Temps d’écoute : 26 minutes
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– Salut les Ponots !, le podcast itinérant et léger qui donne la parole aux personnes qui habitent ou gravitent autour du puy, et aujourd’hui, je suis avec Jorge.
Comment vas-tu Jorge ?
– Bien.
– Merci d’avoir accepté l’invitation.
– Avec plaisir,
– Est-ce que tu peux nous dire un peu qui tu es?
– Je suis Jorge Costa Bravo. Donc par l’accent, on le reconnaît : je suis espagnol et je suis installé en Haute-Loire depuis sept ans maintenant.
– Depuis sept ans.
– Voilà, et mon parcours en France et un petit peu plus long, mais mes pieds ont atterri ici, je suis bien heureux. Je crois que je vais y rester pour un petit moment.
-Tu as atterri par hasard, au puy, où ça a été un choix ? Comment ça se fait si tu as été en France ailleurs auparavant ?
– Oui, je suis enseignant de métier et les affres des mutations en éducation nationale ont mené mes pieds ici tout simplement.
– D’accord. Qu’est-ce que tu enseignes ?
– L’espagnol.
– D’accord. Donc, dans toute la Haute-Loire, un peu partout en Haute-Loire ?
– Dans des collèges.
– Oui, tu es obligé de bouger de toute façon.
– J’ai fait quelques-uns dans le département et là j’enseigne dans le nord du département.
– Tu risques de bouger encore ou tu espères rester ici.
– J’aimerais me rapprocher du puy. J’aimerais tellement aller au boulot à pied.
– Ou en vélo ?
– À pied.
– À pied, ok, tu es un fervent du déplacement à pied.
– Malheureusement pour moi, pour l’instant, je suis surtout un adepte de la voiture.
-Obligé, c’est le travail.
– Voilà.
– Est-ce que tu as une petite anecdote sur le Puy ou pas du tout par rapport à ton expérience au Puy ou la première fois que tu arrivé au Puy ?
– La première fois que je suis arrivé restera à tout jamais gravé en moi. J’arrive la mi-juin : 13 degrés.
– Ah oui, quand même !
– Je me suis dit : ahhh, d’accord, si en juin, on est à 13 degrés, qu’est-ce que ça sera l’hiver?
– C’est un peu le temps d’aujourd’hui.
– Voilà.
– Presque un happy birthday quoi.
– La Haute-Loire, j’aime beaucoup ce département, mais niveau temps, faut le mériter. Et ça prend du temps de s’habituer à ce froid, surtout quand tu viens d’au delà des Pyrénées.
– Là ça va, tu as le petit béret, ça protège.
– On va dire ça.
– Alors dans Salut les Ponots !, on a un petit jingle. Mais alors la particularité, c’est que c’est toi qui va faire le jingle. T’inquiète pas, je vais te donner le petit instrument.
– Le stress.
– Et c’est à toi de faire le jingle ! Attention tu auras à le refaire une autre fois dans le podcast. Tu tournes la manivelle.
Musique jingle
– Impeccable. Tu auras à refaire la même chose tout à l’heure donc tu peux le poser à côté.
– Ok.
– Alors on va passer au confessionnal.
Jingle musique
– C’est fini, arrête de jouer.
– Oui oui.
– Alors pour le confessionnal, je vais te poser des questions très rapides. Tu vas choisir le mot que tu veux.
– Ah bon ?
– Oui, voilà, je te donne deux ou trois mots et tu vas choisir celui que tu veux.
fraise ou framboise ?
– Fraises et framboises.
– Non, fraise ou, toi tu es gourmand, tu veux les deux ?
– Oh ben oui.
– Bon ok, d’accord.
Rond ou carré ?
– D’abord rond, puis carré.
– Micro, macro ?
– Micro.
– Télé ou internet.
– Internet.
– Simone veil ou Clara Campoamor ?
– Clara Campoamor.
– Sacrée femme ?
– Ah oui.
– Lino ou moquette ?
– Lino sur le mur.
– Pantoufles ou claquettes ?
– Pantoufles.
– Brune ou blonde ?
– Brune.
