Temps d’écoute : 31’39 minutes
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– Salut les Ponots !, le podcast itinérant et léger qui donne la parole aux personnes qui habitent ou gravitent autour du Puy.
Et aujourd’hui, j’ai le plaisir d’accueillir Marie. Ça va Marie ?
– Salut Stéphanie, ça va et toi ?
– Ouais, impeccable. Je suis contente de te voir. Je ne te connais pas du tout.
– Ben moi non plus.
– C’est génial.
– On a des amis communs mais on ne se connait pas.
– Ils nous connaissent, ils se sont dit, on va les mettre ensemble. Ça va faire un podcast. On ne sait comment ça va ressortir.
– On va voir ce que ça donne.
– Mais voilà on va voir ce que ça donne. Est-ce que tu peux te présenter un petit peu, s’il te plaît Marie ?
– Oui, alors moi, je suis originaire de Haute-Loire. J’ai pas mal voyagé pour mes études et là, ça fait quelques années que je suis revenue dans la région et j’habite au Puy.
Je suis traductrice et céramiste. Voilà à la base, c’est la traduction mon métier, voilà, ma formation de base. Et petit à petit, j’ai eu besoin de me tourner vers quelque chose de plus manuel. Donc, je me suis mis à la céramique quand j’étais au Mexique.
– Wahouuuu.
– Et maintenant, voilà, je continue la traduction et je développe la céramique petit à petit.
– Pour après, la céramique prendra le dessus peut être sur la traduction, tu sais pas ?
– On verra, on verra. Si j’ai du succès ou pas.
– Tu vas être célèbre.
(rires)
– Pas forcément célèbre mais ouais
– Retenez le nom Marie, on vous en dire un peu plus tout à l’heure sur son travail de céramiste.
– Trouver un bon équilibre entre les deux, ce serait pas mal.
– C’est bien de pouvoir faire quelque chose de ses mains, parce que toujours intellectuel, enfin c’est intellectuel aussi la céramique, parce qu’il faut réfléchir quand même à… y’a pas mal de travail.
Mais on en parlera plus tout à l’heure de tout ça.
– Tu sais que tu es la première ponote, ponote de chez ponote que, made in ponote que j’interviewe ?
– Ouais, après je n’ai pas grandi au Puy, je suis née au Puy voilà.
– Et oui mais quand même.
– Mais là, je suis honnête parce que j’y vis. Oui, on va dire ça.
– T’as fait quand même ta scolarité ici.
– Le lycée.
– Ben c’est génial. Est-ce que tu as une petite chose à ajouter sur le Puy, une anecdote, quelque chose comme ça ?
– Là, tout de suite, j’ai pas vraiment non.
– Est-ce que tu habites au centre-ville où tu habites à l’extérieur du Puy ?
– En plein centre-ville.
– En plein centre-ville d’accord. Super, bon ben génial.
Alors ce qu’on va faire. Donc, pas d’anecdote pour l’instant. Peut être plus tard ?
– Si ça me vient, je te dirais.
– Tu vas faire le jingle ?
– Allez !
– Comme je suis un peu fainéante, je le fais faire aux invités. Voilà, je te passe la boiboite.
– Ah, je ne m’attendais pas à ça.
– Hein ! C’est des petits Schtroumpfs, non des ouais bon, enfin, on le dit pas.
– Ok d’accord, il faut garder la surprise pour les suivants, c’est ça ?
– Voilà, je te laisse faire.
Musique jingle
– Yess, je reprends le petit joujou, parce qu’il y a des malins qui le font après en pleine interview.
– D »accord, ils ne peuvent pas s’en empêcher ?
– Ouais, voilà, c’est ça. On va passer au confessionnal. Donc, c’est tout simple. Je te pose deux questions, tu me dis ce que tu préfères et si tu n’aimes ni l’un ni l’autre, tu peux me le dire aussi.
– Ça marche.
– Tu peux prendre un joker, mais pas trop, sinon ça aura servi à rien ce que j’ai fait.
Eddy de Pretto ou Grand Corps Malade ?
– Grand corps malade.
– Pourquoi ?
C’est celui que je connais le mieux des deux. Et je rouve qu’il a une belle plume.
-Une belle plume, exactement.
– Soliflore ou amflore, amphore ?
– Amphore.
– Tu en fais des amphores ?
– Non.
– Pas encore, mais c’est vrai que c’est un bel objet,
– Ça ne saurait tarder. Artisane ou artiste ?
– Artisane d’art.
– Oui voilà, les deux.
– Le chocolat ou nutella ?
– Chocolat.
– Têtard ou chaton.
(rires)
– Chaton quand même.
– J’espérais qu’elle te fasse rire quand même celle-ci. Super.
Pedro Almodovar ou Rossy de Palma ?
– Pedro Almodovar.
– Paupiettes ou rillettes ?
– Rillettes.
– Chine ou Mexique ?
– Mexique.
– Tourner ou policer.
– Tourner.
– Œil ou mirette ?
– Mirette.
