– Salut les Ponots ! le podcast itinérant et léger qui donne la parole aux personnes qui habitent ou gravitent autour du Puy, et aujourd’hui, je suis avec Karl-Henri. Comment vas-tu Karl-Henri ?
– Ça va bien,
– Ouais, ça va super bien ?
– En forme.
– Ouais, il pleut pas, il fait beau,
– On est plutôt pas mal.
– On est plutôt pas mal.
– Et on est où ?
– Là, on est au stade Causans, petit endroit de verdure bien sympathique et pas trop trop…
-… fréquenté.
– Exactement alors on est bien.
– Et très peu connu.
– Très peu connu et on n’en parle pas trop.
– Ouais, voilà.
– Que ça reste notre coin.
– Ça marche. Tu peux nous dire qui tu es un petit peu ?
– Ben moi, je me prénomme Karl-Henri. J’ai fêté mon demi-siècle au début de l’année.
Je suis originaire d’ici, né à Rosières précisément. Ça j’y tiens, d’origine haïtienne, petite île un peu en dessous de la Floride pour situer. Je suis ici suite à l’arrivée de mes parents, qui sont venus ici pour des études y a pas mal d’années, et moi j’ai toujours été domicilié au Puy même.
Je suis quand même quelqu’un qui aime bien barouder. Donc je gravite à droite, à gauche, j’arpente pas mal les rues du Puy à bord de mon petit bolide de fauteuil électrique.
– Ton vaisseau spatial.
– Exactement. Je ne me suis pas encore envolé, mais dans ma tête, je suis déjà bien loin.
Je suis quelqu’un qu’on croise pas mal et qui aime bouger et rencontrer du monde.
– Ouais, t’es très sociable.
– Ça, c’est pas à moi de le dire,
– Ben oui, je pense.
– On essaye, on en vit en société. Pour moi, c’est d’ailleurs un de mes chevaux de bataille.
On est en société, c’est pas pour se regarder en chiens de faïence.
Unité. C’est pas mal.
– T’as raison. Merci pour toutes ces petites explications, cette petite présentation.
– Avec plaisir.
– Alors je vais te demander, toi donc au Puy, tu y vis, quelle est ta relation avec le Puy donc tu es arrivé ici, jeune, t’as jamais vraiment quitté le Puy, si, un petit peu.
– Comme je disais, toutes mes adresses de domicile ont été ici. J’ai fait toute ma scolarité.
Au départ Brives-Charensac, quasiment le Puy, et j’ai toujours habité ici, que ce soit en famille ou maintenant depuis que je suis indépendant en appart, depuis une petite trentaine d’années maintenant. Donc ce qui m’a amené en dehors du Puy, c’est des balades, des stages, formations en infographie, il y a quelques années de ça.
Mais ça n’a jamais été bien, bien long, des voyages, mais c’est toujours des épisodes, basé au Puy principalement.
– T’es un vrai ponot alors.
– Ah, né à Rosières mais ponot domicilié de tout temps.
– D’accord, ça marche. Merci beaucoup, est-ce que tu as une anecdote, justement, sur ta vie au Puy ?
– Anecdotes, il y en aurait pas mal, je vous parlais de mon petit véhicule à moi qui fait qu’il y a pas mal d’anecdotes à répertorier, ne serait-ce que pour se balader. Moi, je me surnomme avec un peu d’humour, Monsieur demi-tour parce que je ne prendrais jamais le même itinéraire. Tout simplement, l’accessibilité, c’est le problème principal pour tout ce qui est personnes à mobilité réduite, et je pense que tous ceux qui sont dans cette situation reconnaîtront que, d’un jour sur l’autre,
Un même trajet va être malheureusement interrompu par une voiture qui se gare mal, par des travaux qui n’étaient pas là la veille, qui sont mal signalés, donc…
– Des ascenseurs qui marchent pas.
– Des ascenseurs qui sont indiqués, qui ne marche pas.
Petite anecdote je devais être reçu il y a pas longtemps par le défenseur des droits à la préfecture et je n’ai pas pu, problème d’ascenseur. C’est assez anecdotique et ça peut être surprenant.
– Et c’est triste quand même, dans un bâtiment public.
– Un bâtiment public, c’est triste. C’est regrettable, c’est dommage, mais il faut que ça soit plutôt un tremplin pour vouloir continuer et sauter les barrières.
Si on se laisse abattre par ça, on sort plus de chez soi. Moi, je préfère être dehors.
– Toi, t’es d’une nature très optimiste.
– Je suis réaliste. On me dit souvent optimisme. Moi je me considère plus comme réaliste.
