Temps d’écoute : 40 minutes
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– Salut les Ponots !, le podcast itinérant et léger qui donne la parole aux personnes qui habitent ou gravitent autour du Puy. Et aujourd’hui, je suis avec Bruno.
– Bonjour, bonjour, bonjour.
– Bonjour à tous et à toutes. Comment tu vas Bruno ?
– Ben, très bien, très content d’être ici avec toi.
– C’est vrai ? Ça fait plaisir.
– On est bien là.
– Ouais, on est pas mal,
– Petite chaleur assez douce, il pleut pas.
– Ouais, dans la cour de l’Hôtel du Département, avec tous les graffs de Dege, etc.
– La tranquilité, les petits oiseaux. Pas mal.
– Pas mal, allez ! Je vais te demander de te présenter un petit peu.
– Avec plaisir. Et ben, Bruno du coup, trente trois ans, originaire de Lyon, des alentours de Lyon.
Je suis arrivé en Haute-Loire en deux mille vingt.
Initialement au Pertuis donc un peu au dessus du Puy-en-Velay, et ça fait à peine un an que je suis sur le Puy même et je m’y sens très bien.
– Tu es arrivé au Pertuis toi ? Il faut quand même trouvé le Pertuis pour arriver au Pertuis.
– Oui, faut le trouver. Et puis, surtout, il faut y survivre, parce que quand tu transites de la grande ville au Pertuis, où tu te manges un hiver bien rude la première année, ça te change un peu, mais ça fait du bien.
– Ça te donne le ton quoi.
– C’est ça, ça te donne le goût de, mais ça fait du bien de voir vraiment la nature.
Les saisons qui défilent correctement.
– Et je peux te demander, tu es célibataire ?
– Actuellement, Oui.
– Ahhhhh avis à…
– Mais oh ohhh.
(rires)
-… aux célibataires. Nous avons un célibataire.
– Voilà, j’ai mon petit cv qui passe via le podcast : célibataire au Puy-en-velay.
– Voilà, impeccable.
Est-ce que tu as une petite, donc, sur le Puy, donc, tu es arrivé, tu m’as dit il y a combien de temps ?
– Ça fera un an en juillet, le premier juillet donc, on y est presque.
– Donc avant, tu as un petit peu bourlingué un peu partout.
– Ch’ui vachement resté dans la périphérie de Lyon et après deux trois ans au Pertuis. Après moi, j’ai beaucoup voyagé, à droite, à gauche dans le monde, mais jamais de manière à m’établir, à part une année en Australie, à l’étranger.
Sinon, non, j’ai toujours vécu aux alentours de Lyon et après en Haute-Loire.
– D’accord, pas très loin. C’est très territoire.
– Oui et puis pour être encore proche de la famille qui est restée là-bas, et puis des amis.
– D’accord.
– Histoire de pas non plus trop m’éloigner pour l’instant.
– Est-ce que tu as une petite anecdote sur le Puy ?
– Sur le Puy en général après moi, ouais quand je suis arrivé, oui si à la limite, quand on est venu visiter notre maison où on a emménagé au Pertuis.
On avait d’abord fait un petit crochet par le Puy pour visiter, avant d’aller faire l’état des lieux, et ainsi de suite.
Déjà quand tu connais pas le Puy, c’est impressionnant comme ville, avec ses monuments centraux et l’ambiance qui y règne, et du coup, on s’était fait un petit kebab avec mon ancienne belle famille dans le bas du Puy. On était impressionné d’être au milieu des rues pavées et tout, on s’attendait pas à ça.
Si je remonte encore plus loin sur le Puy, j’ai une anecdote qui est vraiment lointaine.
Quand j’étais à la fac, sur Lyon, j’avais une amie qui venait du Puy-en-Velay, et pour nous, en tant que résidents de la banlieue, des alentours de Lyon, le Puy-en-Velay, ça, enfin, on connaissait pas du tout, et on imaginait vraiment ça. Le fait qu’il y ait le mot Puy dedans, pour nous, c’était le puit, un puit quoi.
– C’était un trou quoi.
– Et du coup, on imaginait ça vraiment comme un tout petit village avec genre trois ruelles et un puit au milieu.
– Et des vaches autour,
– Voilà, et des vaches autour, et du coup, on se fichait un peu d’elle. Et au final, maintenant que je vis au Puy, je me rend compte à quel point elle vivait dans la meilleure des villes du secteur dont je puisse rêver. En fait …
– Tu te rappelles son prénom ?
– Lucie.
– Et ben bonjour Lucie.
– Je lui passe le bonjour, mais je l’ai déjà croisée depuis que je vis au Puy, je l’avais pas revu pendant une dizaine d’années et elle est toujours au Puy. Et du coup, on s’est croisé deux trois fois.
Faut qu’on aille boire un coup à l’occaz Lucie.
– Elle s’est moquée de toi du coup cette fois non ?
– Ouais, elle a dit alors hein, on retourne sa veste au final. Et oui.
– Tu vois.
– Ahhh, le Puy, une fois qu’on a accroché avec cette ville…
– Ouais, on peux plus en sortir, c’est un Puy.
– Ouais c’est ça, elle porte bien son nom..
– Ok, ben je te remercie pour tout ça.
– Mais je t’en prie.
– On va passer au jingle. Alors le jingle, c’est toi qui va le faire.
– On n’a pas le petit troutroutrou.
– Si si, bien sûr, je l’avais caché.
– Ah, tu m’as dit que tu l’avais pas… on a le troutroutrou.
– Allez, on t’écoutes.
– Allez, c’est partis, alors, je vais tenter un truc un peu original, mais c’est compliqué.
Musique jingle
– Ah oui, on n’avait jamais fait les allers-retours comme ça.
– Tu vois, ça marche aussi.
– Hop, je le garde là pour tout à l’heure.
– Vaz-y, vaz-y. Tu m’as eu, tu m’as eu.
– Ah, t’as vu.
– Tu m’as dit qu’il était pas là.
– Et en plus, t’avais l’air déçu, tellement déçu, j’étais trop contente de moi.
– Ben oui, on l’attend le petit jingle.
– On est un peu taquin à Salut les Ponots !
Alors, on va faire le confessionnal. Donc, tu connais le principe, tu as écouté tous les podcasts.
– Ouais, j’ai tout rattrapé.
– Merci. Donc tu vas choisir, je te fais deux ou trois propositions, souvent que deux, je crois que t’en as que deux toi, et puis tu me dis ce que tu préfères.
– C’est plus simple.
– Joker ou Batman?
– Ahhh ah tu commences par une question compliquée ?
– Ah, je commence fort.
– Déjà elle m’a cerné, elle sait ce que j’aime, mais en plus… ah… des deux côtés.
Aff… humm…Tu m’as piégé sur une première question aussi simple. Non, le côté… Joker, parce que j’aime les personnages, pas trop lisses, et autant Batman, il est quand même bien développé, il n’est pas si lisse que ça mais… Après, voilà c’est que je mets en parallèle avec les derniers films et que le dernier film joker, il avait vraiment ce côté société et reflet de l’humanité, qui était hyper intéressant. Mais j’ai adoré le dernier film Bat… ah c’est compliqué.
– Tu peux dire les deux.
– Allez, on va partir sur Batman. C’est quand même la référence.
– Ok, ça marche.
Grimper ou pédaler ?
– Grimper.
– Tomate ou patate ?
– Patate.
– La grande roue ou les auto-tant.., ou les, ahhh, tu vois…
– Les auto-tamponneuses.
