Épisode #16

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Gilles

Temps d’écoute : 39’34 minutes
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– Salut les Ponots ! , le podcast itinérant et léger qui donne la parole aux personnes qui habitent ou gravitent autour du Puy, et aujourd’hui, je suis avec Gilles. Comment vas-tu Gilles?
– Bien, très bien. Sous la chaleur mais bien, ça va.
– Ça va, on est dans un petit coin tranquille. Tu peux me dire où tu m’as donné rendez-vous?
– Alors, je t’ai donné précisément rendez-vous à la maison Boudon-Lashermes, qui se trouve pas loin de Brives qui est très connue dans la région par les écrits du propriétaire, Monsieur Boudon-Lashermes, les écrits, puis toutes les choses qu’il a créées, qu’il a inventées, qu’il a partagées avec le monde.
– Je tiens à préciser qu’on est à l’extérieur, on n’en est pas à l’intérieur. Voilà, on est juste un petit peu au frais et il y a une petit chauve-souris qui nous tient compagnie de temps en temps, ça met dans l’ambiance. Merci d’avoir accepté l’invitation.
– Avec plaisir.
– Est-ce que tu peux présenter un petit peu aux auditeurs et aux auditrices?
– Moi, c’est Gilles Dorckel, je suis photographe depuis très longtemps.
Je suis spécialisé en urbex, exploration urbaine, maisons et bâtiments inhabités.
Avec l’autorisation des propriétaires, je rentre dans celle-ci et je fais mes photos.
Voilà, en ne dégradant rien.
– Voilà, puis ce qu’il faut dire que c’est une activité qui est normalement illégale.
– Oui.
– Donc, toi, tu as les autorisations pour le faire, et puis c’est dangereux.
– Oui, assez, c’est pour cela que je ne fais plus de photos, seul, j’y vais avec un ami.
Et on veille l’un sur l’autre, parce que quand on a l’œil dans l’objectif de l’appareil, on ne regarde pas ses pieds. Donc c’est assez dangereux, oui.
– Super. Merci en tous les cas pour j’ai eu l’occasion de visiter un peu avec toi, on peut le dire.
– Oui.
– Tu m’as tenu un tee-shirt à certains moments.
Parce que c’est vrai que c’est assez impressionnant et on voit la dégradation.
Et bon ben voilà, il faut faire très, très attention, faut pas y aller seul, et surtout ne pas y aller si on n’a rien à y faire.
– Exactement.
– Voilà, d’accord. Bon, tu veux rajouter quelque chose sur toi, tu habites le Puy ou pas ?
– J’habite aux alentours du puy, près de Loudes, à la campagne. Parce que la ville, j’en avais ras-le-bol, trop bruyant pour moi, et puis je veux un peu de calme pour faire mes photos et puis les traiter, puis profiter quoi.
– On parlera un petit peu plus de ton travail tout à l’heure, vers la fin. Tu es ponot ou pas?
– Non, je suis natif de Clermont-Ferrand.
– Wouaiiiisssss, pardon, excusez-moi.
– Youpi !
– Youpi, je me sens moins seule.
– Voilà, un copain de Vercingé.
Voilà, oui, oui, je suis venu ici par hasard après une chute d’un toit.
– Oui.
– J’ai eu une reconversion obligatoire. Donc, je suis venu à l’Afpa faire une formation d’agent d’entretien et je suis resté ici du coup.
– Ça te plaît ? T’as une petite anecdote ,
– Ouais, bah, quand je suis arrivé, j’ai trouvé tristounet. J’avais envie de faire mes valises et de partir, parce que, à neuf heures, le samedi, tout était fermé. En hiver, il n’y avait pas un pèlerin.
Je commençais un peu à avoir les boules.
– Ça a pas trop changé si ?
– Pas trop, non, mais bon.
– Si, oui.
– Mais voilà, après j’ai vu qu’il y avait pas que la ville, y’a les beaux paysages, les infrastructures…
– Oui, c’est magnifique.
– … oui oui, il y a plein de choses à voir, et puis il faut prendre du recul sur la chose, et voilà.
– Mais je crois que toute personne qui vient un peu d’ailleurs, ou surtout d’une ville un peu plus grande ou quoi que ce soit, on a l’impression que les personnes du Puy-en-velay sont tellement bien qu’elles restent entre elles, et c’est dur à les percer mais on y arrive, après, ils sont super sympas.
– C’est ça, oui oui.
– Tu veux rajouter quelque chose sur toi ou on verra plus tard ?
– Oh, on peut voir plus tard si tu veux.
– Allez, ça marche !
Alors ben ce que je vais faire, je vais de te demander de faire le jingle. J’ai de la chance, parce que tu n’as pas trop écouté les épisodes donc du coup, surprise ! C’est à toi de le faire. Je vais te demander, voilà, de faire deux trois petits tours de manivelle.
– Allez, c’est parti !