– Réaliste d’accord.
– Et après on rebondit et puis c’est un jour après l’autre. Carpe diem.
– Carpe Diem. Est-ce que tu as quelque chose à rajouter sur ta vie au Puy pour l’instant ou on verra plus tard ?
– Ben, on va, on va voir, on voit au jour le jour. Et la vie est faite de surprises, de rencontres.
– Donc, on verra au fil de l’épisode si tu as quelque chose à rajouter.
– Voilà si je rebondis. Si ça fait penser à quelque chose d’autre.
– Ouais, ok, alors je vais te donner… tu vas faire le jingle, parce qu’on a un petit jingle à Salut les ponots !
– Ok.
– Je sais pas si tu le connais.
– Et ben, je vais le découvrir.
– Et voilà. La boîte magique. C’est à toi de tourner et de faire le jingle.
Musique jingle
Il va me casser ma boiboite (rires) quelle énergie !
– Débordante.
– Débordante. Attention, t’as plus le droit de rejouer avec. Tu peux la garder parce qu’il y aura un autre jingle.
– Ça sera mon joujou pendant l’interview.
– Ouais, non, pas trop. Ok, ça marche. On va faire le confessionnal.
Alors le confessionnal, c’est des petites questions que je vais te poser pour essayer de te découvrir un petit peu plus.
– Haha.
– Un petit peu plus ta personnalité. T’es quelqu’un de très mystérieux, donc…
– On arrive à savoir des choses quand même.
– Oui, des petites choses. Mais bon, alors basket au ping-pong ?
– Ça va être dur de choisir parce que, pour tout dire, c’est deux activités que j’ai pratiqué quand j’étais jeune, mais ma faveur va pour le ping-pong,
– C’est vrai. Pourquoi?
– Parce que j’en ai fait pas mal avec handisport du Puy et puis j’ai gagné une petite coupe meilleur jeune à l’époque. Et le basket-ball, le terrain est grand quand même.
Les longueurs en fauteuil manuel, ben c’est fatigant. Je suis d’origine antillaise, je le rappelle.
– (rires)
– Donc partisan du moindre effort. Ça dépend des efforts.
– Tu vas voir les Aigles de temps en temps ou pas, jouer au basket ?
– Je suis pas un bon supporter. J’ai joué avec eux. Ils s’appelaient pas les Aigles à l’époque, ils avaient pas… tout le mérite qu’ils ont parce que c’est des bons quoi, c’est des pros. Moi, c’était vraiment plus, c’était plus au début d’handisport et de l’équipe de Basket mais je l’ai toujours pris comme un loisir. Moi, la compétition s’est pas…
– C’est pas trop ton truc.
– Non, c’est pas trop mon truc.
– Moi non plus. Penser ou affirmer ?
– Penser.
– Photo ou vidéo ?
– Je suis un fan de l’image. J’ai fait de la photo pendant des années et des années, donc je ne peux pas déroger à ça. Photo.
-Tu faisais plutôt de l’argentique ou du numérique ?
– J’ai démarré, c’était vraiment le temps de l’argentique car moi y’en n’a pas être tout jeune comme je disais.
– Tu développais toi-même ?
– J’ai eu la chance de faire une super belle rencontre quand j’étais au lycée, et c’est ce monsieur qui, autant le nommer, Georges Camus, qui m’a mis le pied à l’étrier, et m’a vraiment suivi pour me permettre de développer cette activité. Je suis allé jusqu’à m’acheter du matériel et j’étais encore chez mes parents à l’époque. J’ai monté mon petit labo donc le noir et blanc. C’était de la bobine de développement de films au tirage dans les bacs. Et du régal, du plaisir.
– Avec la petite lumière rouge. Papa, maman rentrez pas parce que je suis en train de développer.
– J’avais envahi ce qui devait normalement être une salle de bain.
– D’accord.
– Qui a été le labo photo de Karl-Henry à côté de sa chambre.
– Nickel.
– Sympa.
– Tes parents t’ont n’en pas voulu ?
– Est-ce que je leur ai laissé le choix ?
– Ah voilà, c’est ça. Jaune ou rouge ?
– Solaire.
– D’accord, slam au rap ?
– Ben…
– Par ce que j’ai cru, que tu aimais bien la poésie, les mots.
– Je suis un fana de la langue française et j’adore jouer avec les mots. Ça c’est clair.
J’ai des artistes dans les deux qui me plaisent beaucoup. J’ai eu la chance de rencontrer Grand Corps Malade. J’aime beaucoup le Slam, mais si solar, c’est beaucoup plus ancien.