– Y’a toujours un mot que j’ai du mal à dire, ou les auto-tamponneuses.
– La grande roue pour la hauteur. J’aime l’altitude.
– Breaking bad ou, attention c’est du lourd, Joséphine ange gardien ?
– Ah, c’est difficile, c’est encore plus difficile que de choisir entre batman et… allez, hum,
Joséphine. Non, Breaking Bad à cent pour cent.
– Ça marche. Chien ou chat ?
– J’avais réfléchi à cette question. Je me suis dis, si elle me la sort, dans le sens où…
j’aime… il y a des choses que j’aime des deux côtés et je me disais, je me faisais la réflexion que le chien, c’est un pur bonheur en extérieur, et le chat, c’est un pur bonheur en intérieur, et ça résume bien un peu mes deux facettes. Je suis autant hyper heureux d’être chez moi, à l’intérieur, enfermé, que de vadrouiller dans la nature. Donc, plus team chat, parce que j’aime le côté vachement indépendant et tout. Mais j’adore les chiens aussi.
– Tu as deux chats toi aussi ?
– J’ai deux chats avec moi et mon ex-compagne a le chien qu’on a eu ensemble.
– Tu peux dire leurs prénoms ?
– Il y a le petit Atreüs et la petite Camina ?
– D’accord, et ton chien ?
– Ragnar.
– Ouah.
– Il y a du nordic, Atreüs et Ragnar, c’est références nordiques, tout ça.
– Ensuite, attention à ce que tu vas répondre : Enki Bilal pour la trilogie Nicopole ou Eric Henninot pour la Horde du Contrevent ?
– Attention à ce que je vais répondre, dans le sens où j’ai ni l’un ni l’autre.
Mais je connais plus Bilal, donc je vais partir sur Bilal.
– Ok. Alors Eric Henninot, c’est un ami, bien sûr, la Horde du Contrevent, c’est tiré du roman de science-fiction d’Alain Damasio.
– Ok.
– Et donc Eric, j’espère qu’on aura la chance de le voir sur le Puy à la sortie de son prochain…
– De le voir dans le podcast ?
– Non, au Puy, il est de Marseille. À la sortie de son prochain album.
– Ok.
– À la rentrée. À Interlude.
– Du coup c’est en bande dessinée, c’est qu’on est tous les deux des amateurs de bande dessinée.
– Voilà.
– Mais Bilal, c’est une grosse référence.
– Mais je comprends. Mais bon Eric Henninot… je fais ma petite pub pour les amis.
– Je me pencherai dessus.
– Ça marche.
Le rouge ou le noir?
– C’est mes deux couleurs déjà.
Mais le noir, mais c’est très Stendhal tout ce que vous me dites là.
– Ah, tu vois.
Selfie ou photo de groupe ?
– Photo de groupe.
– Étoile ou lune ?
– Étoile.
– Valise à roulettes ou sac à dos ?
– Sac à dos. Obligé.
– Obligé de par ton métier un peu.
– De par mon métier et puis mon côté vadrouilleur.
– Grèce au Danemark ?
– Mais t’as vraiment ciblée de chez cibler, c’est deux pays que j’ai fait et que j’ai adoré, mais la Grèce, c’est mon tout dernier périple et c’était juste ressourçant au maximum que de ce que je pouvais rêver. Donc, la Grèce, c’était une excellente surprise la Grèce.
– Pirate ou Tipiak ?
– Pirate.
– Imaginaire ou visionnaire ?
– Hummm un mélange des deux, dans le sens où, moi, mon côté imaginaire, il est très visionnaire, dans le sens où je vois loin sur ce que je veux créer et que, du coup, il me faut une vue d’ensemble qui aille loin dans le futur pour que, vraiment, je me plonge dans ce que je crée. Mais imaginaire enfin imaginaire, ça reste quand même la base.
– D’accord.
– Hans Zimmer ou Ennio Morricone ?
– Hans Zimmer.
Même si Morricone est excellent, mais Hans Zimmer pour moi, c’est une de mes sources d’inspiration. Pour ce que je créé, qui est vraiment top, top.
– D’accord, tu as peut-être une bande, un film à conseiller.
– Il y a forcément la B.O. de Interstellar, qui est juste géniale.
– Oauis, elle est chouette ouais.
– Mais Hans Zimmer, qu’est ce que j’écoutais récemment, je ne sais plus, après celle de monastir, enfin, y’en a plusieurs, c’est vraiment des thèmes précis dans certains films précis dont je suis vraiment fan.
– D’accord, ok.
Homogénéité ou mixité ?
– Mixité.
– Pourquoi mixité ?
– Parce que…
– C’est ton caractère un peu.
– Ouais et puis parce que je suis un peu, je me considère un peu comme un enfant du monde et j’ai horreur d’être dans une seule phase,
– Case ?
– Une seule case. J’aime bien que tout soit vraiment mélangé, que vraiment, même dans mes groupes d’amis, j’aime bien que ce soit varié au maximum, que de rencontrer du monde de toutes les origines, de toutes les ethnies, de toutes les confessions, de toutes les orientations sexuelles, de tout ce que tu veux.
– C’est enrichissant.
– Ouais, il n’y a rien de mieux pour partager et apprendre plein de choses.
– C’est clair, je suis d’accord. Alors maintenant, on a fini le confessionnal. Mais je vais quand même te poser deux ou trois petites questions un peu plus ouvertes. Est-ce que tu as une routine?
– Une routine, ben c’est compliqué, vu que j’ai un travail saisonnier, j’ai la moitié de l’année où je n’ai pas la possibilité d’avoir une routine parce que je travaille trop, et l’autre moitié, ou du coup, je suis plus tranquille et où, effectivement, je, oui, on va dire une routine de réveil, le classique café avec des gâteaux, en me mettant devant une vidéo youtube ou autre, pour me réveiller une petite demi-heure.
– Une vidéo de chat, bien sûr.
– Non mais par contre les chats, c’est vrai qu’il y a des vidéos sur youtube pour eux et ils adorent ça. Des vidéos avec des oiseaux, des insectes, ça les rend fou. Mais petite vidéo et puis après, non, je n’ai pas spécialement de routine. C’est vrai que d’un jour sur l’autre, je peux vraiment varier mon quotidien. J’aime bien varier mon quotidien au maximum.
– C’est toujours pour la future célibataire qui craquera pour ton portrait.
– Elle saura à quoi s’attendre.
(rires)
– Est-ce que tu as un mot préféré, un mot que tu adores.
– Wouah, celle-là, elle est compliquée.
– Non, on n’a pas dit que ce serait facile.
– Ouais, c’est ça qui est bien, mais du coup, ça demande une légère réflexion. Je reviens sur cette réponse d’ici quelques minutes, le temps que ça cogite dans un coin de la tête.
– D’accord, ok et ben alors on va passer aux question sur le Puy-en-Velay, le centre-ville, et donc je vais te demander en tout premier s’il y a des commerçants artisans que tu aurais à nous conseiller ?
– Moi de part, comme je te disais que je voyage pas mal, il y a Trib’Art, que j’aime beaucoup, rue Chaussade, je crois, c’est ça ?
– Oui, il me semble que c’est la rue Chaussade.
– C’est tenu par un monsieur, alors je ne sais pas, il doit être soit tibétain, soit népalais quelque chose… je ne veux pas dire de bêtises, mais il a l’air d’être originaire de cette partie-là et il propose des articles originaires de… enfin qui viennent de cette partie du monde et c’est vraiment chouette. Chez lui, il y a une bonne ambiance, une bonne énergie. Lui, il est adorable, très souriant.