Musique jingle

– Tu peux le garder à côté de toi à condition de ne pas y toucher, pas faire mumuse avec et on est parti pour le confessionnal.
Alors, le confessionnal, c’est des petites questions que je te pose pour essayer de d’identifier un petit peu ta personnalité. Tu réponds par, tu choisis la proposition que tu veux. Tu peux développer ou pas.
– D’accord.
– Cerises ou tomates ?
– Cerises.
– Soldat de plomb ou majorettes ?
– Soldats de plomb.
– Moi, j’aimerai bien que tu me dises pourquoi.
– Tout petit, j’avais des soldats de plomb. Je faisais la collection des soldats de plomb. Malheureusement, elle était très petite, ma collection. Je n’avais pas beaucoup les moyens quand j’étais enfant avec mes parents.
Donc ouais, ouais, je repeignez les soldats de plomb. Et puis, plus tard, j’ai fait de la figurine en plomb, du warhammer, je sais pas si ça te parle ?
– Non, non, du warhammer ?
– Voilà, c’est des monstres. Et je peignais ça. Je peins toujours, je fais toujours des maquettes et de la miniature. Mais voilà oui, soldat de plomb.
– Donc, c’est une autre passion.
– Une autre passion.
– Avec la photo.
– Voilà.
– T’as beaucoup de passions non ?
– Oui, énormément.
– Pierre Perret ou Alain Souchon ?
– Difficile c’est deux grands artistes.
Pierre Perret.
– Ouais.
– Oui, je l’ai entendu depuis que je suis né, ça a bercé mon enfance, entre guillemets, mes parents écoutaient beaucoup Pierre Perret. Puis la vision de la vie qu’il a est particulière et j’aime beaucoup.
J’aime beaucoup la personne et le chanteur.
– Tu as une chanson favorite  ou pas ?
– Lily.
– Lily ?
– Oui.
– Et oui. Explorer ou infiltrer ?
– Ahhh, explorer.
– Salon ou cuisine.
– Salon.
– D’accord.
– Je suis pépère plutôt salon.
– Tu ne fais pas à manger ?
– Si ma compagne me le reproche quelquefois par ce que je fais plutôt du sucré moi, je suis très gourmand, d’où à la question tout à l’heure, la réponse cerise.
Oui, j’ai, je fais beaucoup. Je faisais beaucoup de gâteaux et de choses comme ça, parce que j’adore ça. Et ma copine est pas du tout sucré, elle est plutôt salé.
– Donc voilà, c’est bien, chacun son coin, le salon pour le sucré.
– Voilà, j’attends le salé, moi, au salon.
– Ça marche, taupe ou fourmi ?
– Taupe. Qui fouille, qui cherche.
– Qui explore.
– Voilà.
– J’ai fait un peu exprès. Puy-de-Dôme, Haute-Loire ?
– Puy-de-Dôme.
– Ouais ?
– Sans aucun doute.
– Minolta XG2 ou Nikon D3200 ?
– Où j’ai eu les deux.
– Oui, je sais..
– Je fouille moi aussi tu vois.
– Ah, d’accord. Ben Minolta XG2, puisque j’ai commencé avec lui, c’est avec lui que j’ai fait des photos de Depardieu, de Noiret, etc.
– Oui, oui.
– Tu les as fait à quelle occasion ?
– Ben j’ai été envoyé par un professionnel sur le plateau de Uranus à Maringues et il m’avait demandé de faire des prises de vue de Depardieu et de Marielle, Noiret, Blanc et tous ces artistes. Daniel Prévost, notamment, avec qui j’ai eu la chance de discuter un petit moment. Et oui, le XG2…
– Très bon souvenir ?
– Ouais ouias, très bon souvenir.
– C’est un argentique ?
– C’est un argentique, ouais ouais. J’ai débuté avec l’argentique.
– Il y avait pas encore le numérique.
– Ouais.
– Facebook ou instagram ?
– Facebook.
– Pourquoi ?
– Ben, c’est plus facile pour moi, instagram, c’est, je n’arrive pas bien à gérer, poster, les photos et tout ça.
Je les cadres en vertical, alors que ça prend plutôt en horizontal, ça coupe les photos, je ne sais pas bien me débrouiller avec ça.
– Ah oui, j’ai des amis photographes, ils font spécialement un cadre sur photoshop, pour pouvoir les mettre sur instagram, c’est encore un boulot…
– C’est compliqué.
– Oui oui, c’est compliqué. Je comprends. Raymond Depardon ou Marc Riboud ?
– Marc Riboud, c’était le sportif ?
– C’est Marc Riboud, non, le photographe sur la guerre. Il faisait beaucoup sur la guerre et il est en ce moment en expo. Il y a quelques photos au musée Crozatier en ce moment sur les paysans au Vietnam je crois.
– Ahhh.
– Et après Depardon, ben bien sûr.
– Bah Depardon, oui, bah oui, ben Depardon.
– Ouais .
– Ouais, j’aime bien.
– Ok. Vin ou jus de raisin.
– Jus de raisin.
– Le Seigneur des Anneaux, ou Game of Thrones ?
(rires)
– Le Seigneur des Anneaux.
– Tu as toute la collection Tolkien, non, c’est ça ?
– Ouais, oui.
– Oui, c’est ça, toute, toute ?
– Oui, pratiquement, il me manque un bouquin, un livre il doit me manquer.
– Tu peux le dire, si jamais, t’as le titre, comme ça quelqu’un te l’offrira peut-être.
– Mais ma compagne m’a offert dernièrement des livres. Je ne me souviens plus duquel, il y en a tellement, je ne me rappelle plus .
– On t’écrira un petit message.
– Voilà c’est une bouteille à la mer. Si quelqu’un a une liste.
– Ça marche, j’espère que je vais bien prononcer.
Buzuldzha en Bulgarie, qui est, est-ce que tu connais, c’est la salle du congrès du parti communiste bulgare, la vieille salle qui est en haut d’une montagne, qui est un lieu d’urbex très connu, normalement. Ou Prypiat, alors Prypiat c’est le site de tchernobyl, en fait, en Ukraine, lequel de ces deux sites tu aimerais faire en urbex ?
– Ahhh, Tchernobyl.
– Ouais?
– Ouais, ouais ouais, avec l’effroi que ça suscité, les personnes qui sont décédées.
– Chargé d’histoires.
– Chargé d’histoires oui et de…
– Et la nature a repris ses droits là-bas je crois, donc ça doit être assez impressionnant d’avoir…
– Voilà le négatif et le positif.
– Une vie abandonnée par les hommes et que la nature a repris.
– Voilà la vie et la mort dans un certain sens.
– Bon, sous-bois ou plaine ?
– Sous-bois.
– Ok. Qu’emporte tu toujours avec toi Gilles?
– Mon téléphone.
– C’est vrai, pas ton appareil photo ?
– Ahhh.
– Bon, il fait appareil photo aussi ton téléphone.
– Oui, oui, oui, oui. Non, mon appareil photo, je l’amène spécialement pour faire de la photo, parce que si je pars avec ma compagne, ça la saoule un petit peu au bout d’un moment.
– Je la comprends.
– Tous les cinquante cm. Je m’arrête pour faire une photo. C’est très long pour celui qui ne fait pas de photos, donc je préfère prendre avec le téléphone. Ça fait une photo souvenir.
– Oui, voilà.
– C’est sympa aussi.
– Ça ne t’empêche pas de faire des photos.
– Oui, c’est plus discret.
– Voilà, comme ça, y’a pas de…
– Si tu étais un oiseau, lequel serais-tu?
– Un corbeau. Parce qu’un corbeau est…
– … Très intelligent.
– Ouais, ouais, il est tr ès intelligent, il est rusé. C’est un des seuls oiseaux qui sait compter.
Quand une personne se met en… ouais. J’avais un collègue qui était photographe animalier et il me disait qu’il mettait une tente de camouflage pour faire des photos et le corbeau était sur un arbre, ils rentraient à trois dans l’attente, et ils ressortaient à deux.
Et il comptait, et tant que le troisième n’était pas sorti, il ne bougeait pas. Il attendait que…
– C’était un guetteur.
– C’était un guetteur.
– Moi j’avais vécu un truc un peu comme ça, un corbeau au Canada qui était sur la route, on a trouvé ce corbeau. Y avait d’autres corbeaux qui guettaient à côté. On a pris le corbeau, on l’a mis dans un arbre, je ne sais pas comment on a fait. Les autres sont venus le chercher.
– Ah ouais ?
– Ouais.
– C’est très intelligent, les corbeaux.
– C’est très intelligent, et puis en groupe quoi !
-Mais c’est un peu comme les loups, en groupe aussi. Voilà, le corbeau.
– Le corbeau..