– Bienveillance ou gentillesse ?
– Gentillesse, clairement.
– Prier ou méditer ?
– Réfléchir.
– Foot ou rugby ?
Haha, je savais qu’elle te ferait grimacer.
– On va en rester là.
– Matin ou soir ?
– J’aime les deux.
– Titanic ou jurassic park ?
– Ouuh, difficile, ça. Allez, je préfère la classe.
– D’accord titanic.
Alors, Virginie Efira ou Marion Cotillard ? Est-ce que tu les connais toutes les deux?
– Euhh Virginie ?
– Virginie Efira .
– Non, je ne connais pas, je suis très mauvais pour les noms.
– C’est une blonde, Marion Cotillard, c’est une brune.
– Ben Marion cotillard.
– Chat ou chien ,
– Chat.
– Beatles ou U2 ?
– Beatles.
– Si tu étais, une couleur Jorge, quelle couleur serais-tu?
– Le noir.
– Je m’en doutais un peu.
– Ah bon ?
– Et quel est ton parfum où ton odeur préférée?
Alors là, ça peut être un souvenir, une odeur qui te rappelle un souvenir d’enfance.
– Oui, mais aussi fugace qu’ils viennent, ils ont tendance à partir. Donc l’odeur de mon quotidien, le plus souvent ça reste celle du tabac malheureusement.
– Tabac à rouler. Ok, ça marche.
Alors, merci pour ce confessionnel. On te connaît un petit peu plus. On sait que tu n’aimes, ni le foot, ni le rugby.
– Ah non !
– Je vais te poser des questions maintenant sur le Puy, sur le centre ville, où tu as l’habitude de faire tes petites courses.
– Oui, dès que, chaque fois que je peux faire quelque chose dans une boutique du centre-ville, je vais toujours privilégier le centre-ville à un centre commercial, ou internet, ou des choses comme ça, je vais toujours choisir le local.
– A ce est moins personnel comme ces grands centres.
– Voilà.
– Et donc, justement, tu me parlais de commerçants, centre-ville. Est-ce qu’il y en a un ou deux, une petite adresse que tu pourrais nous donner?
– Mais bien sûr. Moi, de par ma pratique artistique, je ne peux que recommander Lez’Arts Colorés.
Puisque moi ici, j’expose de la linogravure et c’est Annabelle, de Lez’Arts Colorés qui donne d’excellents conseils. Y compris, elle m’a conseillé de commencer la linogravure.
– Elle n’est pas très loin en plus.
– Non, à une cinquante mètres d’ici.
– Donc, voilà là on est ici à l’atelier du 8, on en parlera un peu petit peu plus tout à l’heure, au 8 rue de la chèvrerie.
Annabelle, elle est plus vers la place des droits de l’homme ?.
– Voilà, juste à côté du Bateau Ivre je crois ?
– Oui, le restaurant.
– Voilà, tout à fait.
– Est-ce que tu as un autre commerçant ?
– Par exemple, dès que j’ai un cadeau à choisir, je fonce Ô Belles Images.
– Qu’est-ce qu’on y trouve Ô Belles Images ?
– Il y a un petit peu de brocante, il y a des fleurs séchées, un peu d’œuvres d’art. Il y a un grand bric à brac de jolies choses. Je trouve toujours un petit cadeau à offrir, voir des meubles.
– Oui, puis, c’est original, tu ne trouves pas partout ce qu’elle propose.
– Ah non, là, tu sais qu’il n’y a qu’un exemplaire.
– Et elle est à quel endroit?
– Elle est un petit peu plus haut, c’est vers la rue Chaussade.
– D’accord, ok, oui, on se rapproche de la place du Clauzel, vers la mairie.
– Petit à petit, oui.
– Ça marche ! Alors, merci Jorge pour ces petites adresses de commerçants. Maintenant, si tu m’invitais au resto, ou alors ta bien-aimée, ce sera plus simple.
Où est-ce que tu l’emmènerais ou est-ce que tu l’as déjà emmené ?
– Le grand souvenir que je conserverai des restaurants au Puy, c’est comme à la maison.