Il ne parle pas très bien français, mais du coup, ça peut être…
– On arrive à se faire comprendre.
– Mais il y a une fois où j’y avais été pour acheter une espèce de robe un peu tunique pour une amie et il croyait que c’était pour moi et je disais non non, c’est pour une demoiselle j’ai dit. Il essayait de m’orienter vers des tailles pour moi et tout machin, et je lui disais non, non, mais c’est pas pour moi.
(rires)
– C’est un cadeau.
– Mais il est adorable.
– Après, il y a les grandes écharpes, moi, j’aime bien en poils de yak, elles sont super chaudes.
– Et ben c’est pour ça, tu vois, j’aime bien. Là, je porte un t-shirt qui vient de chez lui et c’est un espèce de coton, c’est un peu épais, c’est hyper agréable à porter et tu te sens un peu en voyage. Du coup, quand tu les portes, c’est les affaires qu’il y a là-bas. Il y a de l’encens, il y a un peu des des bijoux des pays asiatiques, c’est hyper chouette.
Et puis sinon un peu plus local et un peu plus culturel, ben, il y a Interlude, que j’aime beaucoup ou que tu es, toi aussi, que tu fréquentes pas mal, mais pour faire un peu le stock, moi, c’est plus les comics américains, ma petite zone là-bas, et du coup ça… déjà pareil, ils sont adorables, les petits jeunes qui tiennent la boutique.
– Il y a Max, Julien.
– Ah, je ne les connaissais pas au point de connaître leurs noms, mais je le saurai, la prochaine fois j’irai les voir. Salue Max et Julien !
Mais… et puis c’est à deux pas de chez moi donc c’est pratique.
– Ouais, c’est sympa quand tu rentres, il n’y a que des BD.
– Ouais et puis ils ont étendu un peu leur boutique.
– Oui, ils font des expositions.
– Et puis les expositions à l’étage qui sont hyper intéressantes. Il y en avait une que j’avais fait il y a quelque mois où c’était sur… Je n’arriverai pas à…
– Oui, tu as eu celle la Loire vivante, tout le travail qui a été fait. Tu avais, moi dernièrement j’avais vu, comment elle s’appelle, Zeba, Zelba, Zelba je crois, pour son livre sur les musées, Le Grand Incident, voilà, que je ne dise pas de bêtises.
– Ouais, des fois c’est difficile de se rappeler de tout.
– Mais il y a plein de choses qui se passent. Oui, c’est très intéressant.
– J’aime bien basaltique comme mot.
– Ah, ça y est, il se réveille.
– Parce que c’est lié à plein de choses. C’est lié à un voyage que j’ai fait en Irlande, et c’est lié au fait que je sois arrivé dans la région un peu grâce à ça, puisqu’on avait fait, avec mon ex-compagne, une balade dans les monts d’Ardèche et il y avait de la roche basaltique et on ne s’attendait pas à en trouver. Et c’est ce qui nous a fait, en partie, nous orienter dans cette région. On s’est dit : c’est un signe, on vient de faire l’Irlande, là, on trouve de la roche basaltique en France, alors qu’on pensait pas en voir.
– Ah si, il y en a pas mal, dans le Forez, tout ça.
– Mais du coup, voilà, autour de Lyon, il n’y en a pas tant que ça. Du coup, ça nous a un peu surpris, mais j’aime beaucoup le mot basaltique et il est vachement lié à la région.
– En plus, ça est-ce que tu as un autre commerçant artisan?
– Ben après, il y a plus des… pas forcément commerçants artisans mais il y a le Dé-Café-Inné que j’aime bien qui est, du coup, un peu raccord avec le côté culturel aussi, puisque là, on est sur les jeux de société. Pareil, ils sont adorables là-bas.
– Oui, on peut aller jouer aux jeux en même temps qu’on prend une consommation.
– Aux jeux de société, c’est ça. Ben nous… j’ai arrêté d’y aller aussi régulièrement qu’avant mais en fait, j’ai un groupe d’amis, tous les mardis, il y a une soirée mah-jong. Donc c’est hyper intéressant, si il y en a qui veulent s’initier, ils sont ouverts à tous pour montrer comment ça se déroule.
– Et puis, c’est des jeunes, ils se débrouillent bien je trouve.
– Ils gèrent très bien leur commerce et ils ont du stock de tout et puis voilà. Et puis il y a des soirées où je sais que le vendredi est une soirée spéciale magie. C’est en mode jeu de cartes, avec tous ceux qui ont ce petit délire là. Et voilà, le mardi soirée, mah-jong.
Ils organisent un petit peu des petites soirées.
– C’est dans la rue Pannessac.
– Oui c’est ça, tu as l’entrée, une pensée rue Pannessac et l’autre entrée, qui est sur la place des Halles.
– La place des Halles, super.
Est-ce que tu aurais maintenant un stand de marché à nous conseiller, tu fais le marché ?
– Alors, très rarement, alors je m’y remettrai un peu plus cet hiver quand je travaillerai plus, mais c’est vrai que le samedi matin, je travaille, donc pas la possibilité de le faire, mais généralement ceux des stands où je vais le plus régulièrement parce que, parce que j’aime bien ça, c’est les poulets. Les poulets rôtis, le stand de poulet rôti avec les petites patates.
– Qui est vers la bibliothèque.
– Vers la bibliothèque et les produits sont super bons, tu sens que voilà que c’est du bon élevage et que c’est bien préparé.
– C’est fait avec amour.
– C’est ça. Et puis, en étant célibataire, du coup, je prends un poulet, ça me tient quatre jours, donc c’est économiquement c’est plutôt intéressant.
– Donc si le dimanche matin, le dimanche à midi voulez manger le classique poulet patates…
– Du poulet rôti et patates, il en restera normalement à priori.
– Normalement donc il vaut mieux passer voir Bruno le samedi soir. Ok.
On a fait le… bar restaurant tiens !
– Bar restaurant ouais, alors…
– Comme tu sors, t’es jeunes et tout, tu sors.
– Je bouge un petit peu, mais c’est vrai que, en étant sur le Puy depuis un an, je n’ai pas non plus fréquenté tant de restaurants que ça.
J’aime beaucoup le… il y a quand même la promenade des vins qui rue Saint-Jacques, qui est pas très loin de chez moi. Et le gars est super cool et la nourriture est délicieuse. Il change très, très régulièrement les menus et c’est vraiment des produits frais. Et puis, lui fait pas mal de petits événements, des mariages, et tout ça.
– Et c’est abordable tu me disais au niveau prix ?
– C’est relativement abordable, le menu complet, je veux pas dire de bêtises, mais ça doit tourner dans les seize, dix-sept euros pour la totale, il me semble. Je vais peut-être pas trop m’avancer là-dessus,.
– Oui oui, on ira voir pour les curieux.Donc tu m’as dit que c’était rue ?
– Rue Saint-Jacques.
– Rue Saint-Jacques, et il y a le Poppie’s, que je fréquente de plus en plus. C’est devenu un peu mon fief, parce que, moi, je suis, très un enfant de la pop culture et j’aime beaucoup tout ce qui est, voilà, l’univers geek, un peu les comics américains, les mangas japonais et ainsi de suite. Et c’est un bar qui a repris un peu ce concept là, dans le sens où ils ont toute une déco axée sur ça et ils font aussi la restauration. Alors, le soir, c’est plus des burgers, des ramens et ainsi de suite. Donc, au moins, ça permet de toucher un peu à tout et par contre le midi, ils ont vraiment un menu spécifique qui change toutes les semaines et c’est un délice. Un délice pas possible.