(rires)
– J’ai fait un peu de recherche quand même.
– Je vois ça.
– Pratique ou économique.
– Pratique.
– Feuille ou fleur ?
– Fleur.
– Noël ou jour de l’an ?
– Réveillon.
(rires)
– Bien joué ! Je me suis faite eu ! Voilà, bien fait pour moi.
Alors là, je ne sais pas si tu les connais. J’ai trouvé le nom. J’ai regardé un petit peu leur travail quand même, mais j’espère prononcer correctement.
Jorge Wilmot ou Perla Valtierra ?
– Je ne les connais pas, ça se trouve tu vas me caler tu vois ?
– Alors, oui, j’ai fait des recherches sur des céramistes.
Alors, Jorge Wilmot, apparemment, c’est lui qui a introduit un petit peu les techniques de grès, le grès dans les techniques de haut feu.
– D’accord.
– Qui est du Mexique, je crois, c’est un qui a été un des artisans, bon, il est mort en 2012, des plus primés, et Perla Valtierra. Elle vit à pantin, elle est d’origine mexicaine et elle a été désignée meilleure de, elle a reçu un prix de meilleure designer mexicaine.
– Peut être qu’elle me dit quelque chose elle.
– Elle est jeune et vivante.
– Ok (rires)
– Tu prends lequel ?
– Ben celle-là. Perla
(rires)
– On y va pour Perla, elle a un joli prénom aussi.
Si tu étais un sens, lequel serais-tu ?
– Le toucher.
– Le toucher ? Ah bon ?
Et ton livre de chevet. Est-ce que tu as un livre de chevet ? T’es pas obligé hein ?
– J’ai pas vraiment un livre de chevet, mais si je devais citer un livre du coup en rapport avec un peu, l’art, la céramique, tout ça, je dirais l’art et l’artisanat de William Morris. En fait c’est un des artisans qui était un peu précurseur du mouvement Art nouveau, mais en Angleterre, donc Art and Kraft.
– Ok.
– Et j’aime bien toute cette philosophie un peu, de vouloir remettre du beau dans le quotidien, les choses faites à la main. A cette époque-là, c’était un peu en opposition à l’industrialisation et au côté un peu sans âme des objets faits à la chaîne quoi.
– Est-ce que tu connais Bruno Munari? parce qu’il a un petit peu cette même philosophie de dire que pourquoi, le beau, ce serait que, enfin, dans le design, ce serait que les personnes qui ont les moyens de se l’offrir.
– Exactement oui.
– Il le met dans les objets d’un petit peu tous les jours. Moi, j’adore ce designer, italien, par contre.
– Ben tu me passeras le lien, je veux bien regarder.
– Toi, tu me passeras le tien. On échangera.
– CA marche.
– Ok, super.
Eh ben voilà, on va passer à d’autres questions. Ne regarde pas.
– Non non.
– Ne triche pas.
– Je ne triche pas.
– Moi, je vais te poser maintenant des questions sur le centre-ville parce que c’est un petit peu aussi l’objet de ce podcast, c’est que tu nous donnes tes bonnes adresses. Alors, comme tu vis au centre du Puy, je pense que c’est assez facile pour toi de bouger au Puy, d’aller voir les commerçants. Est-ce que tu peux me donner le nom d’un ou de plusieurs commerçants?
– Bien. Alors, je crois que tu en as déjà un petit peu parlé, mais juste à côté de chez moi, il y a le carré croquant. Je suis un fan de chocolat, donc j’étais obligée quand même de glisser un petit mot sur eux. Sinon, j’aime beaucoup les Bio Givrés aussi, oui, qui sont des glaciers juste en bas de la cathédrale.
– Oui, ils font eux-mêmes leur glace ?
– Ouais, je crois qu’ils sont producteurs laitiers. Ils se servent de leur lait pour faire les glaces.
– Je sais plus où ils sont producteurs laitiers. D’ailleurs, j’avais regardé un petit peu, mais je ne me rappelle plus l’endroit.
– Je vais dire une bêtise, je préfère pas dire.
– Ben, je mettrai sur le site les cordonnées.
– Mais bon, en tout cas, c’est des glaces artisanales et bio.
– Donc tu vas souvent manger une, tu craques.
– Ben ouais, j’essaye de favoriser, enfin, de mettre plutôt en avant les artisans plutôt que les chaînes.
– Oui. Puis, quand tu descends, quand tu as monté les marches, tu sais après, quand tu descends, tu arrives, t’as les Bio Givrés, là, ils sont juste en face, donc…
– …ils nous tendent les bras.
(rires)
– On espère qu’l va faire super chaud cet été pour aller manger plein de glaces au Bio Givrés.
– Il y a de la glace citron, menthe, basilic, qui est très bonne.
– Ahhh, il n’y a pas de la glace coquelicot, parce que j’adore la glace coquelicot.
– Je crois pas, mais peut-être qu’il faut leur en parler.