– Merci Gilles pour ces réponses. Maintenant je vais te poser des questions plus sur la ville du Puy, par exemple. Donc, maintenant, tu es à la campagne, mais tu as vécu un petit moment au centre-ville du Puy.
– Oui.
– Et est-ce que tu peux me donner un commerçant que tu aimes bien? commerçants artisans.
– J’aime bien mon barbier. Ma barbière, ou plus exactement le Traditionnel Barbier où Louana, experte en barbe et cheveux me fait les coupes qui me vont particulièrement bien.
(rires)
– Oui, c’est toujours dur de trouver son coiffeur ou son barbier. Pour les femmes ou pour les hommes, c’est le même problème.
– Mais bon, les femmes n’ont pas de barbe. J’ai essayé de me raser, c’était une catastrophe. Donc il a fallu que je rase toute la barbe. C’était une horreur.
Donc je laisse aux bons soins des spécialistes de s’occuper de moi.
– Il est où ton barbier ? Il a un nom ou pas.
– Le Traditionnel Barbier, en-dessous de la mairie.
– D’accord, quand tu redescends, c’est la rue Chaussade.
– Chaussade je crois, oui oui.
– Celui qui fait l’angle, ou pas non ?
– Oui, c’est ça.
– Avant la petite oui, la belle devanture non ?
– Voilà oui, c’est sympa comme tout. Louana est très sympa. Elle le café, non non, c’est très bien.
– Ok.
– C’est à faire.
– Bon ben écoute, on n’avait pas encore de coiffeur ou de barbier. Donc, ils font pas les femmes alors ? Sauf si on a une barbe ?
– Voilà, les femmes à barbe sont bienvenues. Elle fait des tresses, elle a fait une formation de tresses, donc les femmes pourront y aller, je pense, parce que c’est plus pour les femmes.

– Et quand tu viens au Puy, tu vas faire un petit resto, un petit bar ? Tu as une adresse pour nous ?
– Ah oui, je vais souvent boire le café ou manger des gâteaux évidemment avec ma compagne à l’Anitien qui situe, place Michelet, en face du théâtre. Et c’est très, très bon et…
– C’est eux qui font leurs gâteaux.
– Voilà live, ils font leurs gâteaux, le cuisinier est excellent, les repas sont très bons.
Je te le conseille. Et ils prennent aussi, les propriétaires, des expositions d’artistes.
– J’ai vu la tienne avec les chats.
– Oui.
– Une autre de tes passions les chats.
– Voilà aussi. Donc voilà, c’est sympa. On peut manger un petit gâteau et puis se délecter en regardant les images, les œuvres après les murs.
– Ils font à manger à midi aussi.
– Oui, oui.
– C’est cuisine traditionnelle ? Française ?
– Oui, oui, française.
– Ok, donc, tu peux nous rappeler le prénom de la patronne?
– C’est Lydia. Lydia et son cousin, dont j’ai perdu le nom. Je m’en excuse.
– C’est pas grave, on pourra le mettre sur l’annuaire du site. Voilà on se rattrapera comme moi, il faudra qu’on y pense.
– Voilà.