Ils sont pas encore très connue pour ça, mais…
– Ben ils sont ouvert depuis…
– Septembre.
– Presque un an oui.
– Septembre, 1er septembre ils ont ouvert.
– Septembre oui c’est ça.
– Et j’y ai mangé une fois, et moi.. ça a commencé par un oeuf parfait et il portait bien son nom.
Vraiment les cuistots là-bas sont super doués et l’équipe est très jeune et…
– On dit cuisiniers, tu va les vexer. Cuistots c’est pas…
– Ah cuistots ils aiment pas ?
– Faut pas dire cuistots non, il faut dire cuisiniers.
– Les maîtres cuisiniers, les chefs cuisiniers sont impeccables.
– Voilà. Oui, c’est mieux.
(rires)
Ok, resto-bar. On a fait le tour ?
– Mm.
– Oui. J’aimerais bien que tu me parles d’une association ou plusieurs.
– Ben, un peu raccordé justement avec le Dé Café Inné dans l’esprit jeux de société. Il y a le Temps des Chimères
– Et ton univers.
– Et mon univers
– On en parlera tout à l’heure
– Et eux, ils sont établis au centre Pierre Cardinal où ils font régulièrement des petites sessions jeux de société. Je crois que c’est tous les samedis quasiment, ou peut-être juste le premier samedi du mois. Je sais plus, il faudrait que…
– On mettra tes coordonnées de toute façon, de tous tes coups de cœur ,
– Impeccable.
– Il y a l’annuaire sur le site salutlesponots.fr.
– Voilà. Mais ils sont très, très gentils, pareil, tous les gars de l’association, et ils organisent régulièrement des petits événements et très, très bien, très, très chouette.
– Oui, il y a eu un festival, c’est quand le festival ?
– C’était en mars. C’était en mars.
– C’est ça ouais.
– Le grand festival du Temps des Chimères, donc pareil sur l’espace Pierre Cardinal, tout un week-end où il y avait pas mal d’animations, il y avait des stands, il y avait des auteurs, il y avait des, des rôlistes, il y avait un concours de cosplay, il y avait donc bien, ça amène un peu un vent de fraîcheur au Puy, dans le sens où on a tendance à croire que la ville allait vraiment rester sur des festivals vraiment anciens, sur des choses qui parlent pas forcément aux jeunes. Mais au final, voilà, il y a de plus en plus…
– Oui, il y a du renouveau, un peu de dynamisme…
– Ça fait du bien, moi qui suis originaire de Lyon et qui ai l’habitude qui ait des trucs comme ça, qui satisfasse mon côté geek, qui a besoin de pop-culture comme ça. Et ben, ça fait du bien que de temps en temps, il y ait ça.
Et puis voilà, mon festival fétiche de toute façon c’est celui-là et puis le Roi de l’Oiseau. Puisque le Roi de l’Oiseau, moi je suis un inconditionnel, trois jours et demi, costumé.
– Non stop.
– Costumé. N’est-ce pas, pas déguisé.
– … voilà, pas déguisé.
(rires)
– Deux années en viking et une année en pirate.
– Et cette année, tu as déjà trouvé ?
– On va rester sur le pirate. C’est bien le pirate.
– Ouais ouais, t’aime bien le pirate. Tu vas mettre un perroquet sur l’épaule, ou pas ?
– Peut-être mon chat. J’emmènerai mon chat, mon petit chat chauve-souris là, ce serait chouette.
– Avec les yeux en amande là un peu ?
– C’est ça. Même si il serait effrayé le pauvre mais…
– Oui oui, ce serait peut être pas… après on va appeler la SPA tout ça donc c’est peut être pas le truc à faire.
– Non, je vais le laisser au calme, il sera très bien. Surtout que là, au Puy, c’est tellement le week-end où ça bouge le plus que, du coup, vaut mieux, qu’il reste tranquille à la maison, c’est pas plus mal.
– Oui, ne le perturbe pas le pauvre.
– C’est ça.
– On a fait le tour un petit peu du centre-ville, des commerçants, stands de marché, associations.
Mais toi donc tu… alors, peut-être, tu vas pas parler de toi tout de suite, mais tu as un côté très artistique on va dire.
– N’est-ce pas ?
– Donc est-ce que tu peux me parler d’un artiste et après de toi, bien sûr.
– Ben alors moi, artistes, artistes, artistes purs dans le secteur, je n’en connais pas encore beaucoup. Après artistes artisans, j’ai une amie qui a emménagé dans les alentours du Puy en même temps que moi et elle avait ouvert une boutique rue Maréchal Foch : Un Sort Scellé.
– Je connais ! Enfin je connaissais puisque…
– Voilà, toi, tu as beaucoup aimé ce qu’elle faisait. Alors elle, elle fait des bougies parfumées avec vraiment… très atypique au niveau du style et elles sont vraiment hyper bon et c’est vraiment dans le respect, c’est de la cire de soja et ainsi de suite donc il y a beaucoup de, elle a pris en compte tous les paramètres possibles pour que ce soit le plus écologique possible.
Et elle a cartonné au démarrage et elle a fait le Roi de l’Oiseau et elle a super bien marché. Mais après, c’est un peu le problème de certaines rues du Puy, c’est que…
– C’est très éloigné ouais.
– C’est rue Maréchal Foch, c’est trop compliqué au niveau de l’accès, c’est pas loin, c’est pas loin, mais les gens ne vont pas dans cette rue.
– Ils restent un peu dans le centre-ville, mais vraiment la rue centrale.
– Du coup, elle avait sa boutique est juste à côté du Comptoir des Saveurs dont une de tes invités avait parlé dans un autre podcast, qui sont effectivement, je confirme ce qu’elle disait, ils sont adorables et c’est délicieux.
– Alors, c’est pas les mêmes, Elise, elle parlait de l’ancien Comptoir des Saveurs
– Ahhh.
– Mais, t’inquiète dans pas longtemps, on va reparler du …
– Des nouveaux.
– … Comptoir des Saveurs actuel, y’a pas de soucis.
– Ça marche.
– Mais c’est aussi bien.
– Mais du coup, sa boutique, ça n’a pas fonctionné, mais par contre elle est toujours… elle a son site internet où on peut faire des commandes, et puis après elle est facilement joignable sur instagram pour faire…
– Tu peux donner le nom de…
– Un Sort Scellé. Du coup, c’était, c’est du langage oiseaux, c’est le langage des sorcières, donc t’entends, enfin ça s’écrit un Sort Scellé, mais t’entend ensorcelé.
– Et son prénom ?
– Marine.
– Marine. On passe le bonjour à Marine.
– Elle est disponible sur instagram. Si des gens veulent faire des commandes sur le Puy, elle peut les livrer à domicile, plus ou moins disponible.
– Ouais puis elle est super sympa.
– Voilà, et puis elle est adorable.
– Ben, on va parler un petit peu de toi Bruno parce que tu as un nom d’artiste un peu… on va dire que tu es écrivain, on peut le dire oui.