C’est là que j’ai fait le repas de mon mariage et c’était extraordinaire.
Tout le monde m’a parlé plus que du mariage, m’a parler du repas de mariage.
Moi espagnol avec de la famille espagnole, ils avaient fait pas mal de clins d’œil et c’était de surprises en surprises. C’était vraiment chouette.
– Parce que, comme à la maison, c’est quel type de restaurant ? C’est un restau traditionnel ? Dis-nous qu’est ce qu’ils font ?
– Alors, moi, la classification des choses m’a toujours posé problème.
C’est un resto qui fait, qui élabore sa cuisine, ça c’est clair. Ne produit pas des recettes, vues et revues. C’est un cuisinier qui fait des recherches, qui réfléchit sur des plats et les propose.
– Donc tu as des propositions différentes.
– Voilà. Et quand tu y vas, tu sais que ça va être une découverte.
-Tu peux nous donner l’adresse?
– Alors l’adresse, il est tout près de la cathédrale, sur la grande montée de la cathédrale, presque tout en haut, non, tout en haut d’ailleurs, à ma droite.
-Voilà, on a parler un petit peu commerçants restau, est-ce qu’il y a un autre endroit dont tu veux nous parler au Puy ? Sinon, j’ai d’autres questions.
– Allez !
– Sur une association du Puy ?
– Ah forcément là oui puisque nous sommes dans le local, dans les locaux d’une association. L’atelier du 8, donc, est une association artistique, qui a vocation d’être déjà une galerie associative que nous avons fondé, François Le Borgne et moi il y a quatre ans et demi, quelque chose comme ça.
– En 2019, quelque chose comme ça je crois non ?
– Voilà et qui depuis s’est agrandie avec Sohan_Street en membre permanent.
L’idée de la galerie, c’était pour montrer notre travail comme on n’avait pas de contact, on n’avait pas d’adresse. On a décidé de monter nous-mêmes notre galerie pour nos exposer et pour exposer aussi les autres artistes qui, comme nous, n’avez pas des tuyaux, n’avaient pas de contact, que leur leur travail, leur art. Et du coup, on a fondé ça pour essayer de permettre à d’autres artistes de faire cette première exposition, qui est toujours la plus difficile.
– Et ça change pas dans l’année pour combien de temps reste ces artistes ?
– En plus notre travail où on expose de manière permanente pour financer la galerie et financer l’association, tous les deux mois, on a une exposition d’un artiste invité. En quatre ans et demi ça fait déjà pas mal de monde.
Et en plus de cette expo que l’on se fait, qu’on décide de faire, comme celle en ce moment même, jusqu’au dix mai, c’est Emmanuel Ranchoux qui expose ses photographies.
– Sa Zoug Zoug Family.
– C’est ça. Nous nous autorisons aussi à aller au-delà, au fur et à mesure des envies.
François qui est très porté sur le collage a organisé dans son mur avec d’autres artistes une exposition sur le collage et du coup, il y a quatre autres artistes qui proposent leurs œuvres.
Donc, en plus des invités, on s’autorise à faire d’autres petites choses.
– D’ailleurs tu peux inviter les personnes à venir je crois le 4 mai, il y a un vernissage pour le collage je crois.
– Voilà, samedi 4 mai au matin jour de marché, après les courses, on peut venir ici prendre un petit verre.
– De toute façon, ils viennent quand ils veulent. Oui, vous avez des horaires d’ouverture ?
– On ouvre sur toute l’année, on ouvre le vendredi matin et après-midi, et samedi matin et après-midi.
Et ensuite, en été, on ouvre un peu plus là avec les beaux jours, on va ouvrir le mercredi aussi.
Et bon, après, on est des artistes. Du coup, parfois on passe par là et on dit: pourquoi je n’ouvrirai pas d’autrefois… mais faut pas nous en vouloir trop si c’est pas les horaires d’une horloge.
– Après, il y a toujours un moyen de vous contacter, vous avez un instagram l’Atelier du 8.
– C’est ça, sur Insta, sur facebook, ou même, il y a nos coordonnées sur la porte et si quelqu’un est intéressé, il m’appelle on prend rendez-vous, je vais venir lui ouvrir, j’habite à dix minutes.