– Alors maintenant, en général, je demande aussi si il y a une association, parce que toi t’as pas le temps de venir, tu vas pas forcément au marché, au Puy, je demande si il y a un producteur parfois que tu connais sur le marché, mais comme tu viens pas forcément, tu vas te rattraper avec une association peut être que tu pourrais nous présenter?
– Eh bien oui, l’association à laquelle j’ai adhéré à mon arrivée au Puy. C’est l’association de Guitard Ouvre l’Oeil qui est une assoc de photographes qui a de grands talents et qui se débrouille pas mal mais qui devrait un peu plus bouger, parce qu’il faudrait qu’ils se fassent un peu plus connaître.
– Oui, parce qu’on connait les Ponographies, c’est eux qui les organisent.
– Mais que, à part ça…
– Oui, c’est sûr qu’il y a d’excellents photographes, je sais que cette année, ils partent un petit peu en voyage, ils font quand même des petits séjours photos, mais on les voit pas assez.
– Pas assez. Non, à mon goût, non, mais bon, y a d’autres associations de photos.
À
Siaugues-Sainte-Marie aussi, où j’étais dernièrement,
– Et tu trouve que ça bouge plus ?
– Oui, et c’est des femmes, plus de femmes que d’hommes. Il y a beaucoup plus de femmes que d’hommes, et ben, je sais pas si c’est ça, mais c’est vrai que ça bouge énormément.
– Ben les hommes préfèrent être dans le salon à manger un petit gâteau.
– Exactement.
– Voilà, c’est pour ça.
– Et prendre du gras.
– Ok, donc avis au club de Guitard. Guitard qui est un super quartier. C’est vrai, c’est mon quartier donc allez, vas-y, je le défends encore à nouveau.
N’hésitez pas à aller, peut-être aussi vous inscrire.
– Oui.
– C’est quoi, c’est au mois de septembre, je suppose l’inscription ?
– Oui, oui, c’est septembre. Et puis il y a des anciens qui sont là et qui seront …
– Il y a le forum des associations aussi au jardin Vinay, ch’ai plus, fin septembre où ils sont présents.
– Oui et aux orgues aussi, il y a toutes les associations, une fois par an, qui se réunissent et qui explique un petit peu ce qu’ils font ,défendre leur bout de viande chacun.
– On mettra leur contact.
– Oui, voilà.
– Comme ça il y aura pas d’excuses.
– Voilà.
(rires)

– Est-ce que tu peux me parler maintenant d’un artiste?
– Ah. Un artiste que j’ai rencontré aux artistes du Velay. Je me suis inscrit aux artistes du Velay en tant que photographe. J’ai été le premier photographe.
– C’est quoi les artistes du Velay ?
– C’est une association d’artistes peintres, sculpteurs et dernièrement photographe et j’ai rencontré Monsieur Jean-Luc Faure, un aquarelliste de talents, pour moi inégalable, qui a fait les beaux-arts à Lyon… Enfin, qui est un maniaque du détail sur ses aquarelles qui est
un délice des yeux à voir et à revoir.
Je me lasse pas de faire des expos avec lui, qui est maintenant un ami.
Et c’est un bonheur de voir ses toiles.
– Est-ce que tu sais, s’il a un site internet où on peut voir ses toiles, ou pas du tout, c’est pas trop son truc. Une page facebook ?
– Je crois pas, ah si, il doit avoir une page facebook, et puis c’est un administrateur de la page, le Puy-en-Velay d’hier et d’aujourd’hui.
– D’accord, donc, on arrivera à trouver sur le web.
– Oui oui il y est.
– Et c’est vrai que, pour l’aquarelle, ça doit être dur quand même de faire des…, par ce que moi, j’ai toujours l’impression que l’aquarelle, c’est un peu de la peinture ou ça s’étale, tu vois avec l’eau tout ça, donc les détails ça doit être assez difficiles à faire finalement non ? C’est une technique ?
– Ouais, voilà, c’est technique. Y’a deux façons de faire il me semble, il y a une façon où tu enduis la toile ou le papier d’eau et tu peints dans le frais, dans l’eau, mais lui, c’est pas sa façon de faire et il fait directement sans mouiller la toile.
– Au préalable.
– Voilà au préalable.
– Ok, donc, c’est peut être qu’il peut faire plus de détails aussi.
– Voilà, il peut retoucher, il peut affiner.
– Je suppose qu’on peut mixer les deux de toute façon.
– Je pense oui.
– On prendra des cours auprès de lui.
– Voilà ! Et ben le pauvre.

