Temps d’écoute : 41’10 minutes
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– Salut les Ponots !, le podcast itinérant et léger qui donne la parole aux personnes qui habitent ou gravitent autour du Puy. Aujourd’hui, je suis avec Frédéric. Comment vas-tu Frédéric ?
– Écoute bien, et toi ?
– Ben moi ça va écoute, il y’a un petit peu de soleil donc je profite après un froid glacial ce matin, ça fait du bien.
– Le soleil fait énormément de bien.
– On devrait en avoir tous les jours. Ça serait mieux voilà, pour les esprits. Ça ouvrirait les esprits tu vois vers, voilà, vers un monde merveilleux.
– Dans le jardin Henri Vinay.
– Voilà exactement, on aime bien ce jardin. Je vais te poser des petites questions, comme d’habitude à Salut les Ponots ! Et la première c’est qui es-tu Frédéric ? Peux-tu te présenter aux auditeurs de ce podcast, s’il te plait ?
– Bon ben je m’appelle Frédéric comme vous avez pu le comprendre, je suis né en région parisienne. Voilà, j’ai pratiquement fait toute ma vie à Paris. Donc, après, j’ai déménagé, j’ai vécu dans le sud-ouest, j’ai vécu dans le sud et maintenant je suis arrivé au Puy. Donc, il y a une petite quinzaine d’années.
– Tu es international ,
– Oui c’est ça. Il me reste encore l’est, de l’autre côté à faire, mais il fait encore plus froid qu’ici. Donc, ça, j’y vais pas, parce que je n’aime pas le froid et le froid ne m’aime pas. Donc, j’évite après l’autre partie, mais mais voilà pourquoi, et donc, je suis illustrateur de métier.
– C’est un beau métier.
– Un très, très beau métier.
– Ouais, moi j’aime beaucoup les illustrateurs, dont bienvenue au micro de Salut les Ponots !, ton nom d’artiste ?
– Touky.
– Ça vient d’où ,
– Ça vient d’une blague quand j’ai travaillé chez Playstation.
– T’as travaillé chez Playstation, d’accord.
– Voilà, ça vient d’une blague. En fin de compte, ça vient du petit corbeau noir qu’on voit dans les mangas.
– D’accord.
– Voilà parce que des fois, je m’amusais à dessiner mes collègues.
– Je vais te demander donc, au Puy-en-Velay, tu y habites, ou tu habites ailleurs en Haute-Loire, tu viens y faire tes courses. C’est quoi un petit peu ta routine au Puy-en-Velay ?
– Ah non, moi, j’habite au Puy, j’habite proche de la vieille ville, même directement.
– Ça fait combien de temps es-tu au Puy ?
– Ça va faire seize ans.
– Ah ben c’est bon, t’es génération, t’es ponot maintenant. T’es inclus hein, parce que à Paris, je sais qu’il faut quinze générations. Ici, c’est quinze ans pour devenir vrai ponot, donc, c’est bon, t’es un vrai ponot.
– A Paris, c’est un peu plus compliqué que ça. C’est à partir du moment qu’on te compare à une gargouille que tu es pur parisien.
– Ici, je n’ai pas demandé au ponot, à partir de quand on est vraiment ponot pour vous. C’est intéressant, je poserai la question tiens. Merci Frédéric pour cette question. Je vais te demander de faire le premier jingle, s’il te plaît.
Musique jingle
– Je m’amuse avec le petit jouet.
– Oui, que tu n’aimes pas. Tu m’as dit qu’il était moche.
– Non, j’ai pas dit qu’il était moche. J’ai dit que le son était horrible.
– C’est parce que tu l’as mal tourné. Et voilà, et toc !
– Je l’aime pas
– Ben il l’aime pas, ben tant pis, je te le donnerai pas de toute façon.
– Je n’en veux pas.
– On commence, des petites questions. Tu choisis ce que tu veux ou pas. Tu peux appeler un ami aussi si tu as des amis en Haute-Loire.
– J’ai un cinquante cinquante.
– Ouais, t’as un cinquante cinquante.
– Un ami.
– C’est bon, on est prêts alors.
– Le vote du public.
– On pourra soumettre. Crocodile ou mouton ?
– Crocodile.
– Pourquoi ?
– C’est son côté très calme, très posé. Et qu’en fin de compte on s’en méfie pas trop parce que, voilà, il bouge pas, et tout ça. Et qu’il peut être très rapide et très vif.