– Voilà. C’est la moitié, de la moitié de ma vie maintenant, effectivement, j’ai d’un côté… voilà une partie de l’année où je navigue le long du chemin de Saint-Jacques de Compostelle et où je fais un peu le transport de bagages et de personnes qui ont besoin de nos services et, à côté, effectivement, je suis écrivain depuis… on est en quelle année là ? On est en deux mille vingt quatre, ça ne fait pas si longtemps, j’ai écrit mon premier livre en deux mille vingt deux. Il est sorti début deux mille vingt trois et j’en suis déjà à mon troisième, parce que j’ai un assez bon rythme. Et puis le fait d’avoir une partie de l’année où je suis vraiment libre de faire ce que je veux, je peux voyager et je peux me plonger à fond dans l’écriture.
– Qu’est-ce qui t’a donné envie d’écrire ?
– J’ai toujours adoré créer des histoires, et pendant très longtemps, pendant très longtemps, avec mes figurines, dans ma chambre même au début de l’âge adulte, j’étais du genre à vraiment créer des longues histoires qui avait des répercussions même dans des jours et des semaines après, parce que j’adorais ça.
J’ai fait pas mal de festival de courts-métrages quand j’étais sur Lyon et c’est plus à la base ça qui me passionnerait. Ce serait vraiment de créer en mode films ou séries.
Mais je suis quand même plutôt bon en écriture. Voilà, je vais me lancer deux ou trois petites fleurs, il faut bien de temps en temps.
– Oui, voilà, faut bien. Attention, t’as le mollet qui gonfle.
(rires)
– C’est ça, ça va, on est assis et je me relèverais pas tout de suite du coup.
Mais ouais, non le, ce qui est pratique avec l’écriture…
– Alors moi j’ai quand même, voilà, avant que tu continues, je t’interrompe, mais on n’a pas ton mon d’écrivain.
– Bruno Eliman, du coup, et ça, c’est mon nom de plume, c’est pas mon vrai nom, mais Eliman, ça c’est un en hommage à ma mère, parce que, du coup, elle est décédée il y a une huitaine d’années.
Elle s’appelait Elizabeth et du coup, Eliman. T’as voilà, batman, superman, ils sont, ben spiderman mi-homme, mi-araignée chauve-souris. Et moi, je me considère comme étant mi-homme mi ma mère, puisque je suis quand même le produit…le fruit de l’amour de mes parents.
(rires)
– Le fruit, pas le produit.
– Voilà, et du coup Eliman.
– Voilà, c’est chouette pour ta maman. Un beau coup de cœur.
– Je fais toujours un maximum de références.
– Elle serait fière de toi.
– C’est ce que, ben j’ai une petite dédicace pour elle à la fin du livre où je dis que malheureusement, elle ne pourra jamais me lire, mais elle aurait été heureuse que je me sois lancé.
– Oh qu’est-ce que t’en sais, tu sais si ça se trouve de là-haut,
– Elle le lit de là-haut .
– On sait pas ce qu’il se passe, on ne sait pas ce qu’il se passe.
– Faudrait que je brûle mes livres et que les cendres s’envolent, ce serait métaphorique.
– A mon avis, si on ne revient pas, c’est qu’on est super bien là-haut donc…
– Il doit faire bon, ben en ce moment si ils sont au dessus des nuages, c’est pas plus mal, parce que, au moins, ils voient le soleil, nous non, pas souvent.
– Alors je t’ai interrompu, tu peux continuer sur ton travail.
– Non, je disais juste que, du coup, moi, le côté écrivain, c’est beaucoup plus simple. Je veux dire si j’avais les moyens et financiers et au niveau de l’équipe, et tout, j’aimerais beaucoup partager mes histoires en créant des films et ainsi de suite. Mais c’est quand même une charge beaucoup plus compliquée et complexe à mettre en place que d’écrire un livre où tu peux quasiment tout faire tout seul, de A à Z si, pour peu que t’ais un peu de jugeote et de débrouille, si déjà tu te débrouilles bien en écriture et que tu es organisé.
– Tu t’auto-édites ?
– Je m’auto-édite oui, les trois… quand je me suis lancé un peu dans la promotion de mon livre, quand j’étais sur la phase finale de l’écriture, je me suis rendu compte qu’il y avait beaucoup de jeunes auteurs sur instagram qui galéraient à trouver des maisons d’édition. Je voyais des retours, comme quoi ils disaient que certaines maisons d’édition, elles leur disaientt : vous aurez un retour sous une année. Si sous un an, vous n’avez pas de retour, c’est qu’on vous prend pas. Et moi, rien que ça, ça me freinait.
Et au final, on est à une époque où on a de la chance maintenant, s’auto-éditer, c’est tellement faisable. Je pense que il y a cinquante ans, on pouvait le faire plus ou moins, mais niveau diffusion, c’était compliqué, alors que maintenant on a des festivals littéraires, on a des réseaux sociaux qui permettent de partager un peu ce qu’on crée. Donc, ça me va très bien, moi, le côté liberté de faire tout ce que je veux, comme je veux, quand je veux, je me mets déjà bien assez la pression comme ça, donc, ne pas avoir de maison d’édition qui me donne des deadlines et autres, ça me satisfait bien plus.
– Moi, j’ai hâte de lire ton dernier.
– Oui, qui du coup…
– Le Chemin de Foi.
– Le Chemin de Foi, ma toute dernière sortie, ben j’ai reçu le stock y a trois semaines. Donc, c’est pareil, c’est de l’investissement, parce que c’est moi qui commande mon stock et qui les expédie. Mais j’adore ça, et tant que je peux me permettre de mettre un peu la main à la poche pour m’autofinancer, ça me va très bien.
– En plus, il vous fait une super dédicace. Trop belle !
– Ouais, je fais une petite dédicace personnalisée.
– On voit l’écrivain.
– Et puis voilà là, le Chemin de Foi qui vient de sortir. Alors, les autres, mes autres récits, c’est plus un univers, science-fiction contemporaine. Donc, il y a effectivement, tu as commencé avec la question Batman Joker, parce que les super-héros, c’est mon délire. Mais là, le Chemin de Foi, c’est vraiment axé, ça parle vraiment du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle qui, dont la grosse portion française démarre au Puy-en-Velay.
– C’est mi fiction, mi réalité ?
– C’est mi fiction, mi réalité, dans le sens où ça suit mes étapes que j’ai fait sur le chemin du Puy à Ccnques. Donc, je les ai, je les ai marché, ces étapes. Ca reprend mes rencontres avec les gens, ce que j’ai appris sur le chemin, et ainsi de suite. Mais le personnage principal, c’est pas vraiment moi, c’est un personnage fictif que j’ai créé de toute pièce, qui a vécu un traumatisme, qui vient faire le chemin pour essayer de trouver un peu une issue de secours à son mal-être.
– Alors moi, je l’ai un peu feuilleté tout à l’heure, j’ai lu la dédicace que j’adore, merci et j »aime bien le côté un peu aussi carnet de voyage quand même, parce que tu as des dessins, tu as de l’écriture aussi…. C’est pas seulement…
– J’aime beaucoup essayer d’innover dans chacun de mes livres. Alors déjà, dans tous, il y a une bande originale. On parlait de musique tout à l’heure. C’est pourquoi Hans Zimmer a une bonne place dans dans ma vie, c’est que tous mes récits, il y a toujours un flashcode au début avec une playlist qu’on peut écouter au fur à mesure de la lecture, qui permettent
– Ca c’est sympa ça, c’est original.
– J’adore faire ça. C’est le côté cinématographique. Moi, je suis très, très cinéma et du coup,
un film sans bande-son, il manque la moitié de l’émotion je trouve, l’image, ça te transmettre quelque chose mais de la musique aussi, si c’est bien, bien ajusté.