– Est-ce que tu veux nous parler un peu de toi en tant que photographe, parce que tu fais de l’urbex, ça nous intéresse forcément. On te connaît au Puy certainement.
– Un petit peu.
– Voilà parce que les photos sont magnifiques.
– Merci.
– Mais oui, c’est vrai, il faut le dire. Et pour tous les amoureux d’Urbex, tu peux nous dire un petit peu quel est ton rôle, toi, en tant que photographe ? Alors, je sais pas, on parle peut être plus du photographe urbex. Ca te va ou pas ?
– Oui oui, bien sûr.
– Quel est pour toi ton rôle en tant que photographe Urbex, qu’est-ce que tu recherches là-dedans? qu’est-ce que tu veux faire passer ?
– Je veux faire passer un message, c’est-à-dire que le message est simple.
Nous avons des bâtiments qui partent à l’abandon, qui vont être dans l’oubli et j’essaie, à mon niveau, à mon humble niveau, de figer le temps avant que tout soit effacé dans nos souvenirs.
Et je tiens, j’aimerais que que le les gens s’aperçoivent des biens que l’on a, du travail de nos anciens, le respecte et le sauvegarde surtout. Voilà, c’est tout le mal que je fais en urbex.
– En urbex, tu as plusieurs secteurs. On va dire que tu à ceux qui font la cataphile, qui font tous ce qui est catacombes. Tu as la toiturophilie, qui est peut-être la plus dangereuse…
– Oui.
– … où les gens vont sur les toits. Tu as l’exploration rurale, on parle d’aller dans les usines, dans les cimetières, etc. Puis tu as l’infiltration, où là, on rentre dans les lieux publics hors heures d’ouverture.
Bon, maintenant il y a des alarmes et tout, vous amusez pas à essayer d’aller au musée Crozatier.
– Non, évitez !
– Evitez, parce que bon l’Urbex, ça coûte quand même deux ans d’emprisonnement, 30000 euro d’amende si on se fait prendre.
– Hum.
– Voilà, c’est juste pour calmer les personnes.
– Voilà, faut éviter.
– Mais voilà donc en fait l’urbexeur on dit ?
– Oui, c’est ça.
– Ça peut être aussi un lanceur d’alerte, parfois sur, justement, la dégradation de certains bâtiments et vouloir les…
– Oui bien sûr.
– …préserver.
– Oui,oui, ça serait le rôle de tout urbexeur, à proprement dire. Bon après, il y a des variantes, il y a l’urbexeur qui vient saccager. On peut pas appeler ça un urbexeur.
– Non. Ce n’est pas la philosophie de l’urbex de toute façon.
– L’urbex, on rentre dans un lieu et on ressort comme on est rentré, sans rien, sans avoir rien volé, rien saccagé. Si on peut avoir l’autorisation du propriétaire, même si quelquefois
on ne l’a pas. Non, mais on se saccage pas et on ne vole pas, en aucun cas.
– Il y a même des des urbexeurs qui ont réussi à faire rentrer des bâtiments au patrimoine mondial de l’Unesco. Par exemple, je pense à une île d’Hashima qui est près de Nagasaki, à une vingtaine de kms, où c’est toute une ville qui était habitée lors de l’extraction du charbon. Et ça a duré quoi? elle a vécu quatre vingt dix ans, tous ces bâtiments sur cette île, et après ça s’est arrêté. Et un monsieur s’est battu, et maintenant, bon, il n’y a pas des travaux de fait attention, donc un jour, c’est sûr qu’elle va disparaître, mais ça devient maintenant un petit peu du tourisme aussi. Les personnes vont là-bas visiter cette ville fantôme avec ce monsieur qui a quand même gagné, on va dire ça cause un petit peu en défendant, voilà, l’histoire des personnes qui ont vécu là pendant quatre vingt dix ans.
Tu connaissais cette île ? Peut être de nom ?
– Si si c’est une personne honorable,
Et il y a beaucoup d’îles au japon notamment qui ont été abandonnés avec les maisons et où la végétation a repris ses droits. Mais je ne sais pas si tu as vu déjà cette ville qui est sous le lierre, sous les feuilles, toute verte.
Tous les bâtiments sont ensevelis par la nature, et je trouve ça quand même plus intéressant où, entre guillemets, une belle mort pour les bâtiments.
Où la nature a repris ses droits et, voilà, et qui tient les bâtiments et …
– Plutôt que tout détruire parfois.
– Exactement.
– C’est clair. Je ne sais pas aussi, on dit que l’urbex est une pratique illégale, mais elle a permis aussi, par exemple, de remettre en marche, on va parler de l’horloge du Panthéon.
Puisque à Paris on avait des groupes en urbex, voilà lusieurs groupes dont , faut que je retrouve le nom, je dois l’avoir marqué quelque part ici.