Et il y a des vrais souvenirs
– Et Oxmo Puccino, tu connais un petit peu ?
– Un petit peu, un petit peu et respect.
– Shaka Ponk ou Skip the Use ?
– Shaka ponk, j’y étais au concert avant-hier. Je suis très, très fan de musique, j’ai fait beaucoup, beaucoup de concerts à droite, à gauche. C’était une énergie qui m’a transportée quoi.
– Et puis c’était la dernière un peu pour eux quoi, enfin la dernière tournée.
– C’est la dernière tournée, pour des raisons qui sont, je trouve, super louables. Ils ne se sont pas disputés, ils sont écolos et enfin, c’est des gens qui font et qui disent les choses qui vont sur la même longueur et du coup, vu tout ce que ça engendre, les grosses tournées, d’arrêter de contribuer à toute cette pollution contre la planète. Pour ces raisons là, respect et sur scène, chapeau.
– Oui parce qu’ils avaient 14 camions ?
– J’ai entendu entre entre douze ou quatorze camions pour une tournée. Donc, ouais, c’est clair que ça déplace du… mais quand on voit le show, on comprend quoi.
– Oui, après ils vont peut être faire les choses, se renouveler et faire les choses autrement.
– Ahh, je pense qu’ils n’arrêtent pas la musique.
– On les verra à Rosières.
– Et ben pourquoi pas, faut les inviter à Vals-près-le-Puy.
(rires)
– Ouais, voilà.
Pluie ou vent ?
– Le clapotis de la pluie, c’est un bruit agréable.
– D’accord, pas les grosses draches quoi.
– Les grosses bourrasques ça me rappelle pas des bons souvenirs.
– Et la grosse pluie non plus ?
– Non, mais plutôt de la douceur.
– D’accord, ça marche. Croissant, pain au chocolat ou chausson aux pommes ?
– On n’a pas le droit aux trois ?
– Si, tu peux.
– Un jour de grosse faim. Après, ça sera le croissant qui revient plus souvent.
– Tu commencerais par quoi si tu mangeais les trois en même temps ? Enfin, en même temps…
– Si je les mange en même temps, Il y a intérêt à avoir une grande bouche.
Le croissant d’abord parce qu’il y a moins de sucre.
– Ouais et après ?
– Après le pain au chocolat, et puis on termine par un chausson aux pommes.
– Ça glisse mieux avec la compote.
– Ouais, on s’est compris, on s’est compris, on va se régaler.
– Solidaire ou autonome.
– À moi, l’autonomie. C’est vraiment un cheval de bataille de tous les jours, parce que pas simple pour une personne à mobilité réduite de se faire reconnaître en tant que tel, tout simplement. Et ben solidaire avec ceux qui veulent bien reconnaître l’autonomie de chacun.
– Pas mal, pas mal dit.
– J’aime bien la complexité mais je pense que, selon comment on le voit, chaque chose a son sens quoi. Et sans solidarité, malheureusement, on va pas pouvoir aider chacun à être ce qu’il a à être et donc être autonome.
– Et être autonome.
– On l’a dit en cœur, c’était beau.
– C’était beau,t’as vu.
– Waouuu. Quelle équipe !
– Alors là, j’ai pris deux femmes. Laura Flessel ou Laure Manaudou, j’ai pris deux Laure Laura tu vois.
– Ouais, des sportives.
– Donc escrime Laura Flessel ou Laure Manaudou natation ?
Bon, Laura Flessel est beaucoup plus âgée, ben elle a notre âge, presque.
– Agée, âgée…
– Non, elle est jeune !
– Ouais ouais ouais, elle est à la fleur de l’âge cette nana et en plus elle est antillaise je crois. Laura Flessel.
– Avec bulles ou sans bulles ?
– J’aime bien le cidre.
– Ouais donc bulles ?
– Bulles pourquoi pas?
– Destin ou fatalité ?
– Pas de fatalité.
– Pair ou impair ?
– Ch’ui du 7 le chiffre.
– Aaaah.
– Donc, on va dire ça.
– Le chiffre, the number !
– Yess, pris et repris.
– Alors moi, je vais te poser une question un peu plus ouverte, quelle est l’expression que tu aimes le moins?
Est-ce qu’il y a une expression qui te met pas hors de toi, mais que voilà, tu n’as pas envie d’entendre ou
– Oh ohoh, une expression qui, hors de moi, ça sera, je pense qu’il en faut pour me mettre hors de moi,
– Ouais.