Et, du coup, j’ai vraiment, dans les premiers récits que j’ai fait, des musiques qui sont affiliées, vraiment, à certains passages spécifiques, donc, il y a toute une explication de comment les utiliser ces musiques. Mais là, pour le Chemin de Foi, j’ai vraiment fait une B.O. plus musique nature et ainsi de suite, issue d’une certaine, de certains films très aventures.
– Le lire à livre, le livre… le lire à livre, n’importe quoi. Le livre à lire quand tu te, voilà, tu prends un petit moment, avant de dormir.
– Voilà, c’est ça, tu te mets en mode nature, tu te fais un petit, les petits écouteurs et la petite musique vraiment relaxante en même temps que tu lis. J’ai déjà eu pas mal de super retours des gens qui ont fait le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, et sinon, d’amis sur instagram qui l’ont déjà lu et qui ont vraiment ressenti les émotions.
– Et puis avis, avis peut être à voilà, certains certains magasins qui… on sait jamais quoi
– Oui, faut que je m’en occupe…
– Parce que là, on est sur le chemin de St Jacques de Compostelle.
– Oui, c’est prévu.
– Ce serait sympa de te trouver… parce que là, on te trouve que sur internet.
– Voilà. Sur instagram, il y a le lien pour ma boutique en ligne à moi. Donc, moi, ce que j’aime là pour l’instant, c’est que l’auto-édition, c’est que y’a zéro intermédiaire. C’est moi qui gère tout de A à Z. Financièrement…
– C’est très formateur aussi.
– C’est hyper formateur et hyper intéressant. Et financièrement, au début, voilà, forcément t’es obligé de mettre la main à la poche, mais par contre, tu récupères bien plus vite ta mise, si tu te débrouilles bien, et mine de rien, ça me permet de gagner plus pour pouvoir réinvestir sur la suite et ainsi de suite.
Parce que la maison d’édition en soi, pour la diffusion, c’est génial, mais par contre, en tant qu’auteur, on va pas se leurrer, tu ne récoltes pas grand chose, tu as une meilleure visibilité, mais financièrement, tu ne vas pas non plus…
– C’est pas un métier très facile.
– Non, c’est compliqué, comme tous les métiers artistiques, tu me diras.
– Oui, voilà, ou indépendant, ouais, même les entrepreneurs… voilà, il y a toujours des moments assez difficiles.
– Ouais mais voilà, pour l’instant, il y a que sur mon site internet, il y a que moi qui ai mon stock et effectivement, là, je vais écouler mes premiers cents exemplaires. J’ai déjà vendu, presque la moitié, plus de la moitié.
– Ah, c’est bien hein.
– En trois semaines, ça part, très très vite.
– Oui, parce qu’il est sorti il y a trois semaines.
– Ça me fait plaisir.
– C’est génial.
– Parce que j’ai un peu la clientèle qui est autour, et du coup, voilà, je leur montre mon ouvrage test, et ils adorent, et du coup, je les fais à un petit prix pour que ce soit abordable pour tous. J’ai fait en sorte que voilà qu’il est un peu tous les avantages pour être facile à lire. Et puis, comme tu dis, y’a le petit côté un peu interactif, avec la musique et les illustrations au fur et à mesure du carnet, puis l’alternance avec le journal de bord qui permet de vraiment d’avoir un ouvrage sympa à feuilleter.
– Peut-être qu’un jour on ira te voir au festival du Carnet de Voyage à Clermont.
– Peut-être, peut-être.
– Dans tous les cas, bravo pour tout ça.
– Ben, merci.
– C’est pas facile, donc c’est bien de se lancer. Faut toujours se lancer.
– Mais c’est toujours comme ça, faut s’accrocher.
Et puis voilà, et puis, le jour où t’as vraiment l’exemplaire physique qui est entre tes mains, tu te dis bon, j’ai pas fait tout ça pour rien.
– Merci beaucoup.
– Avec plaisir.
– Alors, on a un slogan, tu le connais.
– Oui.
– C’est :
(en cœur) Crache ta lentille !
Voilà, wouais. Bon, on a aussi «In Ponot We Trust !». Mais tu vois après, c’est pour le bilingue tu vois.
– Oui mais le Crache ta Lentille pour le Crache ta Pastille, j’aime beaucoup la petite…
– Alors, c’est toujours taquin, jamais méchant, hein, même si on peut râler quand même, on peut râler, on est là pour ça.
– Un petit peu de temps en temps, on est français aussi. On va pas se leurrer, les français sont un peuple très râleur.
– Alors j’aimerais savoir s’il y a pour toi un événement remarquable. Bon, j’ai compris que le Roi de l’Oiseau…
– Ouais, ça c’est ma base.
– … c’était l’évènement remarquable, ta base, qui est au Puy ou qui est ailleurs et que tu aimerais voir au Puy ?
– Et ben, il y a un peu, alors c’est les gros festivals de pop culture que j’adore, mais petit à petit, ça commence à arriver aussi au Puy. Donc c’est bien.
Moi vraiment ça était, c’est, ouais même en vrai au Puy, au final, il y a quasiment tout ce que j’aime au niveau des festivals, il y a des festivals de musique quand même assez régulièrement.
– Ouais, tu en as un favori ou pas ,
– Alors, je sais qu’ ils y sont, mais je ne les ai jamais fait.
– Ouais, d’accord.
– Mais je sais qu’ils y sont, c’est déjà très bien. Là, il y en a un qui arrive bientôt dont j’ai perdu le nom.
– Loir’en Zic en fin de semaine mais bon, le podcast sera diffusé après, donc…
– Je sais, mais là, il y a un autre temps, celui où j’ai vu, je crois, il y a Pascal Obispo et compagnie. Y pas mal de monde,
– Ah mais c’est les Nuits de Saint-jacques.
– Ouais, les Nuits de St Jacques.
– D’accord ouais.
– C’est ça que j’aime bien. Et puis, oui, effectivement, le roi de l’Oiseau, le Temps des Chimères. Après, il y a des petites surprises que j’ai découverte en arrivant au Puy, qui m’ont fait plaisir.
Ben nous, sur Lyon, on a la fête des lumières, qui a un gros événement mais qui est devenu un peu trop, un peu trop touristique. Maintenant, c’est juste invivable de le faire.
Et du coup, en arrivant sur le Puy, en vivant vraiment sur le Puy, je me suis rendu compte qu’il y avait tout l’été cette projection sur les bâtiments et les monuments principaux du Puy-en-Velay. Et ça, c’est magnifique. Enfin, ils ont un peu leur version de la fête des lumières.
– Moi, tu sais ce que j’aimerais bien qu’on rajoute, parce que je suis pas très, je t’avoue le numérique parfois un peu… voilà, moi, j’adore les festivals de rue et j’avais fait un festival à Marcolès, dans le Cantal où t’avais ce jeu de lumière, mais t’avais aussi un conteur.
– Ah ouais, ça doit être hyper chouette.
– Tu vois, tu circules dans la ville et t’as un conteur.
– Du coup, tu te balades avec lui.
– Tu te balades avec quelqu’un qui te fait rentrer parce que c’est un village médiéval, tout est fermé, un peu comme ici on va dire et du coup, t’es par groupe et à un moment donné, bon ben t’as les illuminations et tu t’arrêtes. Il y a une fenêtre qui s’ouvre et il y a quelqu’un qui conte, et ça j’adore.
Je trouve ça génial, je trouve que ça rajoute un côté humain qui me manque moi.