– J’ai goûté ça une fois, il y a un super glacier à Montreuil, hannn trop bonne cette glace. Bon, je vais aller voir et je leur demanderai de faire de la glace coquelicot. Ils vont me demander d’aller cueillir les coquelicots, de les laver.
– En ce moment, il y en a plein, mais…
– … ouais, j’espère qu’il n’y a pas trop de pesticides dessus. Pas très bio, je pense. Ok, super.
T’as d’autres commerçants ou…. ?
– Euh ben là tout de suite, non.
– Est-ce que tu as un restaurant où tu aimes bien manger ?
– Alors oui, j’adore La Esquina.
Ben en ayant vécu au Mexique et revenir au Puy et qu’il y ait une vraie mexicaine, avec en plus, un parcours de cuisinière qui ouvre son resto au Puy, c’était vraiment le paradis pour moi.
– T’y es restée longtemps au Mexique ?
– J’ai fait un peu des allers-retours, mais en tout, j’ai du rester à peu près cinq ans.
– Punaise, t’as fait des formations aussi là-bas. On en reparlera tout à l’heure, mais je crois que tu as fait des stages des trucs comme ça.
– À la base, je suis partie en stage de master, quand j’ai fait mon master en traduction en fait.
– D’accord.
– Et puis, après, je suis restée là-bas plusieurs années. C’est là-bas que j’ai découvert la céramique.
– Tu es tombée amoureuse du pays et puis de sa culture.
– Ouais, c’est vraiment un pays de coeur.
– Et qu’est ce qu’on mange alors, à la Esquina, qu’est ce que tu conseilles, toi?
– En ce moment, ils ont des tacos à la carnitas. La carnitas, en fait, c’est de la viande de porc qui est cuite un peu comme le, comment dire, comment on dit, mince.
– Un ragoût non ?
– J’ai perdu le mot.
– C’est pas grave, on regardera sur le menu.
– Oui, c’est bien gras, c’est très bon.
– C’est très bon.
(rires)
– Ils ont aussi avec du fin gras du Mézenc en ce moment, c’est des bons produits, donc, c’est bien.
– Ok. Et puis, j’avais vu, l’été dernier, ils avaient organisé un petit peu des soirées avec d’autres commerçants autour d’eux. Il y avait le Bateau ivre et Zino je crois. Ils avaient fait des soirées où c’était super sympa, tout le monde dansait. J’espère qu’ils vont le refaire cet été.
– Je crois que pour eux, c’était un peu…
– Un peu dur ?
– Un peu dur ouais, le rythme, ouais mais c’était très sympa.
– Oui, parce qu’ils avaient pas mal de tables. Ils sont, ils sont… L’équipe est grande ou pas?
– Non, c’est un couple en fait.
– Ils ne sont que tous les deux ?
– Ouais ils n’ont pas énormément de place dans le local, mais là, du coup, c’était un événement avec l’extérieur et tout, donc c’est…
– Ah oui, il y avait une trentaine de places je crois. Tu l’as fait cet événement ?
– Ouais, C’est j’étais allée faire un tour.
– Ah c’est toi que je voyais danser sur la table et tout d’accord !
– Non non, je danse pas sur la table moi. J’ai dansé sûrement, mais pas sur la table.
– Tu rappelles l’adresse un peu.
– Donc, c’est rue Porte d’avignon, je crois.
– Oui, c’est vers la place du Thé…, la place du droit de l’homme, tout ça.
Bon, on mettra les coordonnées.
Euh, bar resto, on a fait le tour pour toi ?
– Ouais.
– C’est pas mal déjà. Une association, peut-être ?
– Oui, alors…
– T’es pas obligée de rester sur le Puy, tu peux aller sur la Haute-Loire.
– Okok. Ben vraiment au Puy, y’a la Rafistolerie que j’aime bien, elles font un chouette travail avec les tissus, qui donne aussi des cours pour apprendre…
– Elles font pas mal d’ateliers.
– Ouais voilà donc, c’est très sympa. Et après, sinon, il y a Loz’Art qui est une association d’artisans d’art.
– Alors, je veux bien que tu en parles un petit peu, parce que c’est vrai que…
– Alors moi, je suis adhérente, mais depuis cette année uniquement. C’est ma première année.
Et en fait, pendant l’été, ils organisent des marchés d’artisans un peu partout en Haute-Loire et quelques-uns en Ardèche aussi, il me semble.
Donc, c’est un peu, c’est chaque membre, si par exemple t’es membre au Puy, tu peux te proposer pour organiser ton marché au Puy, doncvoilà chacun organise un peu son marché et donc c’est tout l’été.
Moi, je serais au Chambon-sur-Lignon, au Puy-en-Velay et à la Chaise-Dieu cet été.
– Ils ont, je suppose qu’ils ont un petit site où on aura un programme…
– Ouais,pareil, on pourra partager si tu veux.
– Voilà comme ça je pourrais le mettre et on pourra te retrouver facilement. C’est elle Marie, la star du podcast.
On fait commerçants, restaurants, associations du Puy, tu veux me parler d’un artiste, peut-être de toi en tant qu’artiste ?
