiguilhe. Là aussi, on a failli faire un jour aussi un duo guitare-violon. Finalement, on n’a plus eu l’autorisation au dernier moment parce que la musique n’était pas assez sacrée, c’était du Django Reinhardt.
– Rhoooo trop beau, pardon
– Django Reinhardt, c’est quand même le plus, le plus… Voilà qu’est-ce qui a de plus, je veux dire de plus croyant qu’un gitan ?
– Que lui, oui voilà, c’est ça.
– Voilà donc j’avais pas tout à fait compris la réponse, mais on va insister et j’aimerais bien faire un truc sur ce rocher, parce que ce rocher est quand même magnifique.
– Moi, c’est le monument le…
– Pour moi, c’est ce qui a de plus beau
– Le plus beau oui.
– Enfin le plus impressionnant en tout cas.
– Et puis se dire comment ils ont fait pour… bon ok la cathédrale c’est impressionnant mais là je sais pas, c’est…
– Ouais et puis on s’y sent… Enfin, moi…
– On s’y sent bien.
– Ça m’arrive au moins une fois par an, on décide de monter là-haut et voilà il y a quelque chose.
– Est-ce que tu redescends sur les fesses ou pas?
– Non.
– Non, personne a essayé, je vais peut être tenter, moi quand même. Je vasi peut être essayer.
– Ouais ou alors je monte, justement, je fais ce qu’on disait tout à l’heure, prendre un parapente, et me jeter de là-haut.
– Ah oui, tu peux aussi.
– D’une pierre deux coups.
– Non, tu fais du jump là, avec les ailes, là…
– Ah oui, carrément waouh. Non ça non.
– Ouais non.
– Courageux mais pas téméraire.
– Ok, ça marche, je ne vais pas t’embêter bien plus longtemps.
– Bon.

– Et je vais te demander le mot de la fin. Ton dicton, si tu as un dicton ou un…
– Han han, un dicton. Il y a une phrase de Figaro, enfin de Beaumarchais qui dit je me presse de rire de tout avant d’être obligé d’en pleurer.
– Ah, joli.
– Voilà.
– Et ben merci beaucoup.
– J’aime bien cette phrase.
– C’est une belle fin. J’aime beaucoup.
– Merci Stéphanie.
– Merci à toi, à bientôt !
– Et Salut les Ponots alors !
– Et bien oui, à bientôt !
– Ciao, ciao.
– Ciao, ciao.

Coups de coeur de notre invité