– Je sais pas si ça se fait encore, et j’avais fait ça quand je suis arrivé au puits en juillet dernier.
Une dame, tu t’inscrivais et en fait, elle te promène dans le Puy-en-Velay,
– D’accord,
– et elle te montre les endroits où il y a eu des événements marquants, tel endroit, il y a eu beaucoup de gens guillotinés, à tel endroit, il y a eu un meurtre en telle année. Elle te fait un peu l’historique de tous les événements un peu sordide du Puy.
– True Crime !
– Voilà, en mode True Crime. C’est peut être un truc comme ça qui te plairait.
Quelqu’un qui te balade dans le Puy et qui te raconte des histoires ou des anecdotes.
– C’est juste que j’aime, et j’aime beaucoup l’humain, et moi, je trouve que ça manque.
– Non mais c’est vrai que c’est une bonne idée.
– Je suis pas allé voir Terre de Géant, mais il paraît que c’est fabuleux, mais moi, ça me manque le côté, j’aime bien le côté un festival de rue, enfin, tu vois, où tu as des troupes.
– C’est pour ça que le Roi de l’Oiseau, c’est trop bien.
– Ouais j’ai adoré, j’ai adoré quand il y avait la grande marionnette, immense et tout, c’était sur la nature là, c’était super chouette.
– Le Roi de l’Oiseau ça permet de découvrir justement pas mal d’artistes de rue, il y avait des groupes de musique, ils étaient incroyablement dans le centre, j’avais adoré.
– Et est-ce que tu changerais quelque chose au Puy alors, bon, un peu plus peut-être de Geek culture ?
– Oui. Et puis, même au niveau de, effectivement, de l’accessibilité à certains endroits, ce serait bien que, après, le Puy, c’est en train de, petit à petit, je trouve que, tu vois ça fait que un an que j’y vis et j’ai l’impression que ça commence à se, il y a un petit vent nouveau qui arrive petit à petit. Il y a des boutiques un peu plus…
– Punchies ?
– Punchies, ben ouais, là il y a la boutique Harry Potter qui vient d’ouvrir à côté du Dé Café Inné, il y a bon, un magasin de donuts, il y a un peu…
D’un côté, c’est bien que le Puy garde leur authenticité, leur identité, et, d’un autre côté, c’est bien de varier un petit peu. De s’ouvrir un peu à tout et à tout le monde.
– Et ça permet de garder un petit peu les personnes en centre ville, parce que ce genre de magasins ou de commerçants étaient peut-être plus à l’extérieur. Donc, c’est sympa qu’ils s’installent en centre ville.
– Mais voilà, ce serait bien que, justement, il y ait des rues comme la rue Maréchal Foch, ou que ça s’étende un petit peu plus et que…
– On va mettre des flèches pour dire aux gens, faut aller là aussi.
– C’est ça, ce serait tellement bien, mais après, voilà, c’est vrai que c’est très localisé dans le centre centre, le puy, et même l’accessibilité pareil, t’as une invitée qui en parlait sur les transports pour se rendre à droite, à gauche, et c’est vrai que ça manque un petit peu.
Puis c’est très fermé. Mais il y a ce côté là que j’ai découvert justement, nous, en étant de Lyon, on connait pas trop le Puy et j’ai l’impression qu’ils gardent un peu dans leur bulle leur petit univers. – Ah ben tu sais que la Haute-Loire, c’est le…
– C’est très, très fermé sur sur eux-mêmes.
– C’est, c’est, c’est, c’est, c’est le secret le mieux gardé.
– Mais mine de rien, et c’est vraiment un écrin de verdure magnifique, cette Haute-Loire, et avec des villes vraiment pittoresques. Mais on le sait pas.
On le sait pas parce que ça se diffuse pas trop. Tu vois, même le Roi de l’Oiseau, étant de Lyon, on connaissait pas, alors qu’on adorait les festivals médiévaux.
– Alors qu’il y en a qui viennent de l’étranger.
– Y’en a qui viennent de l’étranger. Après, je pense que il y a le côté, nous, on avait dû en entendre parler, mais on était plus…
– Centré sur autre chose aussi.
– Oui, puis plus friands de festivals médiévaux où ça se passe dans la nature, des fois dans des, vers des châteaux en ruine, des trucs comme ça, on en faisait, mais plus dans ce style-là. Et on avait dû entendre parler du Roi de l’Oiseau mais voir que c’était en centre ville et se dire, arff, un festival en centre-ville, bon, et au final.
– Moi, en étant de Clermont. Enfin, comme je suis de clermont, il était connu quand même le Roi de l’Oiseau, on connaissait bien. Peut être pas à Lyon , mais peut-être qu’à Clermont, on est plus médiévaux, ouaiiis, on est plus gaulois.
(rires)
– Ok, ben, je te remercie pour tout ça. Je vais te repasser la petite boite, à nouveau jingle. Allez !
– Je vais pas réussir. Ah si, y’avait…
– Le casse pas hein !
– Le petit aller-retour à la…
Musique jingle
– Yesss.
– C’est difficile de trouver un rythme atypique.
– Ouais, voilà, c’est ça … elle donne pas trop… tu tournes dans un sens ou dans l’autre, ça marche mais c’est toujours la même chose.
Alors, petite question sur la Haute-Loire, comme tout à l’heure pour le confessionnal, sauf que là…
– On va voir, si j’arrive à trouver ça, c’est vrai que je ne connais pas encore bien tous les lieux du secteur.
– Mais moi non plus. Mais je commence à connaître un peu plus maintenant.
– Oui mais c’est ça qui est bien.
– Après, j’ai fait des balades, je repérais pas forcément le nom et…
-. Il y a une émission, je ne sais pas si tu connais, ça s’appelle Salut les Ponots ! et ça permet justement de découvrir un peu les gens…
– Ah oui, c’est ça, oui je connais.
– … ils ont des bons conseils, des bonnes adresses, c’est pas mal.
– Alors Loire ou Allier ?
– Allier, alors cent pour cent Allier.
J’espérais que tu me la poses celle-là aussi, parce que, du coup, avec mon boulot, je passe souvent à Monistrol d’Allier, et la rivière pour se baigner, elle est magnifique, et c’est encore une fois, ce côté, on préserve et on le diffuse pas, mais ça ressemble vachement aux gorges de l’Ardèche, mais c’est les gorges de l’Allier, et pour se baigner, pour faire du canoë, tout là-bas.
L »environnement est magnifique et le tout est parfait.
Donc l’Allier à cent pour cent pour se baigner.
– Ça marche.
Château du Monastier-sur-Gazeille ou château de Domeyrat ?
– Et ben, Monastier, puisque je ne vois pas où est l’autre.
– Plus vers Brioude, en allant sur Brioude.
– Ok. Et ben voilà, à découvrir.
– Stade Massot, au stade Lafayette ?
– Ni l’un ni l’autre, puisque je ne suis pas très stade.
– T’es pas foot ni rugby ?
– Non, j’aime plus le côté vers les rives de la rivière, vers les bords de la rivière, là-bas, les petits stades.
– Massot ?
– Ah oui, c’est le Massot, c’est celui-là ? Ben, juste à côté, il y a toutes les terrains de pétanque, tout ça.
– Ben Lafayette aussi, c’est au bord de la rivière mais de l’autre côté…
– Ils sont tous au bord de la rivière.
– … plus du côté de Chadrac tout ça.
– Mais j’aime mieux les petits terrains de pétanque le long de la rivière quand tu passes en vélo. Moi, voilà, mes petits stades.