– Ben allez, c’est parti.
– Tu fais de la céramique. Sous quel nom d’artiste on te connaît ?
– Alors, c’est El Mundo del Marie, c’est un petit clin d’oeil va au Mexique, du coup, comme c’est là-bas que j’ai vraiment découvert et appris à tourner voilà. C’est un pays qui est hyper riche en artisanat donc, je pense que c’est un peu ça aussi qui m’a donné envie en étant là-bas.
Comme j’étais devant mon ordinateur tout le temps avec la traduction, j’ai eu envie de faire quelque chose. J’ai essayé le dessin, l’aquarelle, j’ai pris des cours de, j’ai commencé à prendre un cours de poterie et là, c’était le coup de cœur, j’ai plus voulu arrêter.
– Et-ce qu’ au Mexique, est-ce ce qu’il y a beaucoup, j’ai vu qu’il y avait des sculptures en céramique genre arbre de vie.
– Oui, tout à fait.
– Pour apprendre apparemment aux enfants, voilà qui était Adam et Eve, des choses comme ça. Je résume bien sûr mais…
– L’arbre de vie, on va dire original, c’est ça, parce que c’est ouais, le côté religieux.
Il y a des artistes qui font des arbres de vie beaucoup plus libres et pas forcément liés à la religion. – Et c’est très coloré. Toi, c’est pas le cas dans ta poterie, ici, elle, très colorée, ça fait genre arbre de vie ou pas. Explique nous un petit peu.
– Alors, les arbres de vie, déjà c’est souvent peints à la main avec de la peinture quoi, après cuisson.
– Toi, c’est pas ce que tu travailles.
– Moi ce que je fais, mes émaux. En fait, je travaille le grès, qui est une terre qui se cuit à haute température. Et du coup, en général, quand on fait du gré, on a moins de couleurs vives quoi, c’est plus des couleurs un peu plus douces. Et moi donc, j’essaye de travailler le plus écologiquement possible. Donc, je fais attention aux oxydes que j’utilise pour les couleurs. Par exemple, je ne prends pas de cobalt, donc j’aurais jamais un bleu pétant comme on peut avoir, je sais pas, sur les azulejos, par exemple, je sais pas si tu vois les bleus et blancs très…
– Oui, oui.
– Ça, je n’aurais pas cette couleur là, mais je peux avoir des bleus avec d’autres matériaux. Donc voilà, je je fais mes recherches.
– Ah, c’est bien de nous parler de ça. Oui, t’as quand même une, voilà tu, une écoconception un petit peu, enfin, je ne sais pas comment on peut, si on peut appeler ça comme ça.
– C’est vrai que dans mon quotidien c’est important pour moi de faire un peu attention au maximum ce que je fais, voilà pour pas polluer. Donc la céramique, c’est pas une activité qui n’a pas d’impact. C’est clair.
– Excuses moi, on a une bataille de corneilles, je sais pas. Non, elles ne nous attaquent pas, on vérifie quand même.
(rires)
– Il y a les cuissons qui demandent beaucoup d’énergie. Mais voilà, même si voilà, il y a un impact, j’essaie d’y faire attention au maximum.
– Oui, parce que le four, il peut monter jusqu’à combien pour le grès, c’est assez important non ?
– Oui, c’est autour de mille deux cent quatre vingt.
– Ah ouais, t’as pas intérêt à laisser la main dedans quoi.
– Pour la deuxième cuisson. Oui.
-Oui oui parce que t’as le… attends, j’ai, j’avais le nom de la première cuisson, mince !
– Dégourdi.
– Ah oui, dégourdi. Et ben tu vois, je suis pas dégourdi pour le coup.
– Pour la faïence c’est le biscuit et pour le grès, c’est le dégourdi.
– Ouais, j’ai regardé un petit peu le dictionnaire : les barbotines, l’eau magique aussi, j’ai vu ce mot, eau magique. J’ai regardé un petit peu un dictionnaire, bon je vous laisserai voir vous-même sur internet.
– Ah, t’as bien appris.
– T’as vu ? Et ton grès tu le prends où ? Je pense savoir, mais je voudrais que tu nous dises où tu, enfin quel grès, quel type de grès c’est.
– Pour l’instant, c’est surtout du grès de Saint-Amand, un grés qui vient de Bourgogne.
Donc là voilà, je ne suis pas comme les potiers d’avant, qui allaient à la carrière chercher leur propre terre. C’est un travail monstre, monstre et bon, voilà, on peut pas forcément tout faire soi-même donc, je l’achète mon grés, mais en tout cas, je juste, je fais en sorte d’acheter du grés français ou européen, voilà, de pas… parce que maintenant, on peut tout commander sur internet. Il n’y a pas vraiment de réglementation, donc on peut avoir tout ce qu’on veut. Il y a des gens qui font venir du grès d’Afrique du sud.
– Voilà, donc là pareil, il faut avoir qaund même sa… toi, tu as une éthique, une certaine éthique et l’envie de la conserver.