– Photoshop ou illustrator ?
– Photoshop.
– Avec tes illustrations, t’es plus sur photoshop ?
– Je dessine uniquement avec photoshop moi.
– Ah ouais d’accord.
– Je ne fais rien avec illustrator.
– Ok, ben tu me donneras des cours hein.
– Eau, terre, feu ou air ,
– Feu.
– Toi t’es toujours un petit peu dans le… Comment dire le crocodile tu sais pareil là, il est un peu calme et après, paf il surgit, donc t’ aime bien tout ce qui est, comment on pourrait dire, réactif ?
– Ouais,très réactif.
– Ça fait partie de ton caractère ?
– Oui. Oui, oui, j’ai un caractère très explosif, donc…
– Ahhh, on a touché une corde sensible. Plusieurs dessins animés des années quatre vingts, dont tu me dis celui que tu préfères vingt quatre,
– Pourquoi quatre-vingt ?
– Quatre-vingt, quatre-vingt dix.
– Pourquoi pas deux mille. Ça veut dire quoi ? Tout de suite tu me catalogues comme un ancien ?
– Ouais, ouais, voilà. Les Cités d’Or, Capitaine Flam, Ulysse 31, Candy, Inspecteur Gadget, Bioman où Jayce et les Conquérants de la lumière ?
– Tous me parlent, tous ont une histoire. Je crois que le plus ça serait Capitaine Flam.
– Ouais, c’est celui que t’as le plus chanté ou le plus regardé, ou pourquoi lui ?
– Plus regardé, oui. Surtout parce que je trouvais très intelligent, parce que si on regarde l’origine de Capitaine Flam, c’est quelqu’un de très, très intelligent. Il nous parlait de science alors qu’on était des pauvres gamins, devant notre petit écran et qu’on comprenait rien du tout.
– Moi, j’aimais bien lui et Albator aussi.
– Albator aussi, ouais. Mais après voilà tous ces dessins animés là, mais c’est vrai que Capitaine Flam willa, mais c’est très science au final, parce qu’on nous parle du voyage dans le temps, de l’hyperespace, de la matière pour pouvoir traverser les murs, enfin, il y a plein de choses comme ça. Et en fin de compte, je sais pas si tu te rappelles quand on était gamin, on n’y comprenait rien du tout.
– Ah non mais moi, je regardais de toute façon Capitaine Flam, je crois que j’étais un peu amoureuse hein… Non, j’étais plutôt amoureuse d’Albator, mais je sais pas, Capitaine Flam il y avait autre chose.
– Albator, oui, Albator.
– Ben oui Albator.
– Le bad boys hein, donc…
– Pop-corn sucré ou pop-corn salé ?
– Aucun des deux.
– T’aime pas le maïs ,
– Alors si, j’aime le maïs, mais je n’aime pas le popcorn.
– L’éclatage comme ça, du maïs, ça te plait pas ?
– Si ça peut m’amuser de le faire, et surtout d’enlever le couvert comme ça, il y en a partout dans la cuisine. Je trouve ça très drôle.
– C’est toi qui nettoie après ?
– Non. C’est bien pour ça. Et non, je n’aime pas le popcorn.
– Des ancêtres encore, excuse-moi, mais qui n’existe plus du tout. Le minitel ou le Tattoo ? Je ne sais pas si tu te rappelles du Tattoo, c’était un biper. On recevait des sms.
– Je me rappelle pas.
– Je travaillais en intérim, mais tu t’en rappelles pas ?
– Alors le minitel.
– 3615…
– Non, j’ai plus de souvenirs avec le minitel, tout simplement parce que j’avais un ami ou ses parents travaillaient chez France Télécom, donc ils avaient un minitel. Peu de gens en avaient à l’époque hein l’air de rien et on allait chercher nos soluces pour les jeux vidéo sur minitel, où il fallait une heure et demie pour avoir une soluce.
– Marvel Studios, Pixar, Disney ou Studio Ghibli ?
– C’est dur hein. C’est dur, mais alors Disney. Oui, parce que Disney, c’est les premiers qui m’ont donné envie de faire mon métier. Parce que c’est ce qui était connu à l’époque. Pixar moins parce qu’il y a moins, il y a plus ce côté informatique qui me touche pas pareil que le côté, vraiment, dessin à la main et Ghibli aujourd’hui, parce que Ghibli sont encore dans l’art du dessin traditionnel et c’est ce qui me plaît le plus.