Donc Jean-Baptiste Viot, qui faisait partie des Huntergunter et qui pendant, je crois, un an, sont rentrés clandestinement ,bien sûr, dans le Panthéon pour réparer l’horloge Wagner. Ils ont réussi à la réparer.
Quand ils l’ont dit, enfin ça s’est vu qu’elle était réparée, un beau jour, on l’a vu, l’administration a arrêté l’horloge. Et, ironie du sort, enfin, c’est rigolo, douze ans après, cette même administration a demandé à Jean-Baptiste Viot, qui faisait partie des Huntergrunters de venir pour mettre en marche l’horloge. Donc, il y a quand même des choses, des belles choses qui sont faites. Voilà, les Huntergrunters, eux, ils sauvaient le patrimoine, ils réparaient le patrimoine. Ca peut être sympa.
– C’est positif.
– Bon, je t’embète plus avec l’urbex.
Toi, tu as quelque chose d’autre à rajouter par rapport à ton travail en urbex ? ou…
– Bien j’aimerais, j’aimerais beaucoup qu’on me contacte pour me donner les adresses et les autorisations, mais c’est très, très compliqué. Très compliqué de trouver les lieux, de trouver les propriétaires, souvent, les propriétaires sont les arrière arrière, arrière petit-fils, petits enfants qui sont plus en France, qui ne parlent pas le français. C’est très, très compliqué.
Et puis aussi, c’est un coup de gueule, mais y a un vide…
– Juridique.
– … juridique. C’est-à-dire que moi, je fais la demande au propriétaire. Je fais les papiers en bonne et due forme. Un pour le propriétaire, un pour moi, signé par les deux parties m’autorisant la diffusion des photos, etc. Mais si quelqu’un passe derrière moi et, par exemple, met le feu à la maison…
– Ça peut être toi qui…
– Ben, pour les assurances, en fait, c’est le dernier qui est passé, qui est…
– Qui a laissé une trace.
– J’ai une trace écrite. Donc, euh, il y a un vide juridique là, là qui est compliqué. J’ai demandé à des gendarmes leur idée là-dessus. Ils m’ont dit de toute façon, c’est un lieu inhabité et pas abandonné. Il y a toujours un propriétaire.
– Oui donc c’est résidence privée, on n’a pas à rentrer dedans quoi qu’il arrive.
– Normalement on n’a pas à rentrer dedans. Bon ils ne sont pas non plus, on ne va pas leur jeter la pierre, ils font leur métier. Mais j’ai jamais eu de soucis avec la police.
J’ai toujours fait ça correctement.
– Est-ce que tu as une anecdote, j’ai du mal à prononcer parfois, sur ton travail d’urbexeur ?
– Oui, y a pas très longtemps, il m’est arrivé une anecdote assez bizarre, c’est-à-dire que on était deux, comme je disais tout à l’heure, avec mon collègue à aire des photos avec le pied. On prend des photos, moi, je prends des poses longues, donc j’avais mon pied.
Et mon collègue me demande de le prendre en photo, chose que je m’attaque à faire. Alors, il lance un «bonjour, monsieur» dans le couloir. Moi je lui dis mais t’es marteau, tu parles tout seul.
Et en parlant de marteau, le propriétaire est sorti du couloir, est arrivé un marteau à la main. Là, ce n’était pas la même tambouille.
On faisait plus les durs et le monsieur était pas content du tout, alors que la porte de… c’était un hôtel qui était en Ardèche… et la porte était ouverte et connu de grand monde, de plein de monde ouais.
Et on lui a expliqué qu’on ne venait pas saccager, qu’on avait passé l’âge de venir fumer des clopes et de foutre le feu dans les maisons.
Et, par chance, j’avais la vidéo de France 3 sur mon téléphone. Je lui ai montré notre travail.
– C’était une interview…
– … sur l’interview de France 3, et ce qui nous a sauvé la vie, entre guillemets, bon il n’était pas virulent, virulent, mais bon, il avait aussi peur. Il s’attendait pas à avoir des gens chez lui, quoi, ce que je comprends donc on lui a expliqué, tout s’est bien passé. Du coup, il m’a fait la visite gratuite de la maison et nous dire les endroits intéressants où prendre des photos et choses qu’on a faites. Et à la fin de notre séance photo, on est allé le remercier et lui dire qu’on s’en aller, lui ouvrir le coffre de la voiture, lui montrer qu’on n’avait rien volé, et tout s’est bien passé. Il nous a même donné une adresse d’un autre hôtel abandonné.
– Donc une histoire qui finit bien.
– Ouais, très bien.
– Super. Merci Gilles.
– De rien.