– J’essaie voilà oui.
– Parce qu’au Mexique, ils font, ils vont eux-mêmes chercher la terre, justement. Ils ont encore cette tradition certains.
– Alors, on va dire les céramistes contemporains, non, ils font comme nous voilà, ils ont aussi leurs fournisseurs, c’est pareil. Mais les traditionnels, oui, oui.
– D’accord. Et le grès, ici, en Haute-Loire, on pourrait en trouver ou pas, je sais même pas ?
– Du gré. Je pense que ce serait compliqué. A Brives, il y a une briqueterie, mais c’est de la terre basse température, donc ça marcherait pas.
Après, ce qu’on peut faire, c’est récolter de l’argile dans la nature et s’en servir pour faire de l’angobe, par exemple. Je sais pas si t’as cherché.
– Ah, j’ai vu ce mot angober. J’aurais pu le poser en question angober oui mais…
– C’est comme, en fait, c’est de l’argile liquide si tu veux et ça peut servir pour faire des décors. Par exemple, si t’as ton grès qui est blanc, tu peux prendre ce même grès en barbotine du coup, auquel tu vas mettre un colorant et faire un dessin après avec, comme une peinture quoi. Donc, c’est un peu, moi, j’ai déjà essayé de récolter de l’argile proche de chez moi et j’essaye de m’en servir plutôt pour les décors, pas vraiment, pour créer la pièce en elle-même, mais…
– Pour tes petites grenouilles, pour faire les yeux des grenouilles.
– Ben après faut,ouais, ça c’est aussi un gros travail en fait la céramique, parce qu’ il y a tout le, bon déjà, il faut apprendre à tourner. Une fois que t’apprends à tourner, apprendre à faire des émaux, c’est la chimie. Moi je détestais la chimie quand j’étais au lycée, donc il a fallu que je m’y mette pour ça et bon, ça m’a réconcilié, on va dire, avec cette matière là.
– On devrait faire ça au lycée. Je pense qu’on devrait faire de la pratique comme ça en fait, pour les mathématiques…
– Ben ouais, parce que là, là, du coup, j’ai vu un sens, il y avait un objectif derrière. Donc, c’est intéressant.
Donc voilà, formuler ses propres émaux, parce qu’on peut aussi les acheter tout prêts, et moi, ça, ça ne m’intéressait pas. Donc, j’ai voulu apprendre la chimie des émaux.
– Tu t’es mis la barre haute, c’est bien.
– Ouais, peut-être un petit peu trop. Donc voilà, des fois il faut se détendre et se dire bon je vais peut être pas arriver tout de suite à ce que j’idéalise, mais petit à petit, je fais des essais.
– C’est un long travail.
– Par exemple, dans les émaux, tu peux intégrer des matières naturelles qui apportent les éléments dont tu as besoin donc, par exemple, dans les émaux, il y a souvent de la chaux et dans la cendre, il y a de la chaux. Donc, tu peux récupérer les cendres de bois et faire des émaux avec des cendres de bois. Mais voilà, à chaque fois, c’est des essais.
– Des fois ça se casse à la cuisson, d’ailleurs j’ai une question, parce que là il y a une petite statue que t’as fait…
– Tu pourras en parler avec Elise.
– Oui aussi oui. Donc, Elise qui avait parlé de toi dans le premier épisode.
Parce que, oui, t’as fait cuire un petit peu, j’ai vu ses premières premières œuvres, mais j’ai vu qu’il y avait une statue que t’avais faite qui a été cassée à la cuisson.
– Elle a explosé au four.
– Elle a explosé au four mais quand tu la vois, on a l’impression qu’elle n’a pas du tout explosé parce que t’as tout, tu l’as recollé, t’as fait comment, t’as mis… ?
– Alors ça, c’est grâce à Pierre Pauzon, qui est le professeur de modelage au conservatoire du Puy où je suis inscrite.
Et, en fait, donc, j’ai fait ma statue et comme elle avait trop séché, donc, je n’ai pas pu l’évider l’intérieur, donc j’ai dit bon, on va tester quand même. On l’a mis au four et elle a explosé, en fait.
Et du coup, je dis: bon, bah, c’est mort. Quand il m’a dit: non, mais on va faire quelque chose et tout. Donc, on l’a recollé en utilisant du plâtre, en fait, pour combler là où il y avait des manques, et après on l’a patiné. Donc on a utilisé de l’acrylique et des cires pour la décorer.
Ça fait un effet un peu bronze.
– Et t’as pas laisser, c’est comment, les japonais, là, oui c’est les japonais, l’art, tu sais, quand les assiettes sont cassées. Quand tu te disputes avec ton chéri, tu peux recoller…
– Ah oui, le Kintsugi. C’est hyper intéressant ça aussi.
– C’est pas mal hein pour donner une seconde vie ou pour le faire exprès, ça dépend pour un…
Ouais, tu pourrais faire un lot de cassettes, d’assiettes à casser exprès pour faire… je sais pas, un truc participatif quoi.