On se prend un rendez-vous et je vais venir ouvrir. J’habite à dix minutes d’ici.
– Ben justement, tu vas nous parler de ton travail à toi.
– Oui, alors moi, sur mon parcours du 8, j’ai commencé en faisant du dessin numérique qu’ ensuite j’ai imprimé, puis j’ai travaillé les encres acryliques jusqu’à ce que, avec les bons conseils, de Lez’Arts Colorés, j’ai découvert ou redécouvert, parce que je le connaissais déjà avant, mais j’avais oublié que je connaissais, la gravure. Et là, c’est le coup de foudre.
– C’est la révélation.
-Ah oui, puisque je ne suis plus jamais sortie de ça. Et c’est quand un artiste cherche toujours quel est le moyen de s’exprimer, parce que c’est une conversation avec soi-même et avec tous les spectateurs. Je cherchais quel était le bon moyen pour moi de pouvoir parler? Et c’est la gravure.
– Oui et puis elle évolue. On voit bien, au fur et à mesure, tu change un petit peu les, tu restes un petit peu sur le même modèle. C’est normal, c’est ta muse.
– Oui, alors je travaille surtout le quotidien, ce qui m’entourent, que ce soit mes proches, que ce soit ma rue, que ce soit mon chat, que ce soit des gestes du quotidien. Ça va être un bisou, ça va être mettre ses chaussures.
Voilà, j’aime capter les petits gestes.
– Les petits instants, qui font le bonheur de la vie.
– C’est ça.
Et du coup, c’est des petits instantanés, de ces choses auxquelles on ne prête pas attention parce qu’on les répète de manière mécanique une fois et deux et trois, et des centaines de fois, des milliers de fois dans une vie, et qui pourtant aussi anodine sont-ils peuvent être belles, peuvent être beaux ces instants.
Mais voilà, capter la beauté là où on ne la voit pas en général.
– Moi, je t’ai connu, t’étais un peu sur la linogravure. Après, ta technique évolue, tu changes un petit peu aussi de matériel, de support, là en ce moment tu travailles plus sur … ?
– Sur l’atelier, je travaille sur de la taille douce, c’est-à-dire c’est une technique de gravure ou, au lieu de graver, sur des plaques de lino, on grave sur des plaques en métal, ce qui implique que c’est de la gravure, mais c’est complètement différent et les résultats sont complètement différents. Et c’est très plaisant aussi, parce que ça donne une finesse. On ne travaille pas tant sur les aplats de noir que sur des lignes des dégradés.
Un tout autre univers qui est très merveilleux.
– Oui. Puis les instruments que tu utilises sont assez rigolos, on dirait, des roulettes de dentiste, ça nous fera voir le dentiste un petit peu autrement.
Après ce qui est bien, c’est qu’on peut te voir travailler quand on vient l’atelier du 8, puisque souvent tu travailles. Donc, voilà si, au détour du marché, ou même un autre jour, si vous passez devant l’atelier du 8, vous verrez peut-être Jorge en train de travailler. Donc, faut pas hésiter à pousser la porte. Et à poser des questions.
– Déjà que je suis bavard, mais en plus, voilà, avec ma presse, je peux faire des démonstrations expliquer, montrer. C’est tellement, tellement plaisant de travailler la gravure que je me fais toujours un plaisir de partager.
– Et tu arrives toujours à découvrir des techniques nouvelles aussi .
– Alors moi, tel que je conçois l’art, c’est quelque chose qui n’est jamais statique, puisque chaque planche sur laquelle je travaille, chaque image que j’ai en tête, chaque idée, c’est toujours un chemin où il va y avoir des défis nouveaux, il va y avoir des transformations, c’est toujours quelque chose de différent qui se met en place, et c’est ça qui est intéressant.
C’est toujours changer, aller plus loin, découvrir un obstacle, le contourner, le sauter, le détruire.