– Tu sais, tout est toujours pareil, tout à des nuances. Mais quand on veut, on peut. Ben, est-ce qu’on donne toujours les moyens ? Ben c’est peut être pas si… c’est un peu facile de dire ça. Après la motivation, ça mène a pas mal de chose, je suis d’accord.
– La volonté oui.
– Mais quand on veut, on peut. C’est un peu trop vite dit.
– Un peu trop facile.
– Ouais et moi cette question de facilité me dérange.
– Ok, qu’est-ce qui te fait le plus de bien chaque jour ?
– J’adore ma baignoire moi. Ça détend l’eau.
– T’as un ptit canard en plastique ou pas ?
– Mais maiiis t’as des questions bien indiscrètes. Même pas besoin. De l’eau bien chaude.
– De l’eau bien chaude.
– Ouais, j’adore.
– D’accord, ça marche. Avec de la mousse ?
– Pourquoi pas? mais ça c’est pas tous les jours.
– Ouais, ok. Donc une fois avec mousse, une fois sans mousse, tu fais des bulles dans ton bain.
– Voilà, en buvant du cidre.
– Ok, merci beaucoup pour ce confessionnal. On va passer à des questions plus sérieuses.
– On peut aussi.
– On va parler un petit peu du Puy et je vais te demander si il y a un commerçant artisan que tu voudrais mettre en avant, que tu affectionnes.
– Ben moi, il y a un endroit où je vais pas mal. Y en a plusieurs, mais je pense à une, à un commerçant qui est affiché comme boulangerie, qui est rue Pannessac.
– Donc artisan.
– On peut le dire. Chez Mathieu et Nathalie. Ils ont un deuxième petit établissement. Mais celui de la rue Pannessac a vraiment mes faveurs parce que ce qu’il y a en arrière-boutique, c’est une petite salle avec des voûtes de bois. Je trouve ça très, très sympathique et ça fait un petit côté salon de thé où, depuis des années, j’ai eu beaucoup, beaucoup d’occasions de me poser tranquillement, d’avoir des discussions, d’inviter du monde, c’est tranquille. Et puis on se régale bien. Les chaussons aux pommes sont bons. – Les pains au chocolat aussi, les croissants aussi.
– Il y a pas mal de trucs sympathiques et moi, je trouve que j’ai toujours été bien reçu. Un personnel gentil. Ouais, ils méritent ce clin d’œil notamment.
– Donc, rue Pannessac.
– Rue Pannessac, une façade bleu.
– Une façade bleu.
– C’est sympa.
– Ok. Est-ce qu’il y a un restaurant, un bar où tu aimes te poser ? Partager un repas ?
– J’ai fait des clins d’œil aux Antilles plusieurs fois.
Je crois que je vais être obligé de, en premier, au moins parler de Mata Vanille rue du college, qui est tenu par une personne qui est de Mayotte et qui fait une cuisine exotique. Très sympathique.
– Est-ce que tu connais son prénom ?
– Chadia, Chadia.
– Voilà, Chadia. On m’en a parlé dans un épisode qui va paraître un petit peu avant le tiens.
– Ok.
– Mais je voulais avoir son prénom.
– Son prénom c’est Chadia, et si faut connaître son sourire et sa cuisine.
– Et qu’est-ce que tu y manges là-bas, il y a un plat que tu préfères ou pas ?
– Moi j’ai découvert le steak de requin là-bas, il y a quelques années après, elle a le mérite de changer la carte d’une saison à l’autre. Donc, je vous promets pas si il n’y est pas actuellement, c’est pas de ma faute, mais y’a plein de choses et souvent des assiettes avec des, on va dire entre guillemets, c’est plus espagnol, mais comme des petites tapas, en tout cas, des petites choses à partager.
– C’est bien ça.
– Et il y a les bouchons créoles. Mon dieu, quel régal.
– D’accord.
– Des samossas différents des samossas…
– Je crois que j’avais mangé des samossas quand j’y étais allée.
– Et ben, ils sont pas mal. On en trouve aussi dans la cuisine indienne ou la cuisine asiatique, mais c’est différent et puis ça vaut le coup quoi. Son riz est exceptionnel, tout simple, mais très bon. Eh ouais, c »est un bel endroit qui vaut le coup.
– Ouais, tu voulais me parler aussi d’un autre bar/restau un petit peu.
– Il y a un autre endroit où j’ai apprécié de me poser depuis qu’il existe, c’est le bar à chat chez Lili et Mathou. Petit endroit cosy. Moi, j’aime beaucoup les animaux.
Donc, euh, leur concept. Je trouve qu’elles ont vraiment du mérite, déjà deux jeunes nanas qui ont eu tout juste vingt cinq ans y a pas longtemps, qui mènent bien leur barque.