(rires)
– Bon, des fois ça vaut pas le coup de… c’est cassé, c’est cassé. Bon là, c’était une sculpture, on va dire dommage de ne pas essayer de la sauver.
– C’était ta première sculpture ?
– Voilà, c’était la première sculpture, va dire, de humaine.
– Parce que t’as commencé, je suppose, comme beaucoup de céramiste, à faire plutôt des assiettes, des mugs, des choses commence ça ou t’as commencer par des animaux, par des femmes.
– Ouais ben au Mexique, c’est vraiment les cours de tours au début, donc, j’étais plus partie sur ça, ouais, et puis, au Puy, j’ai pas vraiment trouvé de cours de poterie. Donc je me suis dit pourquoi pas tester le modelage et c’est tout à fait différent.
J’aime bien les deux et j’aime bien mélanger les deux. C’est pour ça que maintenant, je mets des petites grenouilles sur les théières.
– Je me demande toujours comment t’arrives à les faire. Faut avoir de la patience. C’est du travail.
– Ouais, et puis il faut aimer ça, je pense que…
– C’est la première chose, t’as raison, c’est ça. Donc bon, tu veux rajouter quelque chose qu’on aurait pas dit sur ton art ?
– Non, je pense que ça va.
– On te cerne un peu plus maintenant, merci beaucoup, Marie.
Alors, qu’est-ce qu’on va faire maintenant? qu’est ce qu’on va faire? je réfléchis, mais on a un petit slogan. Tu le connais ?
– Ouais, c’est crache ta lentille.
– Alors est-ce que tu as… je ne vais pas te demander d’être méchante, hein? mais tu peux être taquine si tu veux. Jamais méchant hein, attention, mais je ne pense pas que tu sois méchante.
Personne n’est méchant. Est-ce qu’il y a un événement pour toi qui se passe au Puy, qui est remarquable, ou qui se passe à l’extérieur et que tu aimerais voir au Puy ?
– Bon, t’as déjà eu le Roi de l’Oiseau, je ne veux pas en reparler. Tu as les Nuits de Saint Jacques, je trouve que c’est très sympa d’avoir des artistes, on va dire, très connus, qui viennent jusqu’au Puy. C’est plutôt une chance.
– Oui, puisque l’année dernière elles avaient été annulées.
– Ouais ouais , et cette année c’est de retour. Donc,c’est cool.
– Tu vas y aller. ?
– Ouais, pour Louise Attaque.
– D’accord, ah oui, Louise Attaque ça marche toujours autant.
C’est parce que toi, t’es quand même hyper jeune pour connaître Louise Attaque.
-Trente trois ans.
– Ouais, ben ouais.
– Ben après moi, quand j’étais ado, j’écoutais des trucs hyper vieux.
– Ah d’accord.
(rires)
– Encore plus vieux…
– …que mes parents !
(rires)
– Exactement ! J’écoute un peu de tout donc oui.
– Éclectique.
– Ouais.
– Donc, Louise Attaque. Ok, c’est quel jour qu’ils passent ?
– Je crois que c’est le premier soir.
– T’as déjà réservé ta place où elles ne sont pas encore en vente.
– Ouais, ça j’ai réservé ouais.
– Ils font des pass’. Tu payes moins cher avant, ou pas où…
– Je crois que si tu… il y avait une date limite à laquelle c’éatit moins cher et après ça augmente un peu ouais.
– Et alors, t’as eu le droit à la moins chère ou tu t’ais fait avoir ?
– Ouais, ben j’ai eu de la chance, j’ai une amie qui m’a prévenu : ah c’est le dernier jour. Ah ok d’accord, bon ben c’est parti !
– Bon ben, tu iras voir Louise Attaque, tu me raconteras.
– Ouais.
– Je ne sais pas qui il y a d’autres comme artistes cette année ?
– …
– Louise Attaque ! Voilà, il y a Louise Attaque, allez voir Louise Attaque.
– Moi, les autres, ça ne me tentait, pas plus que ça.
– Euh… rappelles nous la date. Tu sais plus hein ?
– Début juillet.
– C’est début juillet ? Ouais, parce qu’il a pas mal de festivals.
Les basaltiques, tout ça aussi c’est au mois de juillet je crois. Je sais plus, mais il y a pas mal de petits festivals. Donc, c’est sympa, sympa de les revoir ici. Ça amènera du monde et de l’ambiance. Moi, je vais les entendre de mon balcon.
– Ah ben c’est super ça.
– Bon, alors, est-ce qu’il y a quelque chose que tu changerais au Puy?
– Oh ben je trouve que de manière générale, ça, c’est quand même pas mal amélioré, ou c’est peut être mon regard aussi, qui a changé avec les années. Mais, je trouve qu’il y a plein de gens qui sont revenus et qui ont des commerces sympas, qui ont des idées un peu pour mettre un peu d’animation. Donc c’est cool.
Peut-être juste un peu plus d’efforts sur l’écologie, mais ça, c’est de manière générale.