Voir parfois, comme pour la couleur, on parlait de couleur tout à l’heure, j’ai réfléchi pendant deux ans sur comment, puisque je travaille essentiellement en noir et blanc, comment introduire la couleur. Enfin, j’ai trouvé comment ça marchait pour moi, bien sûr, et j’ai réussi à faire quelque chose qui tenait un petit peu la route. Pour découvrir que, finalement, je préférais rester sur le noir et blanc et tous les gris.
– Non, mais j’invite vraiment tout le monde à venir voir cet atelier du 8.
Il se passe des choses bien sympas, et puis vous changer un petit peu ce que vous présentez, vos travaux, régulièrement.
– C’est au fur et à mesure, puisque en plus de l’artiste invité, qui forcément change tous les deux mois.
Nous, au fur et à mesure de nos réalisations, on les accroche, on les décroche, on change.
Voilà, quand on en a marre on change, on aime bien, on évolue beaucoup. Ça, c’est depuis qu’on est là tous les trois. On voit à quel point la communication des uns avec les autres, les échanges, les rencontres nous font avancer et du coup, nos styles changent, nos œuvres changent, nos techniques changent parfois.
Et du coup, presque chaque semaine il y a quelque chose de nouveau.
– C’est ça. Donc voilà pour une idée cadeau, n’hésitez pas à venir.
Il y a de très belles choses ici, pour tous les goûts, pour tous les prix.
– Voilà d’autant plus qu’ on associe généralement l’art à quelque chose de très élitiste, avec des prix démesurés.
C’est pas notre choix. Tout comme la galerie voulait donner un coup de main aux artistes qui veulent faire leurs premières expositions, qui veulent avancer en tant qu’artiste.
On fait le choix d’un art qui ne soit pas à des prix démesurés, loin de là.
– Ça rend l’art accessible.
Merci pour tout ça. Ça va toujours Jorge ?
– Oui
– Maintenant. Je vais te parler un petit peu de notre slogan à Salut les Ponots c’est : crache ta lentille !
– Ouhhhh.
– Oui ça peut faire peur comme ça, mais…
– C’est là qui faut faire ça ?
jungle musique
– Non, c’est pas encore c’est juste après. Ah, tu l’aimes bien…
– Ah oui
– Je vais te le confisquer je pense, quand même.
Et donc, si tu veux, je te demander quel est pour toi un événement qui peut se passer au puy, qui est remarquable, ou que tu aimes beaucoup. Ou alors, s’il se passe ailleurs, que tu aimerais voir au Puy.
– Et là tout d’un coup…
– C’est la page blanche ?
– Oui parce que moi, je m’intéresse justement aux petites choses du quotidien et du coup, je ne suis pas très réceptive aux grands événements.
J’aime bien la vie quotidienne et toutes les étincelles qu’il y a dans cette normalité, cette routine.
Et les grands événements, c’est pour moi finalement quelque chose d’assez fastidieux, alors que les rues du puy sont déjà suffisamment belles.
Et venir flâner un samedi après-midi tranquillement.Passer par ici, par là, prendre un café et une petite gourmandise. C’est déjà un événement.
– C’est déjà un voyage en soi de parcourir et de regarder, d’observer. On découvre toujours quelque chose.
– C’est bien ça.
– Donc, est-ce qu’il y a quelque chose que tu changerais au Puy ou pas?
– Bon, je ramènerai un petit peu plus de chaleur en hiver, un petit peu plus de fraîcheur en été mais…
Au Puy c’est l’aménagement du centre-ville, je trouve que l’axe rue Pannessac, rue Chaussade jusqu’à la place Cadelade est très central. Et essayer de l’ouvrir sur toutes les autres rues permettrait de faire plus de circuits de tours.
– C’est vrai que les personnes se contentent de faire cette ligne droite, et malheureusement, il y a plein de choses à découvrir dans les autres petites ruelles.
-Après voilà. Je ne suis ni architecte, urbaniste, ni politicien. Je ne sais pas comment se font ces choses-là.
– On va mettre des flèches par terre.
-Voilà, réussir et à ouvrir ça pour que plus de rues en bénéficie, ce serait intéressant.
– Jingle ?
– Allez.