À Salut les ponots !, on a un slogan c’est Crache ta lentille !
– Ah bon.
– Voilà. Parce que, on aime bien savoir ce qui va, ce qui va pas pour toi, voilà, en Haute-Loire, on va dire plus généralement. Je commence d’abord par être un peu plus, voilà, par amener les choses, doucement, en demandant si il y a un évènement que tu trouves remarquable au Puy, ou si un événement que tu connais ailleurs qu’au Puy en Haute-Loire qui se passe ailleurs qu’en Haute-Loire que tu aimes bien et que tu aimerais voir au Puy.
– L’événement comme tout ponot, c’est le roi d’oiseau sans aucun doute. Bon, faudrait rafraîchir un petit peu, parce que on est en train de tourner en rond, c’est toujours la même chose, qu’on voit un petit peu de sang nouveau, mais le roi de l’Oiseau pour un photographe, c’est le top. Puis, bon, c’est magnifique quand même.
– Et puis, être trois jours, voilà costumé que toute une ville entière soit costumée. Jouer le jeu, c’est toujours mieux quand même.
– C’est sûr. Bon même si on sent le renard à force de passer vers les feux de camps. Mais non, non, c’est à faire.
– Et tu sais, il y a le camp de Lioussac. Hein, tu peux te laver, ils ont des grosses bassines.
– Ah haha ouais ouais.
– Donc, tu le sais, tu pourras plus dire ça.
– Ah ouais, mince.
– Est ce qu’il y a une autre petite lentille que t’aimerais cracher au niveau du Puy ?
– Ah oui, j’aimerais bien qu’il y ait beaucoup, beaucoup plus de galeries d’exposition.
On a des artistes internationaux au Puy et on ne le sait pas. On a des peintres qui exposent à New York, à San Francisco, à Tokyo et qu’il n’expose pas au Puy. Pourquoi ? Parce qu’on n’a pas de galerie d’exposition.
– Ou une galerie proprement dite, parce que tu as toujours des petites galeries.
– Oui, voilà une vraie galerie avec. Voilà, ça serait sympa, ou une petite galerie, mais on a suffisamment de monde, d’artistes, de tout bord, et capable de faire tourner de jolies galeries.
– Et un artiste comme ça, à qui tu penses ? là tu nous parler d’artistes qui exposaient aux
quatre coins du monde. Tu as des noms en tête, là, tout de suite.
– Je l’ai eu, mais j’ai la mémoire défaillante ma pauvre dame, je me fais vieux.
Mais oui, oui, j’en ai parlé avec le monsieur qui imprime mes photos.
– Avec David, non, c’est pas David ?
– Avec David ouais ouais. On en avait parlé et puis il m’avait dit qu’effectivement…
– Oui c’est vrai qu’il voit beaucoup de monde.
– Il avait vu cet artiste et il avait demandé à la mairie de l’exposer, ça pas eu de retour.
– Ben après le problème aussi de la mairie, on peut le dire, ils exposent des fois à l’hôtel du département c’est ça ?
– La mairie, à la mairie.
– Ou à la mairie, mais c’est fermé entre midi et deux et c’est fermé le soir donc comment on va voir les expos ?
– A la mairie,
– C’est super chouette de faire ça, mais…
– c’est ça, on fait, va à la mairie. C’est ouvert tous les jours, entre midi et deux, c’est fermé, mais c’est ouvert jusqu’au vendredi soir. Bon, le week-end s’est fermé malheureusement.
– Oui mais le soir ça ferme à quelle heure, à cinq heures ?
– Oh non, plus tard que ça, à 7h je crois.
Et au département, c’est pareil, c’est fermé le week-end et donc c’est compliqué pour nous d’aller voir, pour les gens qui travaillent, ils n’ont pas le temps d’aller, de rentrer chez eux se doucher et puis d’aller vite, vite voir une expo.
– Je me rappelle les ponographies. Les premières que j’avais vues, c’était à l’Hôtel du Département, non ? et après ça a été au Centre Cardinal du coup, où là, voilà, il y a plus de possibilités déjà.
– Déjà c’est pas mal, le centre.
– Donc faudrait une vraie galerie pour tout le monde. Pour tous les artistes de Haute-Loire.
– Exactement.
– Ça serait bien.
– Ouais.
– Bon, on fait passer le message.
Il faut une galerie.
– Monsieur le maire,
– S’il vous plaît.
(rires)
Merci, Gilles.
– De rien.
– Ben ça va, on n’a pas été méchant, moi non plus ?
– Non.
– Moi, je suis toujours la plus méchante de toute façon. T’inquiète.
– Ah bon ben ça va.
– Je vais te demander de refaire le jingle.
– Oui.
– Je vais bientôt te libérer t’as vu, vaz-y.