– Avec le pastis, tout ça ou le ricard.
Lac de lavalette, ou plan d’eau de Champagnac-le-Vieux.
– Lac de Lavalette, plutôt chouette.
– Alors tu ferais plutôt de la luge aux Estables, l’hiver ou l’été, avec Lugik Parc ou le vélo rail du Velay qui est plus sur Dunières, un peu plus loin après Yssingeaux ?
– C’est magnifique. C’est magnifique les Estables. Donc, je pense que je partirai sur la luge.
J’avais une anecdote sur les Estables dans la neige. J’ai fait un petit, j’avais fait un petit week-end où j’avais été tout seul, au fin fond de la nature, dans les Estables en janvier, donc sous la neige, j’avais fait une nuit en bivouac dans la forêt. C’était incroyable comme expérience, c’était hyper enrichissant.
– Et t’as survécu.
– Et j’ai survécu. Et le lendemain, je suis arrivé à ma voiture et le le carburant avait gelé. J’ai été piégé, j’ai dû dormir dans la voiture alors que je voulais rentrer.
Et le lendemain, il y avait eu du vent, donc il y avait des congères pas possible sur la route, donc, j’ai dû attendre que la voiture…
– Donc, t’es resté trois mois confiné aux Estables.
– Ouais, c’est ça. Tu vois The Revenant avec Dicaprio , Ben c’était moi, j’étais, j’ai dû tuer un ours et vivre à l’intérieur.
– Voie verte ou voie fluvia ?
– J’aime beaucoup la voie fluvia. Attends, parce que moi du coup au Pertuis, oui, c’est la voie fluvia qui passe à côté de nous et du coup, je me suis beaucoup promené avec le chien.
– Oui, c’est toutes des voies ferrées qui ont été réaménagées.
– Super chouette.
– Fourme d’Yssingeaux ou Sarassou ? Est-ce que tu sais ce que c’est que le sarassou ?
– Non.
– C’est une petite préparation fromagère à base de babeurre. T’en trouves sur le marché.
– J’ai peut être du déjà en mangé mais ça me parle pas, du coup la fourme d’Yssingeaux.
– Le sentier des Etoiles.
– Hum hum, que je ne connais point.
– Je vais te dire l’autre après tu me diras… ou le sentier des Chibottes ? Alors le sentier des Etoiles, il est vers St Julien Chapteuil. Tu vas à l’observatoire du, je ne sais pas comment on prononce, du Betz.
– Je vois l’observatoire et du coup t’as un sentier qui…
– Oui. Qui amène jusqu’à cet observatoire.
– Ok.
– Donc sentier des Etoiles ou sentier des Chibottes ?
– Du coup, vu que je suis très, très, ça c’est pareil quand tu arrives en Haute-Loire, je suis un adorateur de ciels étoilés, c’est tellement magnifique et en vivant au Pertuis, on avait des nuits juste incroyables. Donc, rien que pour le côté étoiles et observatoires, je prends le premier.
– Tu prends le premier sentier des étoiles, ça marche, tu iras faire une randonnée, comme ça t’ira voir.
Moi, je vais te demander un lieu maintenant pour… le lieu idéal pour lire un livre.
– Ben, moi j’aime beaucoup, beaucoup. Mais du coup, c’est mon côté, quand je suis arrivé, quand on est arrivé en Haute-Loire, qu’on était établi au Pertuis, juste à côté, il y a la via ferrata des Juscles, qui est super chouette. Ça fait vraiment un rocher au milieu de la nature où tu peux faire de la via ferrata, tu passes par des grottes et tout ça. C’est incroyable.
Et juste en face, t’as une petite boucle en forêt qui est magnifique, qu’on faisait pareil avec le chien et là-bas, c’est hyper tranquille et hyper ressourçant vraiment, t’as la nature qui est… ben déjà c’est de la nature d’altitude, t’es a un peu plus de mille mètres.
T’as vraiment des endroits dans les bois où c’est tout tapissé de mousse verte de… mais, à perte de vue.
– Ah, c’est chouette là quand c’est super épais.
– Ouais c’est trop bien.
– Une fois je me suis roulée dedans mais j’étais un peu trempée.
– Bizarrement. Mais du coup, voilà, se poser là-bas pour faire un petit pique-nique et bouquiner tranquillement au calme. C’est plutôt un bon, un bon spot.
– Ben, c’est super.je trouve pour quelqu’un qui est arrivé il y a pas longtemps.
– N’est-ce pas? Je connais quand même deux ou trois trucs.
– Tu connais quand même pas mal de choses. Moi, j’ai appris plein de choses, merci à toi, c’est très intéressant.
– J’en suis ravi.
– Mais je vais te demander le mot de la fin. Un petit dicton ?
– J’ai une phrase, j’ai remarqué parce que, du coup, vu que je connais tes podcasts par cœur, j’avais un peu anticipé certains trucs et je réfléchissais à des phrases que je dis beaucoup, plus pour délirer, et je me suis rendu compte qu’il y en a deux qui pouvaient s’assembler en une seule.
Je dis souvent que, puisque là, en ce moment, par exemple, que j’ai un rythme de travail assez effréné, je dis souvent que je suis aussi fatigué que le jour de ma naissance.
Ce qui n’a aucun sens, mais je sais que j’étais très fatigué ce jour-là.
Et je dis souvent que je me reposerai quand je serai mort, parce que j’adore faire, j’ai très peur du vide et j’ai très peur de pas remplir ma vie et j’ai envie de faire un maximum de choses. Donc, du coup, c’est très énergivore, mais c’est très enrichissant et du coup, ben on peut articuler les deux ensemble. «Je suis aussi fatigué que le jour de ma naissance, mais je me reposerai quand je serai mort»
– Et ben nickel j’adore. Je prends !
– C’est une phrase à rallonge, mais je trouve qu’elle résume assez bien.
– Mais elle est de toi, du coup, elle te résume.
– Voilà, c’est ma petite phrase à moi.
– Ta petite phrase à toi. Et ben écoute, un grand merci Bruno…
– Merci à toi, avec plaisir.
– … d’avoir pris le temps de répondre à l’interview et je te souhaite plein de bonnes choses. Donc, voilà, je vais mettre les petits liens pour aller voir…
– C’est très gentil,
– … pour acheter tes livres. Acheter des livres !
– La bonne continuation moi, pour mes écrits, et puis pour toi, pour tes podcasts
– Ben oui.
-, Ils sont vraiment de qualité là, ça grimpe de plus en plus en plus. C’est chouette !
– Ah oui, tu trouves ?
(rires)
– Non non, on sent que tu commences à bien maitriser.
– Je suis toujours aussi bonne en son, mais bon, c’est pas grave, en montage mais je te remercie beaucoup.
– C’est très bien, c’est très chouette à toi de faire quelque chose comme ça. C’est encore une fois, ça aide au développement du Puy et c’est ce qu’il faut.
– Et ben écoute, j’espère. Voilà. Merci beaucoup.
– Merci à toi.
– Ch’te. Ahh t »as vu, il y a des fois où je mange les mots…
– ton mot de la fin, de
– …l’émotion. Voilà, je te souhaite une très bonne journée et,
– Et ben, de même.
– Et une belle aventure.
– Avec un petit soleil qui se lève là, qui nous…
– Parfait.
– … qui nous éclaire enfin.
– À bientôt.
– À bientôt.
– Ciao, ciao !
Temps d’écoute : 40 minutes
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Le Temps des chimères
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