– Elles font bien les choses, leur site internet aussi, c’est elles qui se sont débrouillés avec un peu d’aide.
– Elles ont du mérite et pour leurs petites boules de poils à quatre pattes, un partenariat avec la spa pour permettre de trouver des familles qui tiennent la route, elles assurent, elles assurent.
– J’y suis allée il y a pas longtemps. Il y avait une petite cerise à adopter, super mignonne. Il y avait un Garfield, il y avait eu le chat noir à adopter.
– Le chat noir.
– Comment il s’appelle, il est trop mignon. Je ne comprends pas.
– Le chat noir, il est là-bas depuis le début.
– Oui.
– Il fait partie des murs et c’est Akaï.
– Akaï et c’est un porte bonheur.
– Il est sympa.
– Allez adopter Akaï.
– Ça vaut vraiment le coup de prendre des moments. Elles ne manquent pas d’idées de renouvellement. Elles ont des nouveautés à proposer cet été, que ce soit à manger, à boire, tout est fait maison. Elles mettent en avant des producteurs.
La liste est sur place et vous êtes accueilli avec sourire et c’est vraiment un moment de magie.
– Moi, j’ai mangé une super bonne panacotta et j’ai goûté le sirop de foin.
– Je l’adore.
– T’as vu ?
– Il y a des trucs originaux qu’on n’aurait même pas imaginé, le sirop de fond ah ouais, je le connais.
– Mais je vais me mettre à manger du foin maintenant.
– Qui sait, qui sait.
– Ça marche, on a fait le tour pour les artisans, commerçants, resto, bar ?
– Il me semble, il me semble. Mais je pense qu’il y en a d’autres… qu’ils m’excusent si je ne les ai pas cité, parce que…
– Mais tu leur fais un bisou.
– Je fais un bisou à tous ceux que j’ai plaisir à voir et j’invite tout le monde à être curieux, parce qu’il y a des choses à découvrir de toute façon.
– Alors je vais maintenant te poser la question sur une association qu’on ne connaît pas forcément. Tu m’en a parlé un petit peu tout à l’heure. De quelle association veux-tu nous parler ?
– Moi, l’association que je vais souhaiter mettre en avant, c’est une association dont j’entends parler depuis un petit moment, qui, à la base, est issu d’un collectif. Son nom c’est dis-moi tout simplement D i s tiret Moi, M o i. , un collectif de plusieurs organismes, j’en oublierai peut-être, le secours catholique, le secours populaire ATD43, en fait des organismes qui s’adressaient aux personnes qui ont des moyens…
– Réduits.
– Réduits. Qui n’ont pas accès, malheureusement à tout.
Et des personnes ont eu le mérite de réfléchir autour des questions de à quoi pourrait souhaiter prétendre nos bénéficiaires et apparemment, après plusieurs réunions, plusieurs échanges, le côté culture a été… il y a eu un point d’honneur à vouloir donner leur chance pour cela et après, je crois, deux ans ça a peut-être pris la forme d’une association et donc, depuis, des ateliers aussi divers que variés sont proposés, comme le théâtre, danse des différents… danse orientale, de différents types de danse, des sortes de sculptures, de l’art plastique, des choses artistiques très variées.
Ateliers qui sont animés par des personnes professionnelles, qui prennent de leur temps parce qu’ils ont leur activité à côté et hebdomadairement y a des possibilités tous les jours.
C’est ouvert à tous, l’esprit que j’ai cru comprendre qui était mis en avant. C’est vraiment l’esprit de rencontres, l’esprit d’humanité. Vraiment un mélange, un mélange autant au niveau générationnel, autant au niveau culturel. Et des bénévoles, j’ai rencontré, moi la coordinatrice, quelqu’un de très, très chouette qui s’appelle Flore. C’est vers elle qu’il faut essayer de se diriger si on veut en savoir plus concernant Dis-Moi.
C’est au secours catholique qu’elle a un bureau. Mais il faut savoir que les différents ateliers sont un petit peu dispersés. Y’a des ateliers qui se font à l’Atelier des arts, des ateliers à la Maison de la Citoyenneté, au Secours Catholique également, notamment un atelier plus ou moins sculpture. Elle a appelé ça quand je l’ai rencontré, la bidouille créative. J’ai trouvé ça très sympathique. C’est des gens qui se prennent pas la tête, c’est découvrir, faire les choses ensemble et dans un esprit qui m’a l’air vraiment, vraiment beau.