– Borne arcade Street Fighter, baby-foot, flipper ou billard ?
– Je peux prendre tout ? Ben moi j’ai tout connu, et j’aimais tout.
– En arcade, en jeu d’arcade, est-ce que t’en avait un de préféré ?
– Arcade, c’était Street Fighter, parce qu’on pouvait jouer à plusieurs. Après nous, à Paris, on avait des salles de jeux où il y avait tout réunis. C’est ça d’être en grande ville, hein ?
– Alors, attends, parce que je crois qu’au Puy avant, il y avait une salle comme ça, justement, on en parlait dans un épisode, et il y avait très longtemps une salle où t’avais tout, tu vois. Et pourtant ce n’est pas Paris, attention hein ! Transmettre ou recevoir ?
– Transmettre.
– Trois petits objets, alors pareil, c’est encore un petit peu vieux mais bon, ils me font marrer parce que c’est des souvenirs.
-J’aime bien le terme un petit peu vieux.
– Ben oui mais il y en a un qu’on peut retrouver encore. Il y en a qu’un qu’on retrouve plus trop, mais colle cléopâtre, on la sentait à l’école. Je sais pas toi, on la sentait, on sentait la colle Cléopâtre, un truc qu’il faut pas faire, mais elle sent tellement bon l’amande. Le stylo flottant. Je sais pas si t’as déjà vu ces stylos, tu bougeait le stylo et dedans il y avait genre un bateau, ou tu vois, qui… Mais ça, t’en voit plus trop, ou le bic quatre couleurs.
– La colle, la colle parce que je faisais beaucoup de bêtises avec cette colle.
– Tu l’as sentait ? Ça sentait bon, l’amande.
– Ça sent bon, et ça sent toujours bon parce que j’en ai acheté à ma fille. Mais c’est surtout qu’à l’époque je l’utilisais pour badigeonner des petits morceaux de papier, que j’envoyais à l’élastique sur le dos de mes profs.
– T’étais un méchant garçon ?
– J’avais beaucoup de bêtises en moi.
– T’as fait beaucoup d’heures de colle ou tu te faisais pas prendre ? T’étais un peu comme le crocodile, tu restais caché, tu surgissais d’un coup et après tu te recalmais ?
– Oh je crois que j’ai battu un certain record d’heures de colle ouais. Mais après c’était des bêtises, c’était pas des bêtises méchantes. Voilà, c’était drôle. C’est des petites bêtises qu’on s’amusait à faire ça, c’est comme le coussin péteur, enfin toutes les choses qu’on pouvait faire quand on était gosse, qu’on allait acheter dans les boutiques de farces et attrapes.
– Chris Sanders qui a fait Stitch, Peter De Sève, qui a fait Scrat ? Alors, j’ai mis après deux illustrateurs français, Rébecca d’Outremer où Benjamin Lacombe ?
– Allez, Benjamin.
– Ouais. J’aime bien ce qu’il fait.
– Ouais. après, ils ont tous…
– Un univers différent.
– Ouais, ils ont tous leur univers. Donc, c’est des sensibilités différentes.
– T’étais plutôt Dorothée ou Chantal Goya ? T’étais de quelle team toi quand t’étais petit ?
– Dorothée.
– T’as vu qu’elle va refaire l’Olympia ou ch’ai pas quoi ? Les deux dates sont déjà complètes, enfin genre, ça été vendu. C’est incroyable, elle a quel âge cette dame ?
– Ben plus de soixante dix ans.
– Ouais je crois, proche des quatre-vingt presque.
– Plus de soixante-dix ans. Elle détient encore certains records quand même…
– C’est fou hein ,
– D’Olympia ou non, de Bercy je crois que c’était Bercy, que c’était sa maison Bercy, à l’époque. On a tous rêvé d’avoir notre nom à la fin du générique pour notre anniversaire.
– Ah oui, c’est vrai, j’avais oublié ça. C’était avec Récré A2 ça ou ?
– Le Club Do, c’était le Club Dorothée. Mais la seule chose, c’est qu’il fallait savoir c’est qu’il fallait payer pour avoir son nom.
À suivre…
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Coups de coeur de notre invité
- marché :
stand de fruits et légumes
place du Marché Couvert
dos aux halles - commerçant :
Interlude
4 Rue Porte Aiguière, 04 71 07 61 32
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L’Écu d’Or
59 Rue Pannessac
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Le Puy Baseball – Sharks
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