Musique jingle

Ouais, ça fait un petit arrière bruit là, je sais pas ce que c’était. C’est la chauve-souris qui est rentrée dedans.
Alors donc, je vais poser des questions sur la Haute-Loire, un peu comme tout à l’heure. Je te fais quelques propositions et tu choisis celle que tu préfère, d’accord ?
– Ouais.
– Alors il faut que tu sois bien concentrer, attention ne regarde pas mes…? Alors, le château de Bouzols ou le château de Lavoûte-sur-Loire ?
– Château de Bouzols.
– Il paraît que c’est l’un des premiers châteaux en Haute-Loire.
– Oui, il y en a un aussi très loin dans les bois perdus. C’était le premier véritable château, il reste quelques pierres.
– Tu sais comment il s’appelait non ?
– Non, y a pas de nom. C’est près du lac bleu…
– D’accord,
– … dans les montagnes, je l’ai découvert par hasard. J’en ai parlé à un ami à moi qui s’y connaît en histoire et il m’a dit que c’était effectivement le premier château créé, de Haute-Loire.
– Voilà, près du lac bleu.
– Près du lac.
– Mystérieux.
– Cherchez donc !
– Vous envoyez une photo si vous trouvez.
– Voilà.
– Et vous gagnez une petite visite urbex avec Gilles si vous le trouvez. Il faut, la photo à l’appui.
Place Cadelade ou place du Marché Couvert ?
– Place du marché couvert.
– Ouais pourquoi ?
– Parce que les Halles me font penser à Baltard.
L’architecte Baltard. Je suis très touchée par les œuvres que cet artiste avait créé.
Ces halles étaient à leur temps un patrimoine de la ville du Puy assez exceptionnel.
Et il était de bon sens de les restaurer. Après, l’histoire fera que…
– On verra.
– On verra.
– Pêcher dans la loire ou pêcher dans l’allier ?
Tu pêches pas du tout c’est ça ?
– Non non du tout.
– Fais un petit effort alors, l’allier ou la loire ?
– L’allier.
– Oui elle passe pas loin…
– Il y a plus de courant ?
– Oui, c’est ça.
La loire, alors c’est le plus long fleuve de France, comme tout le monde le sait.
Mais l’allier, ça passe pas loin de Clermont.
(rires)
– Ça te rappelle…
– Je suis chauvin.
– Très chauvin, plus que moi j’ai l’impression.
Lentilles de Loudes ou verveine de Rosières ?
– Lentilles de Loudes.
– Toujours parce que c’est plus près de chez toi ?
– Non parce que je ne bois pas d’alcool.
– Ah mais la verveine, ça peut être une tisane.
– Ah, oui aussi, ben j’en bois pas non plus.
– Ah mince, bois de Bonneterre ou bois Hintzy ?
Ah Hintzy, où il est ce bois, je suis sûre que personne ne connaît ce nom.
– C’est le bois des seigneurs ?
– Non le bois Hintzy, c’est où il y a l’accro- Velay, derrière la piscine la Vague. Je ne savais pas qu’il s’appelait comme ça agit H.I.N.T.Z.Y.
– Ah ben, je ne savais pas.
– Drôle de nom hein ?
– Oui, ben Bonneterre alors plutôt.
– Bonneterre ? Il est assez sympa.
– Il est sympa ouais. Il y a beaucoup de choses qui s’y passent.
– Oui, des petits concerts…
– … des événements.
– … des choses comme ça ouais. Hein, on n’est pas mal à Guitard.
– Avec le centre social de Guitard.
– Ouais voilà, allez encore une fois.
Milan royal ou héron cendré ?
– Ah, milan royal, le héron, j’arrive jamais à le prendre en photo dès que j’arrive, il s’en va alors…
– Ah ouais, moi je suis restée en Alaska une heure et demie à regarder un, il bougeait pas.
– Ouais, il était mort peut être non ?
– Non non, il était bien en vie.
– Moi dès que j’arrive il s’en va.
– Ouais tu vois, t’as pas le truc avec les hérons. Amène-moi avec toi la prochaine fois, peut être qu’il restera.
Marquis de Lafayette ou Germaine Tillion ?
– Lafayette sans aucun doute.
– Oui pour toi.
– Ce qu’il a fait, c’est fantastique. Et puis le château Lafayette à visiter.
J’ai revisité.
– Le château Lafayette magnifique.
– Voilà, très beau.
– Alors village-vacances à Fernande, ou le village de Saint-Quentin ?
-Alors je ne sais pas, mais il était abandonné ce village vacances, je me suis dit, peut être que tu le connaissais toi, à Fernande.
– Je sais pas. Je connais pas.
– J’ai pas réussi à trouver le lieu exact, je ne sais pas comment je me suis débrouillée.
– C’est pas à Saint-Paulien, par là haut ?
– Ben je sais pas. Hum, à Chomelix, il y avait un truc là, mais bon, qui est à vendre. Non, il y avait quelque chose plutôt vers Cussac-sur-Loire, Solignac, tout ça. Je sais pas si c’est celui-là.
– Je sais que vers Cussac, il y a un village abandonné.
– Hein c’est ça, ouais.
– C’est peut être ça.
– Je ne sais pas si c’est celui-là. Mais bon.
Donc alors, ce village-vacances, abandonné, ou plutôt le village de Saint-Quentin qui a été repris par une association.
– C’est sympa, un jeu très sympa. Les visites guidées sont sympa, comme tout, c’est à faire aussi. Pas par cette chaleur. Attendre un peu.
– Oui, parce qu’il faut un petit moment pour y aller, faut 1 heure de marche à peu près.
– Oui et il faut se garer loin, 1 heure de marche et puis il faut faire le petit circuit à l’intérieur du site. Mais ce qu’ils ont fait, c’est prodigieux. Restaurer les vieilles maisons.
– Où elles se trouvent en plus, en haut du pic.
– C’est splendide, au-dessus des gorges de la loire, justement. C’est sympa, comme tout, c’est à faire aussi.

– Alors petite question, à quels endroits interdits aimerais-tu accéder ?
Alors ça peut être… oui en Haute-Loire.
– En Haute-Loire ?
– Oui.
– Interdit. Je cherche. C’est pas facile.
Si le château de…un château, c’est sûr le château de…
Je ne me souviens plus du nom.
– Tu sais à peu près où il se situe ?
– Non… Rhaaa.
– On rappelle qu’il est du Puy-de-Dôme à l’origine, lui en voulait pas trop.
– Pitié, pitié.
C’est le château de bon ben voilà.
– Ça te vient pas mais c’est un château. Tu fais pas les usines, les trucs comme ça.
– Si ça, ça m’arrive, mais c’est pas mon truc. Euh,
– Les hôpitaux psychiatrique, les trucs comme ça.
– Si mais j’ai peur qu’on me garde, alors j’y vais pas. Si je, notamment, je dois en faire un bientôt, un hôpital psychiatrique, mais dans la…
– En France, en Allemagne, je sais qu’il y en a un grand en Allemagne.
– Non mais en France, pas loin de Clermont, à Thiers.
– A Thiers c’est vrai ? Abandonné ?
– Oui.
– D’accord, ok.
– Et tant que je serais sur Thiers, je vais faire le creux de l’enfer.
Visitez un peu, voir s’il y a des choses à faire. Et puis, je sais qu’il y a une galerie d’exposition au creux de l’enfer. Et puis aller demander pourquoi pas ?
– Pourquoi pas.
– Pour exposer.
– Et puis on verra tes photos aussi sur ton facebook, sur son instagram ?
– Faut pas hésiter.

– Je mettrai toutes tes coordonnées. Merci, Gilles. Alors, on finit toujours par un mot de la fin, un dicton. Est-ce que tu as une expression à toi ? Un petit mot ?
– Euuuh.
– Euhh ???
– Oh, ben mince, alors.
– Ah, ben mince alors ?
– Oui.
– Allez, on va finir sur ah ben mince alors. Merci Gilles.
– Merci.
– A très bientôt.
– A bientôt.
– Ciao ciao.
– Au revoir.

Coups de coeur de notre invité