Musique jingle
– Je vais te poser des questions sur la Haute-Loire, un petit peu comme tout à l’heure. Tu sais, tu choisis.
– Oui
– Si il y a quelque chose que tu connais pas, tu me le dis, après des fois, on les connaît sous d’autres noms.
– Pinatelle du zouave ou sentier des Chibottes.
– Pinatelle du zouave.
– Lac ou rivière.
– Rivière.
– Verveine en tisane ou en liqueur ?
– en liqueur.
– Jardin Vinay où les rives de la Borne?
– Les rives de la Borne.
– Polignac ou Saint Vidal ?
– Polignac
– Place Castellane ou place du Clauzel.
– Place Cadelade puisque je ne sais pas laquelle c’est place du Clauzel.
– Celle de la mairie.
-Ah oui.
– C’est vrai qu’on ne connait pas le nom de la place de la mairie, souvent, si je me trompe pas.
– Le chemin de Saint-Jacques ou chemin de Stevenson.
– Chemin de Saint-Jacques puisqu’il passe par là où je suis né, en Espagne.
– Le borgne ou le Chapuis ?
– Le Borgne, sans doute…et le Chapuis.
– L’endroit où tu aimes te ressourcer en Haute Loire, est-ce qu’il y a un endroit particulier ?
– Oui, j’aime beaucoup prendre les routes de la Haute-Loire et découvrir tous ces ces paysages et les endroits où me ressourcer ont changé avec le temps. Au départ, je trouvais que c’était enchanteur le petit coin du lac bleu.
Et maintenant mes pas me mènent vers des petits chemins qui sont peut-être un petit peu moins éclatants que ça, entre Espaly et Saint-Privat en Allier. C’est peut-être moins éclatant, mais du coup c’est plus serein, plus intime, on croise peut-être un petit moins de monde, et j’aime beaucoup.
– Parfait.
Alors j’ai une autre petite question : est-ce que tu es pour les trois bises ? Ou pas ?
Ici, on fait trois bises ou pas, ou moins, ou plus, ou….
– Moi, j’ai plutôt tendance à faire un salut général, de salut, un geste de la main.
– En Espagne, on fait la bise ou pas ?
– Parfois oui, parfois non, c’est peut-être un petit peu plus informel sur certaines choses. Quoique ! voilà, c’est finalement, je trouve que ça, géré par une règle c’est… chaque personne est un univers à découvrir, voilà.
– Est-ce que tu as un mot de la fin? un petit dicton à la Jorge, un petit mot que tu aimes bien dire ?
– Oula !Justement, je les malmène beaucoup parce que j’ai tendance à utiliser des tons espagnols qui ne se traduisent pas correctement ou pas pour le bon moment, etc. J’ai toujours adoré l’expression de Perdidos al Rio. si on la traduit, ça n’a pas de sens. On était perdu et on est tombé dans la rivière.
– Ça fait très Haute-Loire.
– Mais c’est voilà un dicton pour lâcher prise et continuer quelle que soit la difficulté.
– Merci beaucoup Jorge, on a terminé, je ne t’embête plus. En tous les cas, j’invite tout le monde à venir à l’Atelier du 8. Alors, oui, je disais le 4 il y a vernissage, mais je ne sais pas si le podcast sera diffusé avant ou après. Quoi qu’il en soit, l’atelier du 8 ne bouge pas, rue de la chèvrerie au Puy-en-Velay.
Merci beaucoup !
– Merci à toi.
Temps d’écoute : 26 minutes
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Jorge Costa Bravo
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Coups de coeur de notre invité
- commerçants :
Ô Belles Images, Etc.
44 rue Chaussade, 06 46 49 74 29
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https://www.instagram.com/obellesimagesetc/
Lez’Arts Colorés13 rue Portail d’Avignon, 04 71 05 95 70
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Comme à la Maison
7 rue Séguret, 04 71 02 94 73
https://www.facebook.com/commealamaison43/
https://www.instagram.com/commealamaison43000/ - association :
Atelier du 8
8 rue de la Chèvrerie, 06 79 05 46 85https://www.facebook.com/deslignesetdesreves
https://www.instagram.com/atelierdu_8/