– Oui, on attend toujours les bacs à compost…
– Exactement.
– …qui sont obligatoires.
– Par exemple.
– Depuis, on le rappelle, le début de l’année deux mille vingt quatre.
– Voilà, par exemple.
– Par exemple hein voilà. Non mais là, c’est le temps de former les personnes et tout.
Comme on ne le savait pas à l’avance que ça allait être à une date précise.
Non, je taquine, je taquine. Mais oui, les bacs à compost, les bacs à compost ! Voilà.
D’autres petites choses ou non, ça va ?
– Oh non.
– Oui, ton regard a changé parce que quand tétais plus jeune, t’avais plutôt envie de partir du Puy.
– Ah ouais moi, j’ai toujours eu envie de voyager, de voir ce qu’il y avait ailleurs.
Je trouvais que c’était l’ennui total ici.
– Du coup, tu reviens avec un regard nouveau.
– Ben, je me rends compte qu’ici, on a quand même une très bonne qualité de vie. On a des sites naturels incroyables. Ouais, on est bien ici quand même.
– Oui, on est pas mal, je suis d’accord avec toi. Allez, je vais te redonner… On a les petits jeunes qui passent là, qui nous regardent.
– Qui c’est cette célébrité ?
– C’est qui cette célébrité ? Ils vont te chercher sur tiktok tout à l’heure, tu vas voir.
– Ils ne vont pas me trouver malheureusement.
– Je te redonne la petite boite. Rejingle !
Musique jingle
T’as la pression là, parce que tu avais du publique. Ils ne t’ont pas applaudi, ils auraient pu faire un effort. Voilà, faites un effort les ponots, applaudissez quand il y a une personne qui fait de la musique comme ça.
Petites questions sur la Haute-Loire.
– Vas-y !
– Allez ! Bon, t’es d’ici donc ça devrait aller.
– Ouais.
– Je ne sais pas, tu vas me dire.
Plaine de Rome ou Plaine de… Ah, et ben j’ai pas trouvé le mot. Dis donc,
Bon ben, on va laisser tomber la , non, je vais dire Plaine de Rome ou… Rocher d’Aiguilhe ?
– Rocher d’Aiguilhe.
– Ouais bon là, j’étais, elle était un peu…
– Facile hein !
(rires)
– Tu vois, si je prépare pas, je manque un peu d’inspiration.
Dentelle ou cuir ?
– Cuir.
– Le bois des Seigneurs ou les Bois de la Valette ?
– Seigneurs, j’adore.
– Bois de la Valette, il paraît que c’est le plus vieux dans le département.
– D’accord, peut-être, je connais pas.
– Vers St Paulien, oui, moi aussi je connais moins mais le Bois des seigneurs, c’est pareil.
– Il est magnifique.
– On a l’impression d’être dans le livre de la jungle.
– Ah ouais ? Moi, ça me fait penser un peu forêt elfique, tu vois, l’impression d’être un peu…
– Moi j’attends toujours qu’il y ait Mowgli tu vois qui arrive et tout… avec Baloo.
– Moi, j’attends les fées.
– Comme quoi hein, c’est bien de confronter ses visions, c’est pas mal, on va pouvoir tourner un film. Je sais pas ce que ça donnera.
– Alors, je sais jamais si on dit « dique ou daïque » :
Dyke de Saint-Ilpize ou dyke de Fay-sur-Lignon ?
– Je les connais pas bien.
– Saint-Ilpize c’est plus au sud de Bbrioude, et puis après…
– Saint-Ilpize, j’aime bien ouais.
– Allez, on comprend celui-là.
L’Arzon ou la Gazelle ?
Alors l’Arzon c’est plutôt du côté de Chomelix, Craponne sur Arzon et la Gazelle plutôt du côté de Lissac, Saint-paulien, Vernassal.
– C’est pas vraiment des coins où je vais souvent.
– Prends le nom que tu préfères.
– Arzon alors.
– Allez, ça marche. Chapelle Sainte-Marie-des-Chazes ou Chapelle de Glavenas ?
– Sainte-Marie-des-Chazes.
– Tu connais les deux ?.
– Ben Sainte-Marie-des-Chazez j’adore ouais, toute la vallée de l’Allier, tout ça, moi j’adore.
– C’est chouette. Tu fais un peu de canoë sur l’Allier, ou pas?
– Euh non, mais peut-être qu’on va tenter ça cet été.
– C’était ma prochaine question. C’était canoë ou raft ?
– Canoë lors
– C’est assez sympa le raft, ça bouge un peu dasn tous les sens. C’est pas mal sur l’Allier.
– Ouais, c’est plus sportif.
– C’est assez sportif. Mais tu le sens que quand t’es posé après. Au retour, en fait, sur le moment t’as pas le temps et c’est au retour, tu te poses et tu dis, je suis fatiguée.
Fontaine de la place des Tables ou Fontaine de Bidoire ?
– Des tables parce que je ne connais pas l’autre.
– Et si, tu la connais !