– On peut peut-être donner le nom un petit peu, comme tu as le papier là voilà de Dis-Moi, un petit peu des artistes qui interviennent. J’ai vu qu’il y avait Nicolas Savoye. Tu les as peut-être après, tu vois, on a Fabienne Leblanc pour la danse orientale.
– Fabienne Leblanc pour la danse orientale. Sergio Bolota pour les percussions.
– On va pas tous les donner masi on va en donner quelques uns.
– Il y a le théâtre qui a lieu plusieurs fois par semaine, Franck Dafour et Zahia Bensaïdani.
De la même manière, on peut retrouver de l’art plastique, de la musique, des sorties culturelles sont proposées et pour tout ça, c’est Flore Aulagnon qu’il faut essayer de contacter, la coordinatrice.
– Oui, on mettra les coordonnées sur le site.
– L’association Dis-Moi, projet Dis-Moi.
– Et toi, tu vas tester le théâtre ? Tu sais pas encore ?
– Moi je vais aller tester différents ateliers. Le théâtre est quelque chose que j’ai vraiment envie de réessayer. Donc, peut être le théâtre mais…
– Tu ne t’arrêtes pas là ?
– Je m’arrête pas là, les portes sont ouvertes et très belle rencontre.
– Ok, alors je vais te demander maintenant de parler d’un artiste. Est-ce que tu as un artiste en tête ?
– J’ai quelqu’un en tête. J’ai un spectacle en tête déjà, qui s’est tenu en octobre dernier au théâtre municipal, Céleste Arbol. Et c’est un spectacle, film d’animation qui permettait que un petit personnage d’images de synthèse, animations, créé en stop motion une technique, puisse, pendant ce spectacle, dialoguer avec un acteur et l’artiste qui est derrière ce Céleste, qui l’a créé, c’est quelqu’un à qui j’aurais aimé tirer le chapeau, c’est Vincent Violon.
– D’accord.
– Qui est un intermittent qui travaille sur les films d’animation depuis une vingtaine d’années. Quelqu’un dont on entend pour moi pas assez parler et qui est remarquable.
– Il est sur le Puy, la Haute-Loire ?
– Juste à côté, vers Dolaizon.
– D’accord.
– Et il travaille sur des projets dont on peut plus ou moins entendre parler. Mais je le connais depuis quelque temps. Je l’ai connu pendant la période de préparation de Céleste et j’ai vu le résultat de Céleste.
– Ahh, ça doit être chouette.
– Au théâtre. Franchement, c’était quelque chose de de très, très chouette, et encore, c’était une des premières, comme l’équipe aime dire et ils ont encore travaillé pour le proposer ailleurs, c’est vraiment, vraiment, de l’art avec un grand A.
– Et ben, on souhaite alors une grande aventure à Céleste.
– Ça serait chouette que, et puis, un grand clin d’œil à Vincent.
– Allez, ça marche. Merci beaucoup, on a fait le tour un petit peu du centre-ville du Puy.
Et on a un slogan à Salut les Ponots !
– Ok.
– Tu le connais ? Crache ta lentille !
– Et mais bien sûr, mais bien sûr, mais bien sûr, mais bien sûr.
– Alors, c’est le moment où je te demande si il y a un événement qui est remarquable pour toi, au Puy ou ailleurs, et que tu aimerais voir au Puy s’il n’existe pas au Puy ou en Haute-Loire. Est-ce qu’il y a un événement remarquable au Puy ou en Haute-Loire ?
– Qui n’existe…
– Qui existe ou qui n’existe pas.
– Ah, d’accord.
– S’il n’existe pas au Puy, tu aimerais le voir au Puy.
– Moi, je sais que j’aurais aimé beaucoup, beaucoup avoir eu l’occasion d’être allé à Aurillac, chose que je n’ai pas fait.
– Le festival de rue.
– Le festival de rue. Qu’est ce que ça serait chouette.
– Ça serait chouette d’avoir…
– Qu’est-ce que ça serait chouette.
– … plutôt que du numérique sur les murs, avoir des compagnies de théâtre.
– Mais le vivant, le vivant.
– L’humain.
– L’humain, le vivant, y’a rien de tel. Moi, j’ai plein de beaux souvenirs de mon époque de jeunesse, où le carnaval avait une autre…
– Oui, on m’en a parler du carnaval.
– …oui, voilà une autre dimension. Je me rappelle, moi, être être allé au lycée où on nous autorisait à venir costumés.
Le carnaval est dédié aux enfants depuis quelques années. Super respectable. Les enfants, c’est, c’est, c’est la joie de demain.
Mais les adultes ? moi, je dis que il y a qu’une seule chose qui pourrait caractériser les adultes, c’est cultiver son enfant intérieur. Alors, faisons la fête.