– Ah, je sais pas, je ne connais pas son nom, alors.
– C’est celle de de la place du Plot.
– Ahhh ben, celle-là alors.
– Ouais, Bidoire.Voilà.
– Elle est très belle.
– En pierre de Blavozy.
-Elle est très belle cette fontaine.
– Elle est baroque. L’autre, elle est plus gothique. On l’appelle aussi celle de la place des Tables, la place de… euh , la fontaine de l’Ange je crois.
– D’accord, c’est vrai qu’on ne connaît pas les noms.
– Ouais, comme ça j’apprends un peu aussi l’histoire. Enfin, celle de la place de l’Ange, l’histoire est un peu triste. Donc, on n’en parlera pas aujourd’hui.
– Ok.
– Est-ce que tu peux me donner un lieu qui est vertigineux pour toi en Haute-Loire?
– Vertigineux ?
– Oui, je l’avais pas sortie celle là encore.
– Vertigineux ,
– Oui ou qui te donne une impression de…. tu serais prête à sauter, pour t’envoler quoi.
– Un endroit que j’aime bien, c’est la vue qui a au rocher de la Miramande. Donc, c’est dans mon village d’origine, à Saint-Jean Lachalm.
– D’accord, je ne connais pas, j’irais.
– Parce qu’en fait Saint-Jean-Lachalm est sur le bout du plateau du Devès et donc, après, t’as toute la vue sur la vallée de l’Allier. Et là bas, tu peux faire un parcours de via ferrata.
Que je n’ai pas fait.
– Tu n’as pas fait encore ?
– Voilà, et qui doit être assez vertigineux pour le coup, parce que ce n’est pas de l’escalade, mais quand même quoi?
– Ouais, ça doit être pas mal. Moi j’avais fini l’Himalayenne.
– Ah oui, ça aussi.
– Ma sœur m’a dit, vas-y, toi t’as pas peur… ouais mince, j’ai un peu peur quand même.
– Je suis allée jusqu’au milieu, après, je me suis arrêtée parce qu’il y avait plein de gens qui arrivaient en face et qui faisaient bouger la passerelle.
– C’est assez impressionnant quand même, du coup je me suis dit que je ne ferais pas de du saut à l’élastique.
– Ah non, ça non.
– On parlait de Saint-Jean- Lachalm, tu dis Lachamps c’est ça ? Il n’y a pas de producteurs sur le marché de fromage qui sont de là-bas? Non ?
– Ouais, moi, j’aime beaucoup les fromages de la ferme Fabre. Il y a Diane, qui les vend au marché du Plot le samedi matin.
– Elle est sur la place du Plot ?
– Ouias. Et ils sont bio.sont bio
– Tu vois, je savais bien qu’on avait oublié un petit producteur.
– Ben tu vois, en parlant.
– C’est bon. Et donc, du coup, t’as pas d’idée sur ton anecdote du Puy, non, toujours pas ?
– Non, désolée.
– Alors, comme toi, tu travailles un petit peu la céramique. Alors la céramique, faut le rappeler, t’as plusieurs, t’as de l’argile… enfin, t’as la faïence, t’as la porcelaine, t’as le grès, c’est ça, c’est un nom général.
– L’argile, c’est le mot générique, on va dire, et après, il y a des types d’argile, donc il y a basse température, haute température.
– Alors ma question, ça va être juste, parce que comme tu le dis, ça me fait penser à la terre, à chaque fois, la céramique, un peu, forcément, à cet élément-là. Mais où trouves-tu que la terre est la plus belle en Haute-Loire.
– Ahhh Ouais ben sur toute la zone un peu plus volcanique le Devès tout ça, la pouzzolane, les teintes un peu rouge quoi.
– Ouais, c’est vrai, je suis d’accord, j’aime beaucoup aussi.
Bon ben merci Marie, je vais te demander le mot de la fin, si tu as un dicton à toi ou pas, tu peux l’emprunter.
– Ben là, j’ai envie de dire «après la pluie, le beau temps».
– Ouaisss, on va finir là-dessus.
Oui, ça devient un petit peu gris, mais bon, le soleil est juste derrière. Regarde, ça marche ? Merci beaucoup, Marie.
– Merci à toi.
– C’était super sympa de te rencontrer. Et puis, à très bientôt.
– Merci, à bientôt.
– Ciao ciao !
– Ciao !
Temps d’écoute : 31’39 minutes
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Coups de coeur de notre invité
- marché :
GAEC du Fougaud
Fabre Diane et Fabien – Produits fermiers
Route de Cayres, Saint-Jean-Lachalm, 06 79 25 99 34
https://www.facebook.com/p/GAEC-du-Fougaud-Produits-fermiers-100047697985999/ - artisans :
Au Carré Croquant
36 rue Saint-Jacques et 9 rue Courrerie, 06 47 82 65 21
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Les Bio Givrés
18 rue Adhemard de Monteil, 06 83 98 80 56
GAEC Les Bio Givrés (Coulombs, Arlempdes)
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