– Voilà, plutôt que de faire la gueule.
– Ça serait pas mal.
– Ça serait pas mal, et est-ce que tu as… qu’est-ce que tu changerais au Puy, c’est là où tu peux cracher une lentille, vo ila un peu taquine ou pas, ou alors t’es super content du Puy et voilà, dis-nous ce que tu veux.
– Pas mécontent, mais il faut savoir ne pas se reposer sur ses lauriers. Pas que tirer la couverture à soi quand quelque chose a été fait. Mais voir que demain ça peut être mieux avant de se re dire et de se répéter, de se gausser, on a fait ça. Je pense que ça peut être une bonne leçon et avançons ensemble.
– Elle est sympa ta lentille, impeccable.
– Je ne suis pas fan des lentilles en tant que telle, j’avoue mais celle-ci j’en suis assez content.
– Ouais ? Bon ça marche. Merci beaucoup. Je vais te demander de refaire le jingle. On arrive bientôt à la fin. Je te libère bientôt.
– Est-ce que c’est grave s’il n’a pas tout à fait la même sonorité ?
– Ah non non, normalement ça doit être pareil.
– Oh là, là !
Musique jingle
– Ah, c’est presque pareil je pense.
– C’est pareil possible, on verra ça.
– Il y a eu un peu la même intensité.
– Il y a ma touche personnelle.
– Alors, je vais te poser des questions sur la Haute-Loire.
– Ok.
– Attention, attention, j’ai te demander, je vais te faire deux propositions. Tu vas choisir celle que tu préfères ou pas, ou les deux. Allez, on y va !
Arlempdes ou Polignac ?
– Eh ben, j’aimerais tellement qu’Arlempdes soit accessible pour m’y rendre.
Polignac, j’y ai vécu des choses là-bas.
– Saint Agur ou sarassou ?
– Oh, oh, est-ce que j’ai le droit d’avouer que je ne connais…
– …ni l’un ni l’autre ?
– Pas vraiment. Sarassou, ça sera culinaire pour moi.
– Oui, sarassou, ça sera à base de babeurre, c’est comme du fromage blanc battu un peu, on en trouve sur le marché.
– Culinaire pour déguster, pas pour préparer.
– Voilà, Saint Agur, il est fait à Beauzac, c’est au lait de vache, c’est du bleu un peu au lait de vache.
– Ben, peut-être plus sarassou.
– Ok. Poune de Gabin ou Vincent Jolfre.
– Trop dur, on choisit pas là. Je m’engage pas.
Poune de Gabin, j’étais devant son objectif. Vincent Jolfre. Je l’ai dans mon cœur.
– Ouais, très bon photographe.
– Petit clin d’œil à son livre qui est actuellement sur le marché, qui est magnifique, un livre noir et blanc.
– Et puis en ce moment, il tient une petite galerie éphémère au 20 rue du Collège.
– Exact. Tout à fait, ils sont trois. Spéciale dédicace quoi.
– Je crois que j’ai croisé Poune de Gabin tout à l’heure mais je ne suis pas sûre.
– On le voit, on le voit, avec son petit appareil posé sur la table, à droite, à gauche et pour la petite anecdote Vincent qui, dans un passé, a bossé pour des journaux, on a vécu quelque chose qui aurait pu un petit peu faire le thème de Crache ta lentille, parce que, avec lui, on a parcouru le Puy par rapport à l’accessibilité. Du coup, c’est quelqu’un qui a un œil pour les belles choses.
– Ça marche, merci beaucoup. Se promener le long de la Borne ou pique-niquer au jardin, Henri Vinay ?
– On peut pas faire les deux ? Moi, je suis…
– Oui si tu veux, on peut faire une petite balade et pique-niquer après.
– Tout à fait, c’est pas mal, parce que le parc Henri Vinay, petit havre tellement tranquille en plein milieu du Puy, c’est trop précieux d’avoir cette verdure en centre-ville et le long de la borne, c’est tout plat, c’est tranquille. Si j’ai de la batterie, moi, allez, aventi !
– Thomso ou Lo Radsouka ?
– Ça fait longtemps que j’ai pas entendu Lo Radsouka, j’aime beaucoup.
Thomso, j’adore.
– Une belle énergie.
– Je connais le personnage, une super énergie. Lo Radsouka musicalement, c’est exceptionnel aussi. Moi, je dis souvent à chaque humeur sa musique.
– On pourrait peut-être mettre les deux ensemble. Va savoir.
– La rencontre musicale, c’est chouette.
– Bon, alors appel à Lo Radsouka et Thomso. On veut vous voir ensemble !
– On va essayer de faire un petit événement sympathique.
– Lac bleu au lac du Bouchet ?
– Eh bah, là, c’est pareil. Il y en a un que j’ai eu l’occasion d’arpenter, c’est le lac du Bouchet. Et le lac bleu, je le connais en photo.
– Ouais, même en voiture…
– Pour l’instant pas encore.
– T’as pas testé ?
– Pas encore, mais de plus en plus, la belle campagne altigérienne, j’y ai droit, on m’ouvre les portes, le destin fait bien les choses.
– Ca marche. Sidney Govou, qui est né au Puy-en-Velay, qui était milieu offensif.
– Et qui était dans le même collège que moi entre parenthèses.
– Ou Romain Bardet, donc, qui a fait sa dernière année, qui est cycliste qui est né à Brioude et qui a fait son dernier tour de France là, cette année, qui a gagné la première étape qui a débuté en Italie. Voilà.
– Moi, sur deux roues, j’ai du mal à tenir. Du coup peut-être plus Sidney, voilà, c’est une famille originaire de Brives que je connais par plusieurs de ses membres. Donc, je vais pensé de ce côté mais mon respect au cycliste.
– Ca marche. Pour frissonner, tu ferais plutôt la tyrolienne à Langeac ou un saut à l’élastique au viaduc de la Recoumène ?
– Ahh moi le saut à l’élastique, c’est tout simplement pas possible. Je pense qu’on me met au bord de la falaise, je fais ma crise cardiaque tout seul comme un grand.
– Moi aussi.
– Alors on va opter pour l’autre. Mais par contre, pour ce qui est d’aller en l’air, je suis partant. Je suis fan de parapente, j’en ai fait plein de fois.
– Ça marche, merci beaucoup. Alors, on va justement parler un peu encore d’accessibilité. Mais je voudrais savoir quel est l’endroit en Haute-Loire où tu aimerais pouvoir te rendre, qui est pour l’instant inaccessible à toi. Que tu rêverais vraiment de voir. Est-ce qu’il y a un endroit particulier ?
– Oh oh, moi j’ai envie de dire que impossible n’est pas français.
– Oui.
– Parce que avec des volontés, on arrive à beaucoup de choses, et je salue notamment des gens qui s’appelle Joëlette, si je peux faire un petit clin d’œil…
– Oui, bien sûr.
– … à une association qui s’appelle Handicap Aventure.
– Ouais, ils sont où ?.
– En fait, il y a pas un siège vraiment je crois dénommé, mais par les réseaux sociaux notamment, on peut les contacter et ils permettent aux personnes à mobilité réduite de se rendre dans mille et un sites. Ils organisent des balades. Moi, j’ai été en haut du Mézenc, je n’aurais jamais pensé pouvoir y aller et j’y suis allé grâce à eux.
Ils ont fait des voyages à l’autre bout du monde, pour vous dire une personne, en l’occurrence, celle qui a fait ce voyage auquel je pense, n’est pas de la région et elle a, au pied levé, remplacé quelqu’un qui l’était. Par contre, il sont allés gravir le kilimandjaro, donc des Iron Man qui rendent les choses possibles. Après moi, il n’y a pas un endroit dont je rêve, moi, je rêve d’aller partout. Donc je suis prêt.
– Allez !
– Allez, on chausse les crampons, les pneus clous et c’est parti.
(rires)
– Ça marche. Merci beaucoup Karl-Henri. On va finir, le mot de la fin. Je vais te demander si tu as un dicton, une expression.
– Un dicton, une expression.
– A toi ou emprunté.
– Ben je sais que les gens sont souvent frileux de sortir quand on a un temps mitigé, comme ces derniers temps. On peut pas dire que l’année deux mille vingt quatre a été la plus…
– Ensoleillée.
-…logique.
– Ouais aussi.
(rires)
– Quand il pleut, oulala, mon dieu, on reste à la maison. Non, moi, j’ai une expression que j’aime beaucoup ressortir, c’est que, même si il pleut, on a tous sa place dehors, parce qu’il faut arroser les belles plantes.
– Ouhouhhh !
– Alors prenons confiance et on est tous des belles plantes et rayonnant ensemble.
– Merci beaucoup Karl-Henri..
– Avec plaisir.
– Je te dis à bientôt.
– Ça fait plaisir d’être au micro avec toi. Merci.
– Merci à toi.
– À la prochaine.
– Ciao ciao, à bientôt.
– Salut !
Temps d’écoute : 31’45